BEETHOVEN // 5 Sonates pour piano

Michel Dalberto,

Voyager dans l’œuvre de Beethoven, c’est assumer le plaisir de l’ivresse d’une musique en mutation permanente. Celle d’un compositeur certes « classique », mais révolutionnaire à bien des égards, « à l’imaginaire gigantesque » selon les propres mots de Michel Dalberto.

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15,00 

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Description

Le label La Dolce Volta est heureux d’accueillir le pianiste Michel Dalberto. Lauréat du Prix Clara Haskil et du Concours de Leeds, il mène une carrière internationale remarquable au disque comme à la scène où il côtoie les plus grands orchestres et les plus grands chefs.

Il nous convie pour son premier disque chez son nouveau label à un voyage vertigineux dans l’univers de Beethoven avec cinq de ses sonates emblématiques.

Qu’il s’agisse de son contenu ou des incroyables qualités d’interprète de Michel Dalberto, voici un double album qui s’impose comme un point d’entrée indispensable pour qui souhaite découvrir, ou approfondir, le corpus incontournable des sonates pour piano de Beethoven.

 
 

CD 1

Sonate pour piano n°8 en Do mineur, op.13, Pathétique

 

  • Grave – Allegro di molto e con brio 9’19
  • Adagio cantabile 4’37
  • Rondo : Allegro 5’12

 

Sonate pour piano n°12 en La bémol majeur, op.26, « Funèbre »

 

  • Andante con variazioni 7’25
  • Scherzo, Allegro molto 3’11
  • Marcia funebre sulla morte d’un Eroe. Maestoso andante 5’40
  • Allegro 3’05

 

Sonate pour piano n°14 en Do dièse mineur, op.27 n°2, « Clair de Lune »

 

  • Adagio sostenuto 4’58
  • Allegretto 2’48
  • Presto agitato 8’11
CD 2

Sonate pour piano n°23 en Fa mineur, op.57, « Appassionata »

 

  • Allegro assai 10’21
  • Andante con moto 6’20
  • Allegro ma non troppo – Presto 9’01

 

Sonate pour piano n°32 en Ut mineur, op.111

 

  • Maestoso – Allegro con brio ed appassionato 9’11
  • Arietta – Adagio molto semplice e cantabile 16’36

 

 

« Duel entre fugue et sagesse, ombre et lumière, action et contemplation. » - Diapason

Jusqu’ici admiré pour ses Schubert, ses Liszt et ses incursions dans la musique française (Debussy, Fauré, Franck), Michel Dalberto retrouve Beethoven, dont il avait gravé les sept premières sonates, à l’orée de son parcours, pour Erato. Avec un souci aiguë de l’éclairage polyphonique et cette légère distance aristocratique qui est sa signature, il aborde aujourd’hui cinq œuvres phares, qu’il explore jusqu’en leur tréfonds. Le double album est le reflet de deux concerts à Lyon, en février et juin.

Dans la “pathétique” et la “Clair de lune“, le propos très rationnel se double d’une irrésistible générosité de couleurs et de nuances. Dans l’Andante con variazoni de la Sonate op. 26, au lyrisme proche de Schubert, égalité du son, contrôle du rythme, diversité des timbres, et finesse de l’accentuation frôlent la perfection. Dalberto domine à la fois les exigences pianistiques et les significations de l’œuvre.

L’ “Appassionata“, que Beethoven préférait à toutes ses autres sonates, exige des fureurs et une fantaisie à priori éloignées du jeu de notre artiste, dont la sévérité raffinée n’empêche pas une certaine sensualité. Son aisance absolue et son autorité jamais appuyée font oublier ce que sa vision a de partial – dans une sonate qui, certes, reste ouverte à un très large éventail d’options. Mais ne doit-il pas y dépasser le détail ciselé au bénéfice d’un discours plus ample embrassant la grande forme ? Le lyrisme schubertien de l’expression, la transparence mozartienne de la sonorité semblent primordiaux pour Dalberto. Et l’arbre, magnifiquement fleuri, n’occulte jamais l’immensité de sa forêt.

