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PROKOFIEV // Visions fugitives

Florian Noack,

Le pianiste Florian Noack réalise un saisissant portrait en musique de Prokofiev. Sa prodigieuse virtuosité se joue des provocations percussives de la Sixième Sonateet des éclats rageurs des Études du compositeur russe. L’interprète n’oublie pas non plus que Prokofiev, mélodiste de génie, est capable d’emmener l’auditeur dans les mondes inouïs de ses Visions fugitives.

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Description

Il y a dans le projet de Florian Noack une double volonté. Celle de s’essayer une première fois, au disque, à la musique de Sergeï Prokofiev. Et celle de se détacher de programmes de dissimulation : œuvres rares, violemment personnelles, transcriptions derrière lesquelles l’interprète se cachait jusqu’à présent en espérant qu’on ne le remarque pas trop.

 
 

Contes de la vieille grand-mère, op.31 (1918)

 

  • Moderato 2’25
  • Andantino 1’13
  • Andante assai 2’54
  • Sostenuto 2’55

Quatre Études pour piano, op.2 (1909)

 

  • Allegro 2’24
  • Moderato 2’57
  • Andante semplice 3’39
  • Presto energico 1’30

Visions fugitives, op.22 (1917)

 

  • I. Lentamente 1’07
  • II. Andante 1’33
  • III. Allegretto 0’54
  • IV. Animato 0’55
  • V. Molto giocoso 0’26
  • VI. Con eleganza 0’26
  • VII. Pittoresco 2’01
  • VIII. Comodo 1’20
  • IX. Allegro tranquillo 1’11
  • X. Ridicolosamente 1’09
  • XI. Con vivacità 1’15
  • XII. Assai moderato 1’14
  • XIII. Allegretto 0’36
  • XIV. Feroce 1’09
  • XV. Inquieto 0’56
  • XVI. Dolente 2’04
  • XVII. Poetico 1’16
  • XVIII. Con una dolce lentezza 1’37
  • XIX. Presto agitatissimo e molto accentuato 0’51
  • XX. Lento 2’52

 

Sonate n°6 en La majeur, op.82 (1940)

 

  • Allegro moderato 8’02
  • Allegretto 4’30
  • Tempo di valzer lentissimo 7’42
  • Vivace 7’08

 

« L'ART DU CONTE » - Le Figaro

Personnalité complexe que celle de Sergueï Prokofiev. Le compositeur a souvent intrigué interprètes et commentateurs. Était-il vraiment le rebelle, âpre et cassant, si souvent décrit ? Ou ce tempérament sarcastique cachait-il une part de lyrisme et de mélancolie ? C’est la question posée par son legs artistique, tout entier empreint de cette dualité.
Á seulement 29 ans, le pianiste Florian Noack l’a parfaitement compris. Pour son deuxième album chez La Dolce Volta, le jeune Belge a choisi de s’intéresser exclusivement au compositeur russe, devenu l’un de ses objets de fascination à 13 ans. Un portrait à son image : contrasté mais authentique. Inquiet et lumineux. Tendre mais incisif.

Là où beaucoup auraient ouvert ce récital monographique avec une œuvre virtuose les mettant en valeur, Noack a préféré une entrée en matière pleine de candeur, avec les rares Contes de la vieille grand-mère. Quatre pièces courtes, composées au début vie ses années d’exil, dominées par une certaine nostalgie. Un opus que d’aucuns perçoivent par erreur comme anecdotique, mais dont Noack, derrière son apparente simplicité, a su démêler la profondeur et la mélancolie. S’appuyant sans doute sur ses propres souvenir : ceux des chants cosaques que lui chantait sa grand-mère alors qu’il était enfant.
Une nostalgie qui contraste fortement avec l’éruptive Étude n°2 qui suit, elle-même contrebalancée par les Visions fugitives. Vingt miniatures nimbées de mystère, qui résument à elles seules la personnalité impénétrable compositeur, capable d’embrasser avec la même puissance poétique l’univers le plus féérique comme le plus mordant.
Ce mordant, sous les doigts de Florian Noack, trouve toute sa légitimité dans la première des sonates dites “de guerre” qui referme l’abus : la Sonate n°6 dont il livre ici une vision d’une grande lisibilité, parfois même retenue, semblant insister davantage sur la nature inquiète de l’œuvre que son côté spectaculaire.

