Description
La musique du Cantor s’adapte à pratiquement n’importe quel instrument. Peu importe l’émetteur sonore car c’est plutôt la pensée et l’intellect qui comptent pour le maître de Leipzig : la forme de l’œuvre, la tonalité et les contours mélodiques ont plus d’importance que l’instrument en soi.
En lui ne voyons-nous pas une icône universelle, une instance suprême par laquelle, d’une certaine manière, toute la musique aurait été faite ?
Devant cette immensité il convenait donc d’observer une certaine simplicité : ce disque est tout sauf un enregistrement « historique ». Il ne prétend être dépositaire d’aucun savoir et ne porte le sceau d’aucun héritage.
Les interprètes jouent pour les auditeurs de leur époque. Il y a, d’un côté, le Stradivarius de 1713 de Nicolas Dautricourt et, de l’autre, le Steinway & Sons D moderne de Juho Pohjonen.
L’écoute de ce double album nous plonge dans un univers d’abondance et nous permet de comprendre comment une musique aussi contrôlée parvient à provoquer autant d’émotions grâce au talent de ces deux magni ques interprètes.