Lorsqu’il s’agit d’une personnalité de l’importance de Beethoven, la découverte d’oeuvres nouvelles dépasse l’intérêt de simples exhumations et fait figure de véritable événement en nous faisant pénétrer dans les secrets du laboratoire beethovénien.
C’est le cas de ces cinq petites pièces isolées pour quatuor et quintette à cordes, oeuvres rares, voire inédites au disque, qui accompagnent deux partitions plus connues mais qui méritent davantage de notoriété, le Quintette op. 29 avec l’altiste Shuli Waterman — un chef-d’oeuvre — et le Quatuor en Fa majeur.
Un album qui se distingue par sa vision radieuse, aérée et d’une exquise fluidité.