Confirmation qu’il a bien chez Noack, élève du compositeur et pianiste russe Vasily Lobanov, lecteur inconditionnel de Gogol, un atavisme russe.

« FLORIAN NOACK AU PAYS DE BABA YAGA » - Qobuz

“Tôt séduit par l’âpreté de la musique de Prokofiev, dont le piano percussif sied à l’adolescent bouillant qu’il est, le maintenant presque trentenaire Florian Noack enregistre le compositeur… mais en puisant à la veine tendrement nostalgique de son catalogue plutôt qu’à ses accès plus violemment romantiques.”

« CONTES ET BOMBES » - Artamag'

“Adolescent, Florian Noack eut la révélation de Prokofiev en voyant Severin von Eckardstein jouer le Deuxième Concerto lors de la finale du Concours Reine Elisabeth, cette alliance de grâce et de fièvre le subjugua, et devait induire chez le jeune pianiste en devenir un tropisme russe assumé.

Le voici donc chez lui ici, composant un album où se contrastent les fines fantaisies, l’univers déconcertant des Visions fugitives qui veulent un piano arachnéen et coupant comme du verre et des couleurs précises, pour ainsi dire exactes, avec la plus explosive des trois sonates de guerre, la Sixième, dont Prokofiev assaisonne l’Allegro moderato de bombes avant de déployer un blues étrangement voluptueux dans le Tempo di valzer.

Il y a des pianistes Prokofiev et d’autres non. La technique doit être trempée, le jeu fusant, les registrations très claires, la polyphonie plus envolée que sculptée, les rythmes brefs, on croirait que je décris le jeu de Florian Noack, l’adéquation est donc parfaite autant dans la Sonate (dont d’ailleurs le Tempo di valzerest absolument chorégraphique, plus du tout le blues que certains y font entendre), où il préfère aux facilités percussives tout un certain imaginaire sonore subtilement réalisé, qu’au long des Visions fugitives, respirations entre grâce et violence d’une singulière diversité sous les doigts du jeune homme.

Le disque s’ouvre par les Contes de la vieille grand-mère, quatuor de récits mystérieux où Prokofiev sait être tendre, il faut le faire entendre comme le fait Florian Noack, sotto voce, avec cet art des effets de timbre dont il est maître et qu’il déploie aussi dans les Quatre Etudes Op. 2, recueil génial où déjà toute la grammaire du compositeur jaillit comme une source vive et qu’il joue avec un brio fou, de son grand son raffiné. Album magnifique.”

« SOMPTUEUX » - Concertclassic.com

D’un voyage l’autre … Un peu plus d’un an après son très remarqué « Album d’un voyageur » (LDV43), grand tour d’Europe musical réunissant œuvres originales, arrangements et transcriptions, Florian Noack invite à un nouveau voyage, cette fois limité à un unique compositeur : Prokofiev. Le Russe est un auteur bien connu des mélomanes et largement fréquenté par les interprètes ; c’est là chose nouvelle dans le parcours discographique d’un insatiable découvreur qui a jusqu’à présent privilégié le répertoire rare (Liapounov entre autres) et la transcription.

Evidence (que tous les musiciens n’ont hélas pas à l’esprit … ) : un disque réussi, il en va de même pour un concert, cela commence par un programme cohérent. L’enregistrement du jeune artiste belge s’avère exemplaire de ce point de vue et embrasse l’univers pianistique de Prokofiev dans toute sa variété, de la simplicité des Contes de la vieille grand-mère op. 31 à l’effroyable difficulté des 4 Etudes op. 2 et de la Sonate n°6. Merveilleux narrateur que Noack : sous ses doigts les Contes op. 31 semblent sortir d’une mémoire très ancienne. On ne résiste pas un instant à l’atmosphère tendre, mystérieuse, sombre voire inquiétante parfois aussi qu’il installe au fil de ce cahier trop peu joué. Une prégnante interprétation qui rend plus saisissant encore le jaillissement, formidablement dominé, implacable et exempt de tout effet de manche, des Etudes op. 2 nos 1, 3 et 4, ou le subtil art de coloriste à l’œuvre dans la complexe texture du n° 2.

