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BEETHOVEN // Intégrale des Sonates et Variations pour violoncelle et piano

Gary Hoffman, David Selig,

Cinq pilliers pour un nouveau monde

Les cinq sonates pour violoncelle et piano de Beethoven posent les fondements de la pensée musicale du XXe siècle. Sous les doigts de Gary Hoffman et David Selig, ces cinq monuments de l’histoire de la musique, qui sont nés au début du XIXe siècle révèlent toute leur dimension prémonitoire. Pour ces deux immenses musiciens, il s’agit de l’aboutissement d’une complicité artistique née il y a plus de trente ans.

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Description

CD 1

 

Variations en Fa majeur op.66

  • sur « Ein Mädchen oder Weibchen » de Mozart (Die Zauberflöte) 10’10

 

Sonate pour violoncelle et piano n°1 en Fa majeur, op.5 n°1

  • Adagio sostenuto – Allegro 17’51
  • Rondo. Allegro vivace 7’12

 

Variations en Sol majeur WoO 45

  • sur « See, the conqu’ring hero comes » de Haendel (Judas Maccabaeus) 12’46

 

Sonate pour violoncelle et piano n°2 en Sol mineur, op.5 n°2

  • Adagio sostenuto ed espressivo – Allegro molto più tosto presto 19’33
  • Rondo. Allegro 9’23

 

CD 2

 

Sonate pour violoncelle et piano n°3 en La majeur, op.69

  • Allegro ma non tanto 12’50
  • Scherzo. Allegro molto 5’20
  • Adagio cantabile – Allegro vivace 8’44

 

Variations en Mi bémol majeur WoO 46

  • sur « Bei Männern welche Liebe fühlen » de Mozart (Die Zauberflöte) 9’57

 

Sonate pour violoncelle et piano n°4 en Ut majeur, op.102 n°1

  • Andante – Allegro vivace 7’18
  • Adagio – Tempo d’andante – Allegro vivace 6’56

 

Sonate pour violoncelle et piano n°5 en Ré majeur, op.102 n°2

  • Allegro con brio 6’34
  • Adagio con molto sentimento d’affetto – Attacca 7’56
  • Allegro – Allegro fugato 4’27

Gary Hoffman

 

Gary Hoffman : la passion du grand large

 

« On joue comme on est ».  Ces quelques mots ont rarement paru aussi justes que dans le cas de Gary Hoffman. Face au public et à ses étudiants de la Chapelle Musicale Reine Élisabeth de Belgique et des plus prestigieux campus américains, il ne vient pas délivrer un message. Il se tient devant nous, nullement pour nous plaire. Il joue par nécessité, parce que la musique et la vie ne font qu’un. Cela paraît si simple dans un monde noyé d’images, de slogans et de prises de position.

Comme tout poète de la scène, Gary Hoffman assume très tôt ses choix. Grâce à ses parents, tous deux musiciens professionnels puis de ses professeurs, Karl Fruh à Chicago et plus encore, de János Starker, il ignore la compromission. L’obtention du Premier Grand Prix Rostropovitch, à Paris, en 1986 lui a ouvert des portes. Pour autant, il n’a jamais transigé sur ses choix artistiques.

 

Il joue pour être lui-même. Les règles s’imposent naturellement : maîtriser la technique et entrer pas à pas dans l’univers d’une œuvre. Mais dans quel but ? S’il s’agit de rechercher la perfection, Gary Hoffman passe son tour… En revanche, si son jeu éveille la beauté d’une phrase et qu’il en fait partager la lumière, l’artiste est comblé. À ses yeux, le culte de l’efficacité et de la puissance ne s’impose jamais devant l’expression de la beauté, celle qui le nourrit depuis sa jeunesse quand il écouta les plus grands musiciens et qu’il découvrit le cinéma et la peinture, ses autres passions. Bâtir une philosophie de la vie grâce à l’art : existe-t-il plus noble ambition ?

 

Il joue pour transmettre le respect absolu de la partition, mais aussi la remise en cause de la tradition. Admirer n’est pas s’asservir. Ses enregistrements chez La Dolce Volta en témoignent. Entrer sur scène, observer le micro qui capte l’onde, c’est avoir déjà pensé, ne s’être interdit aucune réflexion, même à contre-courant des modes du temps présent. Aux jeunes musiciens, il transmet le goût du doute, de la curiosité et du risque, du grand répertoire à la création. Pourquoi sommes-nous séduits par tant d’artistes du passé dont on reconnaît bien volontiers, aujourd’hui, l’imperfection de leur jeu ? Comment ne pas déjà chanter intérieurement avant même de poser l’archet sur les cordes du violoncelle, le Nicolò Amati de 1662 qui l’accompagne et qui a appartenu à Leonard Rose ?

 

Il joue pour un idéal, depuis ses débuts au Wigmore Hall de Londres, à l’âge de quinze ans : servir le compositeur, assurément, par une proposition, sa proposition. Impossible, en ce cas, de se mentir à soi-même sous le regard d’un Pablo Casals, d’un Artur Rubinstein. Gary Hoffman évoque l’un des moments les plus bouleversants de sa vie, lorsqu’il vit le pianiste traverser la scène pour aller au clavier. Le simple mouvement de son corps dans l’espace devint l’essence même de son existence, le prélude à l’indicible. C’est le silence, ce refuge entre les notes qui produit la musique. Elle se suffit à elle-même : elle calme les douleurs de la vie. Gary Hoffman ne fait pas de différence entre le mot et la vibration de la corde … Tout n’est que délicieuse confusion et merveilleuse imprévisibilité. Comme la vie.

 

David Selig

 

Artiste engagé, éclectique et rare, David Selig mène avec enthousiasme et talent une carrière à travers le monde en tant que soliste, en formation de chambre, en récitals de chant.

 

Né à Melbourne, en Australie, il s’installe à Paris en 1976 et étudie au Conservatoire National sous la direction d’Aldo Ciccolini. Après des premiers prix de piano, de musique de chambre et d’esthétique musicale, il se perfectionne auprès de Geoffrey Parsons et de Guido Agosti. Il est lauréat des concours internationaux de Sydney et de La Haye (concours d’accompagnement), ce dernier lui permettant des rencontres avec des artistes renommés tels Elly Ameling, Jard van Nes…

Il donne des récitals dans les plus grandes salles de concert : Concertgebouw, Carnegie Recital Hall, Théâtre des Champs-Élysées… Passionné depuis sa jeunesse par la musique de chambre, il s’y consacre résolument. Il accompagne des chanteurs comme Felicity Lott, Christianne Stotijn, François Le Roux, Ingrid Perruche, Sandrine Piau, Chiara Skerath, Mady Mesplé, Nathalie Stutzmann… ou des instrumentistes tels que Philippe Graffin, Juliette Hurel, Régis Pasquier, Valeriy Sokolov… Le duo formé avec son complice Gary Hoffman se produit à travers le monde.

Invité des plus grands festivals, il donne aussi des master-classes de piano, de mélodie et de musique de chambre. Il a dirigé pendant dix ans le Festival « Les Journées Romantiques », sur une péniche parisienne. Pédagogue convaincu, il est depuis 2011 professeur d’accompagnement au CNSDM de Lyon.

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