• Quintette à cordes en Si bémol majeur KV174 / Allegro moderato 9’25
• Quintette à cordes en Si bémol majeur KV174 / Adagio 6’15
• Quintette à cordes en Si bémol majeur KV174 / Menuetto ma allegretto 3’17
• Quintette à cordes en Si bémol majeur KV174 / Allegro 4’47
• Quintette à cordes en Ut mineur KV406 / Allegro 8’58
• Quintette à cordes en Ut mineur KV406 / Andante 4’35
• Quintette à cordes en Ut mineur KV406 / Menuetto in canone 4’24
• Quintette à cordes en Ut mineur KV406 / Allegro 6’05

• Quintette à cordes en Ut majeur KV515 / Allegro 13’19
• Quintette à cordes en Ut majeur KV515 / Menuetto (allegretto) 5’20
• Quintette à cordes en Ut majeur KV515 / Andante 9’56
• Quintette à cordes en Ut majeur KV515 / Allegro 7’42
• Quintette à cordes en Sol mineur KV516 / Allegro 10’30
• Quintette à cordes en Sol mineur KV516 / Menuetto 5’09
• Quintette à cordes en Sol mineur KV516 / Adagio ma non troppo 8’40
• Quintette à cordes en Sol mineur KV516 / Adagio – Allegro 9’45

• Quintette à cordes en Ré majeur KV593 / Larghetto 9’00
• Quintette à cordes en Ré majeur KV593 / Adagio 6’13
• Quintette à cordes en Ré majeur KV593 / Menuetto 5’07
• Quintette à cordes en Ré majeur KV593 / Finale (allegro) 5’11
• Quintette à cordes en Mi bémol majeur KV614 / Allegro di molto 7’35
• Quintette à cordes en Mi bémol majeur KV614 / Andante 6’13
• Quintette à cordes en Mi bémol majeur KV614 / Menuetto (allegretto) 5’07
• Quintette à cordes en Mi bémol majeur KV614 / Allegro 5’11

Avec quelle joie nous retrouvons ce coffret que nous choisissions comme Diapason d’or du siècle, dans un numéro spécial de l’année 2000 !

Ce trésor du catalogue Calliope revient sous la bannière du label La Dolce Volta, avec sa lumière très particulière, ses clairs-obscurs subtils, des éclats mordorés, ses nuances magnifiées par les prises de son de Georges Kisselhoff et de Nicolas Bartholomée. Les Talich étaient alors au sommet de leur art, menés par le violon aérien de Petr Messiereur et par l’autorité de l’altiste Jan Talich. 
Dans la densité expressive des deux immenses quintettes médians KV515 et 516, dont ils éclairent les enchevêtrements thématiques, les pulsions rythmiques (le choix de tempo dans l’évidence même) et la manière dramatique, ou bien dans les deux derniers, les Talich atteignent à un équilibre quasi magique, entre les multiples affects.
Ils jouent sans y insister sur les sourires et les larmes , la limpidité et la pénombre, la verve et la poésie.
On connaît d’autres grandes intégrales – par les Julliard, les Amadeus, les Griller – mais celle-ci, saluée par une presse unanime au fil des rééditions reste la plus chère à notre cœur.

Peut-on imaginer un Mozart aussi élégant et sobre, aussi séduisant et raffiné ?
Enregistrés il y a plus de vingt ans par des vrais aristocrates de la musique de chambre, ces quintettes à cordes restent un modèle d’intelligence et de musicalité. Indispensables, d’autant plus que la réédition dans un coffret très soigné est à la hauteur de ce magnifique trésor.

Re-voici les fameux quintettes à cordes de Mozart qui demeurent, aux côtés des Amadeus, plus colorés, et malgré les Lindsay, plus “symphoniques”.
Une référence, d’autant que la remasterisation a même redonné un peu d’aération à une prise de son qui pouvait, ici ou là, en manquer.

Virtuosité et intelligence de l’exécution musicale : c’est la couleur Talich qui s’impose royalement.

En mettant la clé sous la porte au bout de quarante années d’activité et quatre-cents enregistrements, le label Calliope est entré dans l’histoire.
Ils ne sont pas si anciens, pourtant, ces six Quintettes à cordes de Mozart enregistrés par les Talich avec Karel Rehak au deuxième alto et luxueusement réédités par La Dolce Volta : 1990-1995, vingt ans à peine.
Depuis, en 1997, un nouveau Quatuor Talich a pris la suite, mais c’est bien le premier, l’« historique », que nous entendons-là, avec un son soigneusement remasterisé, ce qui n’empêche pas une curieuse mais artistique disparité : technique râpeuse pour le premier Quintette de jeunesse et la transcription de la Sérénade en ut mineur pour huit vents, naturelle pour les deux chefs-d’œuvre, l’un souriant l’autre sombre, KV 515 et 516, flatteuse pour les deux derniers, moins denses mais si parfaits quant à l’équilibre instrumental.
Les Talich, eux, suivent leur voie : pas d’hédonisme superflu, ni de son pour le son, encore moins de dérapages dans le cliché (les larmes sous la joie, etc.), mais une justesse – au propre comme au figuré -, et une probité transcendantes. Pour ces sommets de la musique de chambre de Mozart, une telle cure de rigueur n’a rien perdu de son actualité.

La Dolce Volta propose une réédition de l’intégrale des quintettes à cordes de Mozart joués par le prestigieux Quatuor Talich.
C’est l’occasion de redécouvrir la musique de chambre de Mozart qui prend toute son ampleur dans les quintettes KV515 & 516, deux chefs-d’œuvre où les tourments succèdent à la vivacité.