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MOZART // Les 6 Quintettes à cordes
Quatuor Talich,
Pourquoi la musique de Mozart, pourtant si bien ancrée avec son vocabulaire et ses codes dans la seconde moitié du dix-huitième siècle, parle-t-elle autant aux hommes d’aujourd’hui ?
20,00 €
Description
Plus de deux siècles nous séparent de ses chefs-d’oeuvre et pourtant, il y a toujours en eux quelque chose de familier, d’émouvant, de proche de nous, hommes d’un autre temps.
Et puis, il y a de petits miracles : la rencontre entre Mozart et un petit nombre d’interprètes inspirés. Grâce au disque, nous avons tous connu cette expérience d’un moment de grâce ineffable, quand Clara Haskil ou Murray Perahia jouent un de ses concertos pour piano, quand Carlo-Maria Giulini dirige Don Giovanni, quand Tereza Berganza chante Cherubino, quand Arthur Grumiaux interprète une sonate ou un concerto pour violon, quand Bruno Walter empoigne ses ultimes symphonies ou le Requiem.
Cette acmée de l’émotion musicale nous l’avons revécue quand nous est parvenue à la fin des années 1990 l’intégrale des Quintettes par le Quatuor Talich et l’altiste Karel Rehak. Pour la première fois, ces oeuvres peu jouées en concert et même peu enregistrées apparaissaient dans toute leur évidence, leur force affective, leur incroyable beauté, complexe et pourtant immédiatement perceptible.
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Le Quatuor Talich, une âme de Bohême…
« Le Conservatoire de l’Europe » … C’est ainsi que l’on nomma, autrefois, la Bohême. Au cœur de l’Europe centrale, un peuple se dédia tout entier à l’art du chant. Au XIXe siècle, lorsque les musiciens tchèques se révélèrent aussi grands compositeurs qu’interprètes, ils donnèrent naissance à un répertoire chargé de traditions, de ces flammes transmises de génération en génération.
Václav Talich, fantastique chef d’orchestre, fut au siècle suivant, l’un des plus éminents artistes des pays danubiens. Jan, le neveu de Talich créa, en 1964, le quatuor à cordes qui porte son nom. En 1975, l’ensemble devint le Quatuor de la Philharmonie Tchèque. Auréolé de cette distinction, il acquit rapidement une reconnaissance internationale. La France devint sa seconde patrie et grâce au label Calliope, il grava quelques-unes des grandes références de la discographie, de Mozart à Janáček. La Dolce Volta a repris le flambeau et poursuit l’aventure qui ne peut s’interrompre.
Depuis un demi-siècle, et bien que les archets aient changé de main, la personnalité de l’ensemble révèle une permanence de styles : expressivité spontanée, délicieuse imprévisibilité des intonations, accentuations justes des rythmes populaires, absolue précision et, tout autant, sensation d’une fragilité miraculeuse. Durant toutes ces années, les Talich sont demeurés les ambassadeurs d’une prodigieuse histoire musicale, nourrie de la mémoire des torrents et châteaux de Bohême, de contes et légendes, des passions du peuple tchèque avant même qu’il ne se constitue en nation, au lendemain de la Première Guerre mondiale. Multi-récompensés, les enregistrements du Quatuor sont à l’image de leur Second Quatuor “Lettres Intimes” de Janáček : la plus envoûtante des conversations en musique.