BEETHOVEN // Quatuors op. 130, Grande Fugue

Quatuor Talich,

Le sommet de la musique de chambre

12,00 

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Description

Le Quatuor n° 13 en Si bémol majeur, op.130 possède six mouvements. Sa musique devient davantage flux, phénomène puissamment narratif, son devenir formel s’oppose de plus en plus radicalement à la logique classique, née avec Haydn. La Grande Fugue en Si bémol majeur, opus 133 est une lutte de l’esprit sur la matière, un combat sans vainqueur où se chevauche, se marie puis s’exclut une immensité de fantaisie poétique. Elle devient un monde dont la vigueur torrentielle outrepasse sa fonction. C’est la dernière – mais la plus grandiose – confrontation de l’expression et du contrepoint chez Beethoven.

Le public, les interprètes et les éditeurs se perdent dans ces dernières partitions, labyrinthes de la pensée, à tel point que la Grande Fugue, final originel du Treizième Quatuor est dissociée de l’œuvre. Beethoven reconnaît lui-même l’extrême complexité de la pièce et accepte de composer un nouveau finale.

 
 

 Quatuor n° 13 en Si bémol majeur, op. 130 (1825-1826)

  • Adagio ma non troppo – Allegro 12’56
  • Presto 2’05
  • Andante con moto, ma non troppo 6’01
  • Alla danza tedesca (Allegro assai) 3’22
  • Cavatina (Adagio molto espressivo) 6’17
  • Finale (Allegro) 7’35

Grande Fugue en Si bémol majeur, op. 133 (1825)

  • Grande Fugue en Si bémol majeur, op. 133 15’34

 

Le Quatuor Talich, une âme de Bohême…

 

« Le Conservatoire de l’Europe » … C’est ainsi que l’on nomma, autrefois, la Bohême. Au cœur de l’Europe centrale, un peuple se dédia tout entier à l’art du chant. Au XIXe siècle, lorsque les musiciens tchèques se révélèrent aussi grands compositeurs qu’interprètes, ils donnèrent naissance à un répertoire chargé de traditions, de ces flammes transmises de génération en génération.

 

Václav Talich, fantastique chef d’orchestre, fut au siècle suivant, l’un des plus éminents artistes des pays danubiens. Jan, le neveu de Talich créa, en 1964, le quatuor à cordes qui porte son nom. En 1975, l’ensemble devint le Quatuor de la Philharmonie Tchèque. Auréolé de cette distinction, il acquit rapidement une reconnaissance internationale. La France devint sa seconde patrie et grâce au label Calliope, il grava quelques-unes des grandes références de la discographie, de Mozart à Janáček. La Dolce Volta a repris le flambeau et poursuit l’aventure qui ne peut s’interrompre.

 

Depuis un demi-siècle, et bien que les archets aient changé de main, la personnalité de l’ensemble révèle une permanence de styles : expressivité spontanée, délicieuse imprévisibilité des intonations, accentuations justes des rythmes populaires, absolue précision et, tout autant, sensation d’une fragilité miraculeuse. Durant toutes ces années, les Talich sont demeurés les ambassadeurs d’une prodigieuse histoire musicale, nourrie de la mémoire des torrents et châteaux de Bohême, de contes et légendes, des passions du peuple tchèque avant même qu’il ne se constitue en nation, au lendemain de la Première Guerre mondiale. Multi-récompensés, les enregistrements du Quatuor sont à l’image de leur Second Quatuor “Lettres Intimes” de Janáček : la plus envoûtante des conversations en musique.

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