Palette sonore éblouissante de variété, sur laquelle le pianiste trouve toujours la teinte juste pour saisir ensuite, avec une acuité rare, les atmosphères contrastées des Visions Fugitives. Un kaléidoscope poétique déployé avec autant de simplicité que d’évidence, que l’interprète ait affaire aux éthers moirés de certaines pièces, ou à d’autres, bien plus féroces ou mordantes.
Survient enfin la Sonate n° 6 (1939), moment sûrement le plus singulier du disque. L’Opus 82 a fait l’objet d’approches très chargées de métal guerrier, parfaitement justifiées compte tenu du contexte historique dans lequel l’ouvrage naquit. Reste que propre des chefs-d’œuvre est d’offrir une multitude de choix interprétatifs. Face à une partition que l’on qualifie volontiers de « barbare », Noack opte pour une voie autre, qui insiste d’abord sur la dimension profondément classique de la pensée et de l’écriture de Prokofiev ; il signe une version, assumée de la première à la dernière note, dont la lisibilité, la modernité, l’objectivité, la dimension anti-spectaculaire aussi, surprennent autant qu’elle captivent.

Une fois de plus, la musique russe réussit à l’artiste.

« ADMIRABLE » - Pianiste

“Un an après son “Album d’un voyageur”, Florian Noack signe une réussite prodigieuse. Programme tout en contrastes ici encore, mais avec un seul compositeur, cette fois : Prokofiev.
Du dépouillement des Contes de la vieille grand-mèreaux rares et électrisantes Études op.2 ou à la Sonate n°6, en passant par le saisissant miniaturisme des Visions fugitives, l’interprète montre une fois de plus ses affinités avec la musique russe. Virtuosité fulgurante mais bien comprise : le feu, le mordant et les couleurs de son jeu fuient l’effet pour se concentrer sur une approche très narrative et caractérisée.
Un disque admirablement construit qui vous happe à la manière d’un “il était une fois”… et ne vous lâche plus !”

« UNE VARIÉTÉ DE COULEURS RARES » - Diapason

Le jeu souple et acéré de Noack détaille chaque note avec une exactitude poétique, une précision rythmique et une variété de couleurs rares.

Il faut beaucoup d’esprit pour restituer, avec la même aisance technique, des aspects aussi différents et divergents du piano de Prokofiev. Tout en se voulant sobre, Florian Noack déploie une large palette de nuances dès les nostalgiques Contes de la vieille grande-mère, écrits aux États-Unis après l’émigration du compositeur en 1918. Il sauve presque les radicales et agressives Études op.2 (1909) de toute trace d’académisme sous-jacent… et des séquelles de Rachmaninov, et du premier Scriabine.

Les vingt pièces brèves du cycle des Visions Fugitives (1915-1917), aux caractères les plus diversifiés et condensés, ont d’autres exigences. Elles oscillent sans cesse entre ébauche improvisée et extrême finitude, légèreté et profondeur. Le jeu souple et acéré de Noack détaille chacune avec une exactitude poétique, une précision rythmique et une variété de couleurs rares. Des climats sourdement angoissés rôdent sous le lyrisme épuré du kaléidoscope.

Sommet de la série des neufs sonates, de pair avec la 8e, la 6e, en la mineur (1939-1940) […] Florian Noack offre à cette architecture ambitieuse, à la fois barbare et raffinée, une clarté admirable des plans et de la polyphonie. La variété d’articulation, fantasque et et fantastique, et la légèreté de toucher servent des humeurs changeantes. […] Cette lecture stricte, rigoureuse et virtuose ne subjugue pas d’emblée mais elle nous tient en haleine, dans chacun des quatre mouvements, par la mise en valeur de leur perfection structurelle et par une appréciable séduction.

« LA RICHE SONORITÉ DE FLORIAN NOACK » - Classica

Le discours imagé et la sonorité riche de Florian Noack subjuguent !
Les pièces de caractère sont incontestablement le point fort du pianiste belge Florian Noack, qui, avant ses 30 ans, nous a enchantés par deux disques Liapounov et ses propres transcriptions. Son discours imagé et sa sonorité riche subjuguent une nouvelle fois dans ce programme Prokofiev. Des cycles de courtes pièces forment la partie principale du disque, choix judicieux tirant le meilleur de son jeu et posant un regard original sur le compositeur. La nostalgie de l’exilé vibre dans les Contes de la vieille grande-mère, dits avec simplicité et charme. L’abondante énergie des années de jeunesse déborde dans les Études, trempées de couleurs automnales qui rappellent, comme dans les Visions fugitives, le romanticisme oriental de Rachmaninov. […]

Florian Noack transforme la sonate [ Sonate n°6 ] en une danse rythmique dont la clarté martelée, malgré des moments d’immense lyrisme, tient sa menace à distance. Si le piansite dissimule certains aspects de cette musique, il en dévoile toutefois une vision pleine d’éloquence et de musicalité.

