

FLORIAN NOACK 11
Parlons de
Danza Ibérica, Une nuit à Séville
de Joaquín Nin…
J’ai découvert Joaquín Nin récemment. Au départ, j’avais naturellement pensé aux
compositeurs espagnols plus célèbres (et en particulier De Falla),mais cetteœuvre,
évoquant si fortement le flamenco - même si le compositeur précise que, malgré
tout, aucun thème réellement n’est utilisé - s’est naturellement imposée dans le
programme. C’est une fantaisie de vastes proportions, dont l’écriture pianistique
n’est pas sans évoquer la guitare. C’est le sens de l’improvisation qui s’impose dans
cette page.
Un état d’esprit que je retrouve dans les
Valses D.145
de Schubert. Là encore, le choix
a été difficile car il existe plus de trois cents danses. J’avais, un instant, songé aux
parures plus sophistiquées que Liszt leur confère dans ses
Soirées de Vienne
(d’après
ces mêmes valses) avant de leur préférer la version d’origine, dont la simplicité et la
fraîcheur me parlaient davantage.