Les notes vivantes
Bâtir un catalogue d’enregistrements n’est en rien comparable à l’occupation, au demeurant tout à fait respectable, du lépidoptériste, qui contemple les plus belles espèces de papillons alignées derrière une vitrine. Pour La Dolce Volta, toute œuvre gravée est d’abord une musique vivante : chaque interprétation captée par ses soins est le produit d’un dialogue avec l’artiste, de la conception du programme à la réalisation physique de l’album.
La Dolce Volta est au service des musiciens qui se reconnaissent aussi comme des artisans, des orfèvres du son. Cela explique que chaque parution soit le fruit d’une maturation au long cours, nécessairement indifférente aux effets de mode et aux bruits envahissants du monde dans lequel, trop souvent, l’instant présent concentre l’oubli du passé et l’indifférence de l’avenir.
Les musiciens qui portent leur projet avec passion, ne viennent donc pas par hasard devant les micros de La Dolce Volta. Peu importe leur âge. Eux seuls savent qu’ils sont prêts. Et c’est lorsqu’ils ont levé tous les doutes, et que leur réflexion est arrivée à son terme, que la lumière rouge peut enfin s’allumer et le silence s’imposer avant que ne résonnent les premières notes de musique.
Bienvenue dans notre univers.
Création du label
Aldo Ciccolini enregistre le premier de ses trois derniers disques.
27 novembre 2011Élu Label de l’année par Classica
Menahem Pressler - figure emblématique du Beaux Arts Trio - enregistre le premier de ses trois disques soliste.
2013Ré-édition de l’intégrale de l’œuvre pour orgue de Jean-Sébastien Bach par André Isoir
« André Isoir posséde la musique d’orgue - tout en la laissant libre, merveilleux paradoxe - et la magnifie comme personne » - Le Monde
2014La Dolce Volta soutient la Fondation des Hôpitaux de France lors du premier confinement.
L’album des Goyescas de Granados par Jean-Philippe Collard fait l’unanimité par son atmosphère gracieuse et fantasque, mâtinée d’une nonchalance sensuelle.
La Neuvième Symphonie pour deux pianos par Cédric Pescia et Philippe Cassard apparaît comme l’une des rares découvertes discographiques d’une année Beethoven fort conventionnelle.
2020