MENDELSSOHN // Intégrale de l’Œuvre pour violoncelle et piano

Gary Hoffman,

En dehors des symphonies, des pièces pour piano et des concerti, Mendelssohn reste un compositeur peu illustre et souvent oublié en matière de musique de chambre.

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Description

Comparée à celles de Beethoven, Schubert, Schumann ou Brahms, la production de Mendelssohn demeure trop négligée dans le panorama de la musique de chambre germanique du vingtième siècle, à l’exception évidemment du fameux Octuor à cordes en mi bémol majeur op. 20, coup de génie d’un adolescent de seize ans. Le legs chambriste de l’auteur de la Symphonie « Italienne » regorge pourtant de trésors, parmi lesquels des ouvrages pour violoncelle et piano qui marquent une étape d’importance dans la littérature de l’instrument à archet.

Amis intimes depuis 1986, le violoncelliste Gary Hoffman et le pianiste David Selig aiment profondément Félix Mendelssohn et partagent l’idée qu’il demeure largement sous-estimé. Sa musique les accompagne et reconnaissent volontiers que cela a été une grande chance pour eux que de pouvoir enregistrer une musique qu’ils vivent depuis longtemps ensemble et donnent régulièrement en concert.

 
 

Sonate n°2 en Ré majeur, op. 58

 

  • Allegro assai vivace 7’37
  • Allegretto scherzando 5’08
  • Adagio 4’39
  • Molto allegro e vivace 6’35

 

  • Variations concertantes en Ré majeur, op. 17 8’16

 

  • Albumblatt 1’55

 

  • Romances sans paroles en Ré majeur, op. 109 4’05

 

Sonate n°1 en Si bémol majeur, op. 45

 

  • Allegro vivace 11’59
  • Andante 5’56
  • Allegro assai 5’57

 

« UNE MAGNIFIQUE INTÉGRALE ! » - Classica

La plupart des interprètes proposant l’œuvre complète pour violoncelle et piano de Mendelssohn construisent leur enregistrement autour de la Sonate opus 58 et complètent avec les autres “petites” partitions.

Gary Hoffman et David Selig arrivent au résultat inverse : ce sont les œuvres moins réputées qui sont le mieux défendues.

Ainsi, ils proposent une Sonate très romantique.

Le dynamisme, voire l’humour, surviennent avec les Variations Concertantes. Les artistes hissent la partition à un niveau d’intérêt rarement entendu, tout comme la Sonate opus 45, habituellement bavarde, mais qui trouve ici sa version de référence à même d’en livrer toutes ses qualités mélodiques et rythmiques, toute son énergie communicative.

« UNE INTERPRÉTATION FOUGUEUSE ET PUISSANTE » - Diapason

Gary Hoffman aborde ces pages rêveuses ou effervescentes avec une sobriété, un sérieux rendant justice à la générosité mélodique du compositeur.

Le duo grave de beaux moments, comme la fragilité du chant dans la partie médiane de l’Andante de l’opus 45, ou l’élégance aristocratique de la Romance opus 109.

« Á AIMER SANS MODÉRATION » - Valeurs actuelles

On aimera sans modération l’association formée par le violoncelliste Gary Hoffman et le pianiste David Selig, dans ce riche programme.

Tout est spontané : les accentuations semblent toujours naturelles, le dialogue des instrumentistes respecte un délicat et précieux équilibre et la vision d’ensemble qu’ils défendent est cohérente.

Le Très lent est davantage articulé autour de la variation d’intensité lumineuse des différents motifs que sur l’étonnante et très improvisée manière de jouer sur l’élément rythmique, à la différence de l’enregistrement de leurs aînés en 1984 – d’une certaine manière plus « français » dans ce mouvement. La pétulante conclusion (Vif et agité) sait garder les pieds sur terre, malgré l’invitation au démonstratif et à l’épate. La précision quasi géométrique des figures giratoires fend l’armure avec une ivresse communicative.

Pour ne rien gâcher au plaisir de l’écoute, précisons que le label La Dolce Volta renoue avec la tradition trop rare du bel objet avec un livret fort bien illustré et remarquablement écrit.

« LA BELLE MUSIQUE ! » - Concertonet

Excellente idée que d’avoir confié à Gary Hoffman et David Selig une intégrale de l’œuvre pour violoncelle de Mendelssohn, dont la production chambriste hormis l’Octuor et les Quatuors, demeure assez méconnue.

