BEETHOVEN, SCHUMANN
Point commun des deux œuvres de ce disque : des titres équivoques. En effet, le Concerto « L’Empereur » de Beethoven n’a été composé à la gloire d’aucun souverain et les « Danses des compagnons de David » de Schumann sont une série de pièces tantôt rêveuses tantôt rieuses, calmement mélancoliques ou joyeusement effrénées. S’ils portent à l’évidence le sceau du chef-d’œuvre, le cycle forme un des articles essentiels de la charte du piano romantique.
La pianiste coréenne Hyo Joo Lee et le Musikkollegium Winterthur dirigé par Douglas Boyd offrent une version impériale du plus majestueux des concertos de Beethoven. L’œuvre brille
par son autorité naturelle, qui en fait le chef de file des concertos romantiques à venir.