BACH // Te Deum, De Profundis
André Isoir,
12,00 €
André Isoir ressuscitant un Te Deum de Bach, ça ne laisse pas indifférent ! D’abord parce que la reconstruction est aussi solide qu’intelligente. Surtout parce que le grand organiste savait jouer de toutes les couleurs de l’orgue. Ajoutez une bonne dose d’engagement personnel et de for intérieur ; des chœurs enhardis par la redécouverte et la sûreté du propos. Il en naît un disque stupéfiant de cohérence et de vérité.
- Herr Gott, dich loben wir (Te Deum) BWV 725 9’51
- Liebster Jesu, wir sind hier BWV 731 3’05
- Christ lag in Todes banden BWV 695 4’22
- Wer nur den lieben Gott lässt walten BWV 690 4’20
- Nun freut euch, lieben Christen g’mein BWV 734 2’28
- Vater unser im Himmelreich BWV 737 3’04
- Valet will ich dir geben BWV 736 4’23
- Durch Adams Fall ist ganz verderbt BWV 705 3’23
- Jesu, meine Freude BWV 713 5’38
- Wir glauben all an einen Gott BWV 765 5’46
- Herr Christ, der einge Gottes Sohn BWV Anh 55 2’54
- Aus tiefer Not schrei’ ich zu dir (De profundis) BWV 686 5’33
« Quand vous entrez dans une église et que vous voyez ces grands tuyaux de métal luisant dans l’ombre et que vous imaginez un homme seul faisant marcher tout cela, vous avez vraiment envie d’être cet homme-là. Il faut reconnaître que l’orgue est un instrument attachant. »
André Isoir, né à Saint-Dizier, fit ses études musicales à l’école César Franck où il fut notamment l’élève d’Édouard Souberbielle pour l’orgue et Germaine Mounier pour le piano. Il entre ensuite au Conservatoire National Supérieur où il obtient, à l’unanimité du jury, le premier prix d’orgue et d’improvisation en 1960 dans la classe de Rolande Falcinelli.
Il est ensuite lauréat de plusieurs concours internationaux : à Saint-Albans (Angleterre) où lui est décerné le premier prix en 1965, puis à Haarlem (Hollande) où il est vainqueur trois années consécutives (1966, 67, 68), remportant ainsi le «Prix de Challenge» qu’il est, à ce jour, le seul français à avoir obtenu depuis la fondation de ce concours en 1951.
Il a enregistré une soixantaine de disques, ce qui lui a valu d’obtenir 8 grand prix du disque (de 1972 à 1991), ainsi que le prix du Président de la République pour le « Livre d’Or de l’Orgue Français ».
André Isoir complète sa culture musicale par une connaissance approfondie de la facture instrumentale ; celle-ci contribuant, selon lui, à une meilleure approche des différents styles, tant au point de vue de la technique, qu’à celui de la registration.
Organiste émérite de Saint-Germain-des-Prés à paris et Chevalier des Arts et Lettres ainsi que dans l’ordre national du Mérite, il est également nommé meilleur soliste instrumental de l’année aux deuxièmes victoires de la musique.