Si le joyau en est sans nul doute la magistrale Seconde Sonate, les interprètes s’amusent dans les juvéniles Variations concertantes, chantent à plein poumons dans la Romance sans paroles en ré, investissent avec chaleur la Première Sonate et n’omettent pas un très bref Feuillet d’Album.

« FÉLIXITÉ » - L'Est républicain

Il était temps. Grand temps qu’une maison de disque française donne à entendre le violoncelliste canadien Gary Hoffman.

La Dolce Volta l’a fait.

Il était grand temps que les partitions de Félix Mendelssohn Bartholdy résonnent sur nos platines parfois trop frileuses autrement qu’avec la Marche nuptiale ou l’Octuor. Allez; il est enfin venu le temps de découvrir l’oeuvre pour violoncelle et piano de celui que l’antisémitisme du IIIe Reich avait relégué à d’ignobles oubliettes.

Avec son grand ami et complice, le pianiste David Selig, Hoffman qui fut à l’école de l’immense Kanos Starker, se veut le défenseur convaincu et convaincant de Mendelssohn, “aussi grand que Schumann, Bach, Beethoven et Mozart ; ses oeuvres sont parfaitement écrites, et physiquement jouissives, sa vision poétique, ample et moderne”.

Le CD est à acquérir impérieusement.

« UN REMARQUABLE DUO » - L'éducation musicale

Mendelssohn s’est peu livré au genre de la musique de chambre. Ses pièces pour violoncelle et piano sont quasi absentes des concerts et du catalogue enregistré. Deux sonates et quelques pages isolées, de quoi former la matière d’un CD. Les sonates offrent une construction classique, équilibrée. La première (1838), possède un intimisme presque schubertien, et ses trois mouvements organisent un dialogue alerte entre les deux partenaires. Le foisonnement thématique, quoique maîtrisé, de l’allegro, laisse place à un travail raffiné, finement rythmé, à l’andante, et à un finale éloquent, bien chantant au violoncelle, pour une conclusion toute en douceur. La seconde (1843), est plus exubérante dans ses quatre parties bien contrastées. Son vivace initial est extrêmement séduisant dans l’urgence du cheminement et le rôle flatteur dévolu au violoncelle. L’allegretto scherzando est délicatement agité. L’adagio, après une longue introduction arpégée du piano, offre au violoncelle une belle cantilène suave, d’abord en forme de choral, puis s’engageant dans un récitatif passionné, qui s’affirme dans une ample montée, pour s’achever calmement. Une attaca introduit le molto vivace final, fougueux, sautillant de joie. Les quelques pièces isolées montrent les mêmes caractéristiques d’équilibre, en particulier les Variations concertantes op. 17, qui dévoilent déjà des traits originaux, tels les pizzicatos du cello sur un accompagnement scandé du piano, et des oppositions dynamiques. La Romance sans parole op. 109, la seule dédiée à cette formation d’un genre autrement bien représentée au seul piano, est riche et pudique.

Vainqueur du 3e concours  Rostropovitch de violoncelle de la Ville de Paris, en 1986, Gary Hoffman offre une sonorité ample et poétique, au soutien de ce qu’il considère comme des « œuvres parfaitement écrites, et physiquement jouissives ». Le piano de David Selig est la fluidité même, et d’une grande sensibilité lyrique. Un remarquable duo.

« UN JEU RESPLENDISSANT » - Crescendo

En dehors des symphonies, des pièces pour piano et des concerti, Mendelssohn reste un compositeur peu illustre et souvent oublié en matière de musique de chambre (hormis son Octuor op. 20).

