MOZART À L’OPÉRA

Natalie Dessay, Cédric Pescia, Philippe Cassard, Orchestre National de Bretagne,

De son piano, Philippe Cassard imagine un programme singulier autour de l’opéra – plus précisément celui de Mozart, génie auquel le genre doit son apogée.

Ici, tout est dialogue, confidences et passions mêlées. Chez le Salzbourgeois, les formes se nourrissent à la même source, celle du chant.

Un coup d’audace qui réussit son pari, parvenant à évoquer la parole, mais aussi l’orchestre à travers les 88 touches, tout l’univers opératique jaillissant d’un seul instrument.

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Description

La voix ! La voix, même absente et qui se glisse entre les deux mains d’un pianiste interprétant Mozart. Dans cette musique, tout est dialogue, confidences et passions mêlées, aux portes de l’opéra. Chez le Salzbourgeois, les formes se nourrissent à la même source, celle du chant. « J’aime qu’un aria soit aussi précisément adapté à un chanteur qu’un habit bien coupé » affirme Mozart quand il compose un aria. Et quel aria ! Ch’io mi scordi di te ! Le clavier engage le dialogue avec la soliste. On quitte alors l’univers de l’aria pour celui du concerto, à moins qu’il ne s’agisse d’une sonate imaginaire… Dirigé du piano par Philippe Cassard, le Concerto n°22 emprunte les mêmes « tuniques ». Voici un théâtre sans paroles, composé à l’époque des Noces de Figaro et qui met en scène à la fois le drame et le recueillement puis l’expression d’une joie sans arrière-pensée. Le divin spectacle se prolonge grâce à la Fantaisie K.475 qui pressent les univers de Beethoven et de Schubert, avec leurs murmures, cris et non-dits.

Achevons les dialogues imaginaires avec la plus belle des sonates pour piano à quatre mains K.497. Deux voix à l’unisson, éprises de beauté.

 
 

  • Fantaisie en Ut mineur, K.475 12’17

 

Concerto pour piano n°22 en Mi bémol majeur, K.482

 

  • Allegro 14’05
  • Andante 7’28
  • Allegro 11’58

 

  • Ch’io mi scordi di te, air de concert, K.505 10’09

 

Sonate pour piano à quatre mains en Fa majeur, K.497

 

  • Adagio 2’03
  • Allegro di molto 5’14
  • Andante 7’27
  • Allegro 7’58
Classica

« À peine a-t-on terminé l’écoute du Concerto n°22 que Philippe Cassard dirige du clavier qu’on le réécoute : cette interprétation a de grandes qualités de mise en place, de soin mis dans l’articulation, dans le galbe des phrases, dans les nuances et les équilibres. »

Pianiste

« Un coup d’audace qui réussit son pari, parvenant à évoquer la parole mais aussi l’orchestre à travers les 88 touches, tout l’univers opératique jaillissant d’un seul instrument. »

Philippe Cassard

 

Considéré par ses pairs, la critique et le public comme un des musiciens les plus attachants et complets de sa génération, Philippe Cassard a été formé par Dominique Merlet et Geneviève Joy-Dutilleux au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il y a obtenu en 1982 les premiers Prix de Piano et de Musique de Chambre. Il approfondit ses connaissances pendant deux ans à la Hochschule für Musik de Vienne et reçoit ensuite les conseils du légendaire Nikita Magaloff. Finaliste du Concours Clara Haskil en 1985, il remporte en 1988 le Premier Prix du Concours International de Piano de Dublin.

Invité dès lors par les principaux orchestres européens (London Philharmonic, City of Birmingham Symphony Orchestra, BBC Philharmonic, Orchestres National de France et Philharmonique de Radio France, Capitole de Toulouse, Philharmonie de Budapest, Orchestre de la Radio Danoise etc), il joue sous la direction de Sir Neville Marriner, Marek Janowski, Charles Dutoit, Yan-Pascal Tortelier, Armin Jordan, Vladimir Fedosseijev…

Son goût de la musique de chambre et sa passion pour le chant lui permettent de jouer avec des artistes tels Christa Ludwig, Natalie Dessay, Angelika Kirchschlager, Stéphanie d’Oustrac, Wolfgang Holzmair, Donna Brown, Michel Portal, David Grimal, les quatuors Ebène, Modigliani, les comédiens Philippe Torreton, Roland Bertin, Judith Magre, Micheline Dax.

Philippe Cassard a publié un essai sur Schubert (Actes Sud), un livre d’entretiens sur le cinéma et la musique « Deux temps trois mouvements » (Capricci), il a fondé les Estivales de Gerberoy (1997-2003) et a été directeur artistique des Nuits Romantiques du Lac du Bourget (1999-2008). Depuis 2013, il assure la programmation classique du festival de Fontdouce (Charente Maritime). Il a présenté depuis 2005 près de 430 émissions de « Notes du Traducteur » sur France Musique, Prix SCAM de la « meilleure œuvre sonore 2007 ».

 

Natalie Dessay

 

Celle qui s’est toujours revendiquée au moins autant actrice que chanteuse a désormais franchi le pas.

