DVOŘÁK // Quatuors n° 10 & 11

Quatuor Talich,

Retour vers le futur…

12,00 

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Description

Paris découvre en 1975 les quatre archets tchèques du Quatuor Talich, médusé par la profondeur de leur harmonie et le propos de leur chant. Le disque suivra une  année plus tard : sujet Antonín Dvořák, objet le Quatuor « Américain ». Interprétation devenue mythique…
Depuis les Talich se sont caractérisés au disque et au concert – à travers leurs formations successives – par un ton spécifique, une sonorité particulière qui ont toujours retenu l’attention.
Leur jeu poétique, lyrique, subtil et tendre, revient enfin à Dvořák avec ses Quatuors nos 10 et 11. À l’époque,  ces deux  œuvres connurent un vrai succès populaire. Elles furent jouées dans toute l’Europe, conférant à leur auteur la réputation d’être l’un des plus importants compositeurs de musique de chambre de son temps.

Le Quatuor Talich nous propose de découvrir et d’apprécier ces deux chefs-d’œuvre injustement éclipsés par la renommée du Quatuor « Américain ».

 
 

Quatuor à cordes n°11 en Do majeur, op.61

 

  • Allegro 10’54
  • Poco adagio e molto cantabile 7’03
  • Scherzo. Allegro vivo 6’59
  • Finale. Vivace 6’49

 

 

Quatuor à cordes n°10 en Mi bémol majeur, op.51

 

  • Allegro, ma non troppo 14’32
  • Dumka. Andante con moto 7’18
  • Romanza 8’06
  • Finale. Allegro assai 8’06

 

« LE SON DORÉ DES TALICH » - Artamag'

La nouvelle formation emmenée par Jan Talich revient à Dvořák pour les quatuors en mi bémol majeur et en ut majeur, pas si courus que cela au disque hors intégrale.

Merveille, le mi bémol, si lyrique, si tendre, respire ici avec une poésie entêtante, tout en nuances, et la finesse du jeu fait entendre toute la complexité harmonique que Dvořák met à son quatuor. Sommet, la Dumka, où le son doré des Pragois invite tout un automne.

Mais l’Op. 61, qui se souvient si souvent de Beethoven, n’est pas en reste, incarné avec subtilité, chanté large et intense jusque dans ses ponctuations interrogatives. Et une fois encore le son des quatre amis, beau, rayonnant, tendre, m’émeut, comme à rebours des jeunes ensembles tchèques qui jouent anguleux en croