Le duo Vernet-Meckler s’illustre dans les plus grandes pages symphoniques du tournant des XIXe et XXe siècles français sur l’orgue de la cathédrale de Monaco.
La Danse macabre et l’Adagio de la Symphonie avec orgue de Saint-Saëns, dans une moindre mesure L’Apprenti Sorcier de Dukas, ont de longue date intégré le répertoire des organistes. L’addition des doigts et la maîtrise souveraine des interprètes leur confèrent une richesse que le meilleur des solistes ne saurait égaler.
À côté de ces classiques favoris de la transcription, la Symphonie en Si se pare d’atours orchestraux que Debussy ne prit jamais le temps de lui offrir, tandis que l’Andante de la Symphonie pour orchestre n°1 de Widor et le Scherzo de la Symphonie de Vierne engagent le mouvement inverse d’un retour vers l’instrument de prédilection de leurs auteurs.
Nous sommes frappés par l’extrême ingéniosité des registrations qui collent au plus près de l’orchestre.