SCRIABINE, RIMSKY-KORSAKOV // Jean-Philippe Collard

Jean-Philippe Collard,

Cet album a plusieurs mérites : contribuer à mettre le Concerto de Scriabine, trop longtemps mésestimé, à sa vraie place et faire découvrir à la plupart des auditeurs celui de Rimski-Korsakov.

15,00 

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Description

Créateur de mondes sonores, Scriabine s’est d’abord inscrit dans le sillage d’un Chopin. Jean-Philippe Collard explore cette veine romantique en mettant en lumière son Concerto pour piano, d’une délicatesse non dénuée de passion, qu’il rapproche de celui de Rimski-Korsakov. Deux œuvres encore négligées du répertoire russe, d’un charme et d’une candeur irrésistibles.

En enregistrant pour la première fois Scriabine, Jean-Philippe Collard investit avec aisance un nouveau répertoire, se concentrant sur le premier style du compositeur russe alors sous influence romantique de Chopin.

Il interprète en finesse son Concerto op.20 avec l’orchestre symphonique de Bilkent impliqué, faisant ressortir de belles sonorités d’une matière orchestrale encore bien sage au regard de la folie à venir du créateur du Poème de l’extase.

En miroir symphonique de cet élan romantique, le méconnu Concerto op.30 de Rimski-Korsakov séduit par la délicatesse de sa forme d’un seul tenant exploitant un thème issu d’une anthologie d’airs traditionnels russes publiée par Balakirev. Enfin, Jean-Philippe Collard s’avère irrésistible dans le meilleur de Scriabine, ses pièces pour piano, notamment dans un savoureux Nocturne op.9 et une captivante Sonate n°4 à l’étrangeté pleinement restituée.

 
 

Alexandre Scriabine

  • Concerto pour piano et orchestre en Fa dièse mineur, op.20 26’34

 

  • Allegro 7‘24
  • Andante 8‘30
  • Allegro moderato 10‘40

 

Bilkent Symphony Orchestra, Emil Tabakov

 

  • Étude en Si bémol mineur, op.8 n°11 : Andante cantabile 3’41
  • Étude en Ré dièse mineur, op.8 no12 : Patetico 2’32
  • Prélude pour la main gauche, op.9 n°1 2’40
  • Nocturne pour la main gauche, op.9 n°2 5’07

Sonate pour piano n°4 en Fa dièse majeur, op.30

 

  • Andante 2’50
  • Prestissimo volando 4’48

 

Nikolaï Rimski-Korsakov

 

  • Concerto pour piano et orchestre en Do dièse mineur, op.30 13’53

 

  • Moderato—Allegretto quasi polacca 6’14
  • Andante mosso 3’51
  • Allegro 3’48
Classica

« Au côté du chef bulgare Emil Tabakov, il signe en effet une interprétation où règnent équilibre et subtilité, la puissance de son toucher n’excluant pas le lyrisme et évoquant Tchaïkovski et Rachmaninov. »

Pianiste

« Jean-Philippe Collard s’avère irrésistible dans le meilleur de Scriabine. »

Jean-Philippe Collard appartient à cette catégorie d’artistes qui se déplacent dans l’espace comme ils jouent : les gestes mesurés effleurent les lumières jusqu’à ce qu’il s’installe devant l’instrument. Le pianiste est venu écouter ceux qui sont venus l’entendre. Sa proposition est celle d’un dialogue sans parole. Juste par le regard puis le son. Une infinité de sons.

Cette connivence si particulière dissimule tout le travail préparatoire d’avant-concert : l’oubli de la nervosité – que les après-midis sont longues avant l’entrée sur scène ! – la domination d’un corps impatient, la canalisation du courage, la maîtrise des ultimes instants avant le saut dans le vide, c’est selon. Il est nécessaire, dit-il, « d’être aspiré par la musique, être apaisé pour retrouver le chemin de la spontanéité et capter le public ». Transmettre et révéler la beauté de la musique dépasse la nature d’une passion : la démarche est de l’ordre de la nécessité vitale pour laquelle il faut se résoudre à partager ses propres émotions, sans désir de conquête en retour. Une offrande, immense, après des centaines de concerts et plus d’une soixantaine d’enregistrements.

« Il faut toucher au cœur et ne pas trop intellectualiser les œuvres labourées depuis des années » affirme aussi l’interprète. Elles composent une prodigieuse récolte, les fruits du romantisme, de Chopin et de Schumann, prolongée jusqu’à Rachmaninov et embellie de deux siècles de musique française.

Tous les mondes sonores de Jean-Philippe Collard sont imprégnés de couleurs, cette « sensation que produit sur l’organe de la vue, la lumière diversement réfléchie par les corps » propose le dictionnaire Littré avec une perception épicurienne inhabituelle dans un tel ouvrage et, pourtant, si familière chez un pianiste qui se dit, précisément, « affamé de couleurs ». Mais pas n’importe lesquelles. Gourmet des pigments, l’artiste sait ce qu’est la nuance en toute chose, lorsque les paysages sonores au tempérament mesuré résonnent dans l’irisation des arpèges et la caudalie des accords. Quand il se remémore son apprentissage auprès de Pierre Sancan, l’amitié de Vladimir Horowitz puis ses rencontres dans le monde entier aux côtés du gotha des chefs et des plus grands orchestres, Jean-Philippe Collard sait qu’il peut tout dire au public. Alors, il a rendu hommage aux dieux des couleurs, ses compositeurs.

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