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Deux autres mains, celles de Clément Lefebvre, viennent se joindre aux vôtres dans Ma mère l’Oye , qui conclut votre intégrale par une touche de merveilleux… L’auteur de L’Enfant et les Sortilèges était-il resté un grand enfant, à en juger par la foule de bibelots et de jouets qui peuplent les pièces de son Belvédère à Montfort-l’Amaury ? Le portrait de Maurice Ravel aurait été incomplet sans l’album de Ma mère l’Oye . On touche avec lui à ce regard vers l’enfance qu’il aimait, à cette naïveté, cette simplicité, cette capacité d’émerveillement si attachantes qu’il a su si poétiquement et si tendrement mettre en musique. Ma mère l’Oye est une féérie, célébrée non sans solennité : Le Jardin féérique dans sa profondeur et sa pureté en est la lumineuse apothéose.

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