12 VIRTUOSI L’humour n’est pas absent non plus de votre album avec Tears for Pachelbel du compositeur allemand Christoph Moschberger… Thomas Leleu : C’est grâce à Romain que j’ai connu ce trompettiste. Sa pièce démontre, s’il le fallait, que beaucoup d’éléments musicaux viennent du classique, y compris dans la pop. Ne jamais oublier que l’improvisation est l’une des caractéristiques principales du baroque. De fait, Pachelbel reste… d’actualité ! Autre découverte avec le morceau Beaulieu, que vous avez composé, Thomas Leleu. Avouez que la dimension visuelle sinon “rétinienne” de votre musique nous interroge aussi sur le titre de la partition… Thomas Leleu : Le titre fait référence à un endroit face à la mer dont je tairai la localisation ! Il y a, en effet, un côté contemplatif, un émerveillement devant la beauté de la nature dont je ne me lasse pas. J’avais demandé à Laurent Elbaz, mon arrangeur, que le tuba n’ait pas que le rôle de basse, mais que le morceau soit l’occasion d’un échange, d’un dialogue permanent entre les deux instruments.
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