Au disque, à côté des sonates de Franck, Beethoven, Mozart, Brahms et autres, Mendelssohn ne parvient pas à émerger. Pour cette parution, Gary Hoffman et David Selig rendent au duo violoncelle/piano de Mendelssohn leurs lettres de noblesse. La Sonate n°1 de 1838 est composée neuf années après les Variations concertantes op.17. Le style est encore classique teinté d’un lyrisme poignant. Son frère Paul, à qui Félix dédie l’œuvre, ne l’apprécie que très peu. Pourtant violoncelliste amateur, aucune note ne trouve grâce à ses yeux. Quatre ans d’attente pour la Sonate n°2, plus extrovertie, moins conventionnelle. Quatre mouvements de grande forme dans une structure toujours aussi aboutie. Ecrite pour le Comte et mécène russe Mathieu Wiekhorski (pour info, Hoffman joue d’un Amati de 1662 ayant appartenu au mécène), la palette de couleurs et dynamiques dans un ton passionné est ravissante. Mélodie développée avec fluidité tandis que chaque instrument domine et/ou est accompagnateur. Le Scherzo est fin, délicat, dans une rythmique souple. Chaque incise est gracieuse, chantante et certains enchaînements harmoniques démontrent le génie du compositeur par son sens de la phrase musicale comme un souffle. Les Variations concertantes usent davantage d’une écriture classique à la Mozart. Sur un thème relativement simple, huit variations contrastantes se succèdent. A peine âgé de 20 ans, la jeunesse et la naïveté se décèlent encore dans certaines cellules. Œuvre chantante et simple jouée avec légèreté par les deux artistes. Le matériau respire et s’enchaîne avec aisance. Vibrato soigné sans aucun romantisme écervelé (hormis le dernière variation, plus passionnée). Comme une courte transition, l’Albumblatt ponctue le disque d’une longue phrase souple et harmonieuse. Si Mendelssohn écrit de nombreuses Romances sans paroles pour piano, une seule subsiste aujourd’hui pour violoncelle et piano. Discours linéaire et pur ponctué de dynamisme à certains endroits.

Le jeu de Hoffman est resplendissant, très proche de la pensée de Mendelssohn. Accompagné par un piano particulièrement attentif, le violoncelliste peut se permettre une construction mélodique très intime. Le piano de Selig est précis, fin et ne dépasse à aucun moment son collègue, en dehors des parties solistes, rudement bien menées.

La musique de chambre de Mendelssohn est enfin mise à l’honneur !

 

Gary HOFFMAN

 

La plénitude de la sonorité, une technique parfaite, une sensibilité artistique exceptionnelle caractérisent le style de Gary Hoffman.

Gary Hoffman fait ses débuts au Wigmore Hall de Londres dès l’âge de 15 ans. C’est ensuite New York qui l’accueille. A 22 ans il devient le plus jeune professeur de la célèbre école de musique de l’Université d’Indiana. Premier Grand Prix Rostropovitch à Paris, en 1986, il commence alors une carrière internationale et se produit avec les plus grandes formations, dans de célèbres salles en récital et est fréquemment invité dans de prestigieux festivals.

S’il affectionne le grand répertoire classique pour violoncelle, Gary Hoffman n’en dédaigne pas pour autant la musique contemporaine, dont il est un porte-parole engagé. Ainsi, des compositeurs tels que Graciane Finzi, Renaud Gagneux, Joël Hoffman, Laurent Petitgirard, Dominique Lemaître, pour n’en citer que quelques uns, lui ont dédié leurs concertos.

Invité régulier de la Lincoln Center Chamber Music Society à New York, il est un chambriste remarquable et très demandé.

Gary Hoffman a enregistré pour BMG (RCA), Sony, EMI, Le Chant du Monde.

Installé depuis 1990 à Paris, Gary Hoffman joue sur un Nicola Amati de 1662 ayant appartenu à Leonard Rose.

 

David SELIG

 

Artiste rare et éclectique, David Selig se produit avec des artistes comme Felicity Lott, Christianne Stotijn,et son complice Gary Hoffman, avec lequel il a enregistré en « live » l’intégrale des sonates de Beethoven, pour Arte Vidéo (disponible en décembre).

Il joue dans les plus grandes salles de concert (Concertgebouw, Carnegie Recital Hall, Théâtre des Champs Elyées).

Il est depuis 2011 professeur d’accompagnement au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon et donne régulièrement à travers le monde des master-classes de piano, de mélodie et de musique de chambre.

Né à Melbourne, en Australie il apprend dès l’âge de 6 ans le piano (et peu après le violoncelle, les percussions.)

Venu en Europe, il s’installe à Paris en 1976 et étudie au Conservatoire National sous la direction d’Aldo Ciccolini.

Après des premiers prix de piano, de musique de chambre et d’esthétique musicale, il se perfectionne auprès de Geoffrey Parsons et de Guido Agosti. Il est lauréat des concours internationaux de Sydney et de la Haye (concours d’accompagnement), ce dernier lui permettant des rencontres avec des artistes renommés tels Elly Ameling, Jard van Nes…

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