13 ROMAIN LELEU & THOMAS LELEU Le récital s’achève avec un air traditionnel du folklore irlandais, Down by the Sally Gardens. De très nombreux arrangements ont été composés pour cet air qui est désormais associé à un poème de l’écrivain et dramaturge irlandais William Butler Yeats. Il est l’un des grands standards de ce répertoire. Avez-vous recherché une sonorité, des timbres spécifiques pour caractériser les origines celtes de la musique ? Romain Leleu : Quels que soient les instruments joués, cette musique demeurera toujours d’essence irlandaise. Nous n’avions aucune envie de modifier l’ensemble par l’ajout d’un musicien invité. Pour cette pièce, j’utilise le bugle [instrument qui possède un son très doux et velouté, largement joué dans le jazz, ndlr] et la mélodie circule ainsi entre nous deux. C’est un clin d’œil à un thème qui nous a plu et même si nous ne sommes pas spécialistes de la musique celte, je pense que nous n’en avons pas trahi l’esprit. Thomas Leleu : Nous nous laissons tout simplement porter par la mélodie. Elle se suffit à elle-même. Quand on joue, on ne pense pas.
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