Description
On n’estime en tout cas pas à sa juste valeur un corpus essentiel réparti sur l’ensemble de sa vie créatrice. Du primesautier Quatuor en mi bémol majeur (1823) à l’ultime et tragique Quatuor en fa mineur op. 80 (1847), le compositeur renouvelle en permanence son inspiration avec une fascinante maîtrise formelle.
La fraîcheur d’invention de l’écriture de Felix Mendelssohn démontre tout autant la maîtrise précoce des formes les plus subtiles, comme elle révèle une rigueur et une personnalité hors du commun. Ses 31 recensés de sa musique de chambre demeurent son “jardin secret”. Dans ses Quatuors, Mendelssohn est avant tout un musicien passionné par le drame et la tragédie.
Le Quatuor Talich se concentre avec un véritable bonheur, sur la volubilité d’une musique qui ne laisse pas une minute de répit à l’auditeur. La finesse des membres fait ici merveille, dans une approche classique et légère qui emporte l’adhésion.