WAGNER // Extase Maxima

Wilhem Latchoumia,

Un exercice de sorcellerie, intitulé Extase maxima, que Wagner n’eût certainement pas désavoué.

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15,00 

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Description

2 compositions originales de Wagner, 5 partitions inspirées par ses opéras, dont trois par Tristan et Isolde : le programme de Wilhem Latchoumia forme un ensemble aussi singulier que cohérent dont l’artiste livre une interprétation pleine de souffle et de timbres qui séduira les wagnériens aussi bien que les passionnés de raretés pianistiques.

Singulier pianiste que Wilhem Latchoumia : il se confronte avec autant de bonheur et de charisme à la création contemporaine et au grand répertoire. Concevoir des programmes sortant des sentiers battus, telle est la signature du musicien français, qui marque les esprits par sa capacité à instaurer d’emblée une jubilatoire connivence.

 
 

  • Phantasiestück über Motive aus ‘Rienzi’, S439 8’13

 

Fantaisie en Fa dièse mineur, WWV 22

 

  • Un poco lento 11’34
  • Adagio molto e cantabile 4’23
  • Recitativo 5’08

 

  • Gérard Pesson – En haut du Mât (une chanson de marin) 2’42
  • Transcription, op. 112, extraite de Drei Stücke aus Richard Wagners „Tristan und Isolde” 5’29
  • Isoldes Liebestod, S447 6’48
  • Paraphrase über „Die Walküre” von Richard Wagner 22’40
  • Élégie en La bémol majeur, WWV 93 1’36

 

« L'HOMMAGE DE LATCHOUMIA À RICHARD WAGNER » - Classica

Singulier programme de transcriptions pour piano seul de Richard Wagner par le fascinant pianiste Wilhem Latchoumia, qui séduira tous les passionnés de raretés. Le bicentenaire de la naissance de Wagner en 2013, fut l’occasion de concevoir ce programme insérant le postromantisme du compositeur dans une succession de kaléidoscopes originaux grâce à Liszt, Pesson, Jaëll et Wolf.
Un tel programme peut se concevoir comme l’exploration de l’univers harmonique wagnérien. Une sorte de voyage, “d’opéra”, selon les confidences du pianiste dans le livret.
L’auditeur passe ainsi de la Fantaisie, une pièce de jeunesse à l’écriture morcelée, aux effluves schubertiennes faites de textures complexes issues du chromatisme wagnérien. Puis le pianiste propose un retour à une écriture plus épurée, celle de l’Élégie inspirée par un Liszt tardif et le pressentiment, peut-être de Scriabine. Wilhem Latchoumia semble autant inspiré par la liberté du chant – les influences italiennes encore présentes dans Rienzi – que par le souci de préserver la grandeur, la puissance d’un piano (superbe Yamaha) sans tomber dans le piège de la grandiloquence avec La Paraphrase sur la Walkyrie de Wolf. L’attente et le silence – caractéristiques finalement essentielles dans la musique de Richard Wagner – transparaissent dans la respiration et les contrastes de la partition la plus célèbre, la Mort d’Isolde, transcrite par Liszt. Dans cette pièce, on apprécie la clarté du jeu, le délié du phrasé. Wilhem Latchoumia pense avant tout à la voix et plus exactement à son accompagnement. Cette façon élégante de respirer sans appuyer inutilement les trilles pour faire “ronfler” le piano provoque une émotion accrue.
Ce disque se révèle un hommage à la voix wagnérienne. Magistral.

« UNE INDÉNIABLE RÉUSSITE » - Diapason

Wilhem Latchoumia met le cap sur l’Allemagne romantique de Wagner. L’agencement subtil du récital place autour de l’épicentre Tristant et Isolde deux pages originales pour piano, des arrangements plus ou moins connus et le clin d’œil d’un compositeur vivant.

Un programme ambitieux pour un disque un peu sévère mais riche.