Dans la Sonate op. 111, la volonté d’architecturer n’agit pas au détriment de la poésie et préserve l’implacable tension des arrière-plans. Relançant sans cesse le discours, l’interprète,  parvient à un haut degré de concentration. Tel le compositeur, il accumule les anti-thèses jusqu’au paradoxe, transcendant ce duel entre fugue et sagesse, ombre et lumière, action et contemplation.

« Révolutionnaire. » - Classica

Interpréter aujourd’hui les sonates de Beethoven ? Ivo Pogorelich, le mois dernier, et Michel Dalberto répondent à la question. Accoler ces deux noms peut paraître provocateur. Il n’en est rien. Car si la prise de pouvoir  sur le texte de par Ivo Pogorelich s’impose d’une façon choquante au premier sens du terme, la proposition de Michel Dalberto, convoque une histoire de l’interprétation, en transcendant les époques, les écoles, le solfège en tant que garde-chiourme du temps et des bonnes manières… et elle divisera sans aucun doute.

Dalberto questionne, lui aussi, la position de l’interprète face à la responsabilité du texte musical dans son assimilation, son exécution et, au-delà, sa renaissance après près d’un siècle d’enregistrements. C’est cela et rien d’autre : la musique doit renaître dans la conscience du pianiste comme dans celle d’un auditeur qui ont en mémoire une image mentale des œuvres stratifiée par des années et des années de commerce avec elles.

TECTONIQUE DES PLAQUES

Comment qualifier l’esprit qui anime l’interprétation de Michel Dalberto telle qu’elle m’est apparue à l’issue des trois semaines de vie commune avec ce double album, sinon qu’elle associe en une forge rougeoyante le clavier et l’orchestre, l’épure et le théâtre, la liberté agogique et la pulsation rythmique de phrases nées l’une de l’autre, portées par une oreille harmonique qui entend le fondement du texte et un œil de lynx qui voit les arches lancées par le compositeur. Le pianiste peut bien alors décaler les mains, faire surgir de l’anonymat une ligne, plaquer des accords qui ne sont pas absolument synchrones, déployer une polyphonie mouvante dans une attraction répulsion : tout ceci relève de la tectonique des plaques plus que du solfège. L’Opus 111, l’ “Appasionata” et la n°12 sont à cet égard singuliers et étreignants. Débarrassés de l’idée même de vitesse métronomique, restent des tempos mouvants, des articulations, de séquences, quasi orchestrales, un chant continu et tragique et qui échappent au pianiste qui les fait néanmoins advenir par sa volonté. Claudio Arrau et Wilhelm Furtwängler ne sont pas loin et dans le même temps, Dalberto connaît son Harnoncourt. Voilà pourquoi il est révolutionnaire et ne plaira pas à tous.

« La question de la maturation artistique » - Gang flow

Sonate, du latin sonare qui signifie sonner. Ou composition instrumentale pour soliste ou petit ensemble. Sous ses airs très simples, cette définition de Marc Honegger dans son Dictionnaire du musicien de la sonate est éclairante… Sonner et soliste sont, en effet, les maîtres mots de la question posée par Michel Dalberto dans son disque disponible au label La Dolce Volta.

« Un Beethoven impérial » - Resmusica

Pianiste rare mais dont chaque nouvel enregistrement est un événement marquant, Michel Dalberto revient à Beethoven avec un album regroupant cinq sonates qui nous fait espérer qu’il grave un jour l’intégrale beethovénienne qu’on attend de lui.

Sur un Steinway magnifiquement harmonisé, la vision de Dalberto s’impose en effet, toujours parfaitement construite avec un art consommé des transitions et des progressions, des phrasés agréablement galbés et un sens des couleurs, on pourrait presque écrire de l’orchestration qui force l’admiration. Écoutez la « marche funèbre » de la sonate éponyme, où le piano se fait tambours ou fanfares au gré du pianiste, ou le premier mouvement de l’appassionata à la dimension véritablement orchestrale. Et l’immense opus 111 en impose par sa concentration sans concession et toujours ce parfait étagement des plans sonores qui rend d’une lisibilité constante les alternances de tensions et de détentes qui habitent l’écriture même de Beethoven.