Si on retrouve désormais Natalie Dessay au théâtre, l’artiste lyrique féminine française la plus célèbre au monde de ces vingt-cinq dernières années est loin d’en avoir fini avec la musique.
Née en 1965 à Lyon, petite fille elle s’imaginait plus tard en danseuse. Elle étudie l’allemand, le chant, le théâtre et, après sa formation au Conservatoires de Bordeaux et à l’Opéra de Paris, elle intègre la très renommée troupe de l’Opéra de Vienne. A force d’obstination et de volonté – ses parents lui ont inculqué le goût du travail – elle passe du statut de choriste à celui de soliste et arrive au sommet de l’affiche, dans les salles les plus prestigieuses (Metropolitan Opera de New York, Covent Garden de Londres…). Elle aurait pu continuer à incarner de sa voix de soprano léger les Reine de la Nuit et les Olympia des Contes d’Hofmann d’Offenbach qui ont fait sa gloire. Mais le démon de la tragédie la tenaille.
Elle revêt alors les habits plus sombres de Manon et de Lucia di Lamermoor. Natalie Dessay ne cesse de se remettre en question, ayant constamment soif de nouveaux projets, d’aventures inédites. Elle n’aime rien tant qu’être là ou on ne l’attend pas et se délecte ainsi d’avoir rencontré Michel Legrand. Elle se frotte avec un égal bonheur aux mélodies de Debussy et n’a pu résister à l’envie de faire, une saison durant, de la radio.
Elle a remporté à cinq reprises une Victoire de la Musique et en 2008 le Laurence Olivier Award pour son rôle de la Fille du Régiment de Donizetti. Dessay est une personnalité pleine de vie et de relief, tant à la ville qu’au théâtre.

A la fois puissante et fragile, éprise de liberté, elle est une diva bien de son temps, toujours prompte à s’indigner contre le conformisme et la fausse impertinence. Une artiste totale, qui n’a pas encore exploré toutes les facettes de son talent. Sa présence sur scène unique nous promet encore de nombreux moments forts.

 

Cédric Pescia

 

Né à Lausanne, de nationalité suisse et française, Cédric Pescia étudie aux Conservatoires de Lausanne (Christian Favre) et Genève (Dominique Merlet), à l’Universität der Künste de Berlin (Klaus Hellwig) et à « L’International Piano Academy, Lake Como» (Dmitri Bashkirov, Leon Fleisher, Andreas Staier, William GrantNaboré et Fou Ts’ong). Parallèlement, il se perfectionne avec Pierre-Laurent Aimard, Daniel Barenboim, Dietrich Fischer-Dieskau, Irwin Gage, Ilan Gronich, Christian Zacharias et le Quatuor Alban Berg.

Il remporte le Premier Prix de la Gina Bachauer International Piano Competition 2002 à Salt Lake City, USA.

Il donne des récitals et concerts avec orchestre en Europe, aux USA, en Chine, en Amérique du Sud : Philharmonie et Konzerthaus Berlin, Konzerthaus Vienne, Wigmore Hall Londres, Mozarteum Salzburg, Carnegie Hall New York, au Shanghai Oriental Art Center, Tonhalle Zürich, Printemps de Prague, Lucerne Festival, Menuhin Festival Gstaad, Schleswig-Holstein Musik Festival, Davos Festival, Klavierfestival Ruhr.

Une collaboration de longue date le lie à la violoniste Nurit Stark. Il est directeur artistique de la série lausannoise de musique de chambre Ensemble enScène.

Il est lauréat de la Fondation Leenaards de Lausanne et du Prix Musique de la Fondation Vaudoise pour la culture.

En 2012, il est nommé professeur de piano à la Haute Ecole de Musique de Genève.

 

Orchestre National de Bretagne

 

Fondé en 1989, l’Orchestre National de Bretagne est le fruit d’une politique volontaire, réunissant au sein d’un même projet la Région Bretagne, la Ville de Rennes, le Ministère de la Culture, et les départements d’Ille-et-Vilaine et du Morbihan.

L’Orchestre National de Bretagne, sous la direction musicale de Grant Llewellyn depuis 2015, se distingue dans le paysage orchestral français, par son ouverture d’esprit et sa volonté d’innover. À travers de nombreux projets transversaux, menés avec les acteurs culturels régionaux, nationaux et internationaux, l’ONB s’est affranchi des barrières de genres, de styles ou d’expressions, sans jamais délaisser son répertoire classique et sa quête d’excellence.

Acteur incontournable de la scène musicale de Bretagne, l’ONB s’est engagé aux côtés d’artistes bretons et celtes, ainsi qu’avec des artistes issus des musiques traditionnelles du monde entier, pour proposer des croisements audacieux et fertiles. Son intérêt pour le jazz en a fait l’un des orchestres les plus reconnus dans le domaine. L’ONB repousse sans cesse les limites de son expression, en créant des passerelles entre la musique et diverses disciplines artistiques et intellectuelles, telles que la danse, le cinéma, l’histoire, les arts visuels ou les sciences naturelles.

 

 

 

 

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