« RENTRÉE À DIX DOIGTS » - Artamag'

Jusque là, on admire un piano admirablement composé, un jeu à dix doigts proprement confondant, des couleurs savamment appariées. Puis paraît une œuvre rarissime, la Grande paraphrase où Hugo Wolf résuma pour lui-même les Walkyries. Pour ce musicien des mots, les notes du piano parlent. Et derrière les motifs qui conduisent une véritable action dramatique et donc ne paraphrasent pas, les personnages paraissent. Théâtre incroyable que Wilhelm Latchoumia anime avec autant de feu que de tendresse et qui nous transporte de plain-pied dans l’univers wagnérien, translation impeccablement réussie.

« EXERCICE DE SORCELLERIE » - Musikzen

« Je pars du présent pour interroger le passé » : en vertu de cette méthode, le jeune Wilhem Latchoumia a construit un opéra wagnérien pour pianiste seul. Il s’est fait pour cela aider par Franz Liszt, transcripteur inspiré des œuvres de son gendre (et de bien d’autres), mais aussi par Alfred Jaël (1832-1882) et Hugo Wolf, pour achever l’édifice avec un ascétique « chaînon manquant » de son ami Gérard Pesson citant le jeune Matelot de Tristan et Isolde. Il a même ressuscité une Fantaisie pour piano en fa dièse mineur du maître lui-même, longue pièce de jeunesse maladroite mais annonçant les merveilles futures, ainsi qu’une énigmatique Elégie minute, dernière pièce composée par Wagner et connue des cinéphiles pour avoir (dans une version orchestrée) servi de leitmotiv au film de Visconti Ludwig.
Un patchwork périlleux dans la mesure où, mis bout à bout, ces divers systèmes de réminiscences pourraient s’annuler les uns les autres. Mais Latchoumia, pianiste aventureux et analyste de premier ordre, tient le fil sans le rompre, insuffle à la Mort d’Isolde (version Liszt) et à la paraphrase fleuve de La Walkyrie par Wolf une véhémence assez irrésistible, jongle avec le temps (du plus court au plus long) de façon très wagnérienne et parvient à suggérer l’orchestre sans pourtant chercher à « mettre un orchestre dans son piano ».

« PERLES RARES POUR UNE EXTASE MAXIMA » - Citizen K International

La transcription par Liszt de l’aria final de l’opéra de Wagner Tristan und Isolde s’avère une des œuvres pianistiques les plus périlleuses à aborder du fait de son enchevêtrement de thèmes, ses trémolos et arpèges, son accompagnement en doubles croches ternaires alternées de soupirs.
Dans son album consacré à Wagner et aux compositeurs que ce maître a inspirés, Wilhem Latchoumia, donne une version d’une rare sensibilité de Isoldens Liebestod. Un jeu ardent allié à une sonorité projetée avec une amplitude envoûtante. L’ensemble de l’album reflète l’exigence de ce musicien qui avoue s’attacher à trois points essentiels dans son approche d’une œuvre : « la qualité du son, le rythme et la structure ».
Ecoute hautement recommandée.

« MAGISTRAL » - Pianiste

Le bicentenaire de la naissance de Wagner, en 2013, fut l’occasion de concevoir ce programme, insérant le postromantisme du compositeur dans une succession de kaléidoscopes originaux grâce à Liszt, Pesson, Jaëll et Wolf.
Un tel programme peut e concevoir comme l’exploration de l’univers de l’harmonie wagnérienne. Une sorte de voyage, « d’opéra », selon les confidences du pianiste. L’auditeur passe ainsi de la Fantaisie, une pièce de jeunesse, à l’écriture morcelée, aux effluves schubertiennes et si peu favorables au récital, aux textures complexes issues du chromatisme wagnérien. Puis, le pianiste propose un retour à une écriture plus épurée, celle de l’Élégie inspirée par un Liszt tardif et le pressentiment, peut être, de Scriabine.
Wilhem Latchoumia semble autant inspiré par la liberté du chant – les influences italiennes encore présentes dans Rienzi – que par le souci de préserver la grandeur, la puissance d’un piano (superbe Yamaha) et de ne pas tomber dans le piège de la grandiloquence avec La Paraphrase sur la Walkyrie de Wolf.
L’attente et le silence caractéristiques finalement essentielles dans la musique de Wagner, transparaissent dans la respiration et les contrastes de la partition la plus célèbre, la Mort d’Isolde transcrite par Liszt. Dans cette pièce, on apprécie la clarté du jeu, le délié du phrasé. Wilhem Latchoumia pense avant tout à la voix et plus exactement à son accompagnement. Cette matière élégante de respirer sans appuyer inutilement les trilles pour faire « ronfler » le piano provoque une émotion accrue lorsque toute l’énergie est sollicitée.
Ce disque se révèle comme un hommage à la voix wagnérienne dont chaque phrase semble désirer l’apparition.