Avec cet album, Michel Dalberto signe un ensemble un peu intimidant mais d’une maîtrise digitale et spirituelle permanente et d’une beauté de toucher qui force l’admiration. En refermant cet album, on se prend à rêver d’une intégrale beethovénienne sous les doigts de Michel Dalberto.

« Fascinant » - Pianiste

Comment renouveler le discours devant des œuvres aussi connues que la Sonate “Clair de lune” et l’”Appasionata”, jouées et rejouées à l’infini, décortiquées et épuisées par des milliers d’interprètes ? Laissons-nous surprendre par le disque fascinant de Michel Dalberto, une exploration à la fois audacieuse et analytique. Le pianiste sort des sentiers battus, s’arrêtant sur un accord poignant dans l’ouverture de la “Clair de lune” ou soulignant les contours rythmiques de l’”Appasionata”, sans jamais perdre de vue le sens de la ligne.
Son phrasé peut troubler, car les envolées typiquement romantiques ne semblent pas l’intéresser. Il faut se débarrasser des attentes conventionnelles afin de se laisser hypnotiser par un discours fiévreux et imprévisible, tragique et humain, où les jeux d’accents et d’articulations deviennent ses outils expressifs.
La vision de Michel Dalberto est tranchante et intransigeante… et on ne s’en lasse pas.

« Classe et élégance » - Lion's Club

Ce ne sont pas les grandes interprétations qui manquent pour ces sonates, sans doute les plus connues de Beethoven. Michel Dalberto nous revient avec cette élégance et cette classe qui n’ont jamais quitté l’artiste. Dans toutes ces pièces, on ne peut qu’apprécier la variété de couleurs et de nuances que seule une longue maturation de ces sonates peut faire ressortir. Celles-ci ont un nom, et pour chacune d’entre elles on ne peut qu’applaudir la manière dont le pianiste nous fait passer le message contenu. Beethoven avait une prédilection pour son Appassionata, qui exige de faire preuve d’une certaine folie interprétative, ce que Dalberto maîtrise ici avec panache.
On ne peut oublier Kempff, mais dans une vision actuelle cette interprétation rejoint les plus grandes.

Né à Paris en 1955, Michel Dalberto intègre à treize ans la classe de Vlado Perlemuter, un des disciples favoris d’Alfred Cortot, au Conservatoire de Paris. Jean Hubeau a également eu une grande influence sur le jeune pianiste.

À vingt ans, il est lauréat du Premier Concours Mozart à Salzburg et reçoit le Prix Clara Haskil à l’unanimité. Le Premier Prix au Leeds International Piano Competition (où il succède à Radu Lupu, András Schiff et Murray Perahia) le consacre en 1978.

Il est alors invité à jouer dans la plupart des centres musicaux européens avec des chefs tels que Erich Leinsdorf, Kurt Masur, Wolfgang Sawallisch, Charles Dutoit, Sir Colin Davis, Yuri Temirkanov ou Daniele Gatti. Les grands festivals l’invitent tels Lucerne, Florence, Aix-en-Provence, Wiener Festwochen, Edinburgh, Schleswig-Holstein, La Grange de Meslay, La Roque d’Anthéron, Newport, Miami, Seattle…

Depuis le début de sa carrière, Michel Dalberto est reconnu comme un des interprètes majeurs de Schubert et de Mozart. Parmi ses autres compositeurs de prédilection figurent Liszt, Debussy, Fauré, Schumann, Ravel.

Chambriste réputé, il joue en trio avec Renaud & Gautier Capuçon, en duo avec Boris Belkin, Vadim Repin, Nikolaj Znaider, Yuri Bashmet, Gérard Caussé, Truls Mørk, Emmanuel Pahud ou en quintette avec les Quatuors Ébène ou Modigliani. Dans le domaine vocal, il a été le partenaire de Jessye Norman, Barbara Hendricks et Nathalie Stutzmann.

Il a depuis plusieurs années acquis une expérience de chef et a dirigé de nombreux orchestres tant en Asie qu’en Europe.

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