Le nom d’Henri Carol (1910-1984) évoque bien sûr la fête de Noël, mais c’est une coïncidence. En bon organiste il sut magnifier le répertoire du Noël français, alliant le profane au sacré, ravissant son public au moyen de quelques variations souvent endiablées.

Il utilisait des mélodies très connues (Les anges dans nos campagnes, Douce nuit, Adeste fideles), plus souvent inédites ou presque (Noëls d’Auvergne, bisontin ou vellave), dans l’intention de renouveler les thèmes qui lui plaisait particulièrement. Issu de l’école de Louis Vierne, ses pièces sont de belle facture, tournées vers une écriture néo-classique.

Olivier Vernet fait mouche dans ce répertoire qui réclame de la gaité, de l’humour et du panache.