« IL FALLAIT OSER » - Crescendo

Wagner au piano par lui-même et sous le regard des autres !
Décidément, Wilhem Latchoumia n’a peur de rien. Il n’hésite pas à donner une version peu orthodoxe de la troisième sonate de Boulez en présence du compositeur. Villa-Lobos, Ginastera, Harvey, Nono, Cage n’ont guère de secrets pour ce pianiste de 40 ans d’origine martiniquaise. Il fallait oser enregistrer des oeuvres originales de Wagner pour le piano. Certes, Schott a publié l’ensemble de ces compositions en un corpus d’une centaine de pages qui restent rares au concert. De ces partitions de Wagner, Latchoumia retient la Fantaisie en fa dièse mineur, une pièce d’une vingtaine de minutes de 1831 dont Beethoven est indiscutablement le modèle avec quelques réminiscences de Mozart et de Schubert. Il conclut par une courte élégie inédite de treize mesures en la bémol. À côté de ces deux pièces originales, on trouve deux des inévitables transcriptions de Franz Liszt d’après Rienzi et Tristan und Isolde. Tristan reste au centre de l’enregistrement avec des arrangements beaucoup moins connus d’Alfred Jaëll. On tend l’oreille avec la chanson de marin de Gérard Pesson, une commande de la Ville de Paris en 2009. Belle surprise d’entendre harmonisée la voix nue du jeune marin qui ouvre la première scène de l’opéra. Avec ses près de vingt-trois minutes, la paraphrase, quelque peu bavarde, sur la Walkyrie de Hugo Wolf n’était sans doute pas indispensable. Elle occupe la plus longue plage de l’enregistrement. Latchoumia est à l’aise dans ces morceaux de bravoure qui nous donnent un éclairage indirect sur la richesse des harmonies wagnériennes. À part un peu d’ennui chez Wolf, on est fasciné ! Mais on n’oublie pas non plus ce que Glenn  Gould avait fait des Maîtres Chanteurs, de Siegfried et du Siegfried Idyll.

Singulier pianiste que Wilhem Latchoumia : il sert avec autant de bonheur et de charisme la création contemporaine et le grand répertoire. Concevoir des programmes sortant des sentiers battus, telle est la signature du musicien français, qui marque les esprits par sa capacité à instaurer d’emblée une jubilatoire connivence.

Il mène une brillante carrière de soliste, de concertiste et de chambriste en France et à l’international où il se produit sur les scènes les plus prestigieuses. Il collabore avec les plus grands orchestres français et avec des formations musicales internationales de premier plan. Son goût pour la création contemporaine lui vaut les faveurs de compositeurs tels que Pierre Boulez, Gilbert Amy, Gérard Pesson, Philippe Hersant, Michael Jarrell, Jonathan Harvey, Pierre Jodlowski, Francesco Filidei…

Né à Lyon en 1974, Wilhem Latchoumia a obtenu au Conservatoire National de Musique et de Danse de Lyon (classe d’Eric Heidsieck et Géry Moutier) son Premier Prix à l’unanimité, avec les félicitations du jury. Il a terminé sa formation avec Géry Moutier en classe de perfectionnement. Élève de Claude Helffer, il a suivi les master classes d’Yvonne Loriod-Messiaen et de Pierre-Laurent Aimard. Il est titulaire d’une licence en musicologie. Lauréat de la Fondation Hewlett- Packard « Musiciens de Demain » (2004) et du 12e Concours International de Musique Contemporaine Montsalvatge (Girona, Espagne), il a brillamment remporté le Premier Prix Mention Spéciale Blanche Selva ainsi que cinq autres prix du Concours International de Piano d’Orléans 2006.

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