« MONTAGNE RUSSE » - Musikzen

Entre rigidité et pyrotechnie, le vertige Prokofiev selon Florian Noack

Florian Noack revient en terre russe avec le Prokofiev si versatile des Visions fugitives des années 20, combiné à celui, hardi et radical, de la 6ème sonate, premier volet d’une triade « des années de guerre ». Que l’on ne cherche pas dans ces Visions fugitives un art de la suggestion, comme pourrait le laisser croire le titre, mais bien plutôt un catalogue d’expressions variées. Vingt pièces brèves, dont il faut, au-delà d’une savoureuse pyrotechnie, apprécier les mélodies subtiles – que l’interprète, par excès de rigidité, ne parvient pas toujours à restituer.
En revanche, il paraît plus à l’aise dans l’élégie feutrée des Contes de la vieille grand’mère, de la même époque. Partition majeure de l’album, la Sonate n° 6 retrouve sous ses doigts la charge vertigineuse voulue par le compositeur, distribuée dans un piano halluciné (I), théâtral (II), abattu (III) et grimaçant (IV) – que renforce une main gauche autoritaire.

« UN JEU PERCUSSIF » - Toute la culture

Comme toujours chez la Dolce Volta la pochette est soignée. Le programme aussi. Le presque trentenaire pianiste belge Florian Noack propose un parcours balayant toute la carrière de Prokofiev, depuis les premières Etudes pour piano et les Visions fugitives jusqu’à la puissante Sixième Sonate.
Un jeu nuancé et personnel, percussif et évocateur à la fois, esquissant les moindres ressacs de l’inspiration du compositeur russe.

« SAUVAGERIE ET AUDACE RYTHMIQUES » - Télérama

Sur un Steinway D-274 aux graves profonds, préparé par Catherine Kuhlmann, le jeu de Florian Noack passionne en beaucoup d’aspects. Quatre études recèle un Allegro brillant mais secret, non entièrement dévoilé par l’interprète qui excelle à rendre le côté quasi-harpistique du Moderato suivant. Dans Visions fugitives, plus musicien que pianiste si l’on peut dire, il apporte nuance et délicatesse à des épisodes inattendus (Allegro tranquillo, Ridicolosamente, etc.). Contes… renforce la conviction d’entendre un as de l’intériorité plutôt que de l’effet, un élégant qui ose frôler l’austérité (Andante assai). Enfin, son approche de la rude Sixième se pare de mystère. Conteur raffiné et mature (Allegro moderato), Noack maîtrise relief (Allegreto) et fluidité, même dans le fragmentaire (Tempo di valzer lentissimo).
En décernant à cet enregistrement une Anaclase!, notre rédaction salue les nombreuses qualités de son architecte.

Le pianiste belge Florian Noack s’est très vite distingué par l’originalité de ses programmes, par sa passion à défendre les œuvres rares du répertoire, et par la virtuosité de ses transcriptions d’œuvres orchestrales.

 

Il a été récompensé par l’ECHO Klassik (Jeune Artiste de l’Année), le Diapason d’Or de l’année, l’Octave de la Musique (Artiste de l’Année) et l’International Classical Music Award.

 

Sa carrière l’amène à se produire dans de nombreux festivals en Europe, en Chine, aux États-Unis, au Japon, en Corée du Sud et au Mexique.

 

Florian Noack est également lauréat de nombreux concours internationaux, dont le Concours International Robert Schumann, le Concours International de Cologne et le Concours International Rachmaninov pour jeunes pianistes.

 

Il est invité par l’Orchestre Royal Philharmonique de Liège, l’Orchestre National d’Île-de-France, l’Orchestre National de Belgique et l’Orchestre Royal de chambre de Wallonie.

 

Florian Noack s’est formé aux Musikhochschulen de Cologne et de Bâle, auprès de Vassily Lobanov et de Claudio Martínez. Il a également travaillé avec Ferenc Rados et Rita Wagner.

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