Description
Avec 16 quatuors, plus l’ultime Grande Fugue, Beethoven marqua de son sceau cette forme exigeante à laquelle il se consacra des dernières années du XVIIIe siècle à la fin de sa vie. Les écouter un à un, c’est suivre pas à pas l’évolution du style du compositeur, marqué par un langage de plus en plus puissant et complexe.
Que ressentons-nous aujourd’hui à l’écoute des quatuors de Beethoven ?
Certes, on les apprécie en partie à l’aune de telle ou telle école, de traditions d’interprétations comme c’est ici le cas avec le Quatuor Talich.
Pour autant, un tel cycle émerveille déjà par l’audace de son écriture près de deux siècles après sa composition. Et ce n’est pas tant la concentration qu’il exige et nous interdit une écoute sans effort, que la projection de son énergie vitale et intemporelle qui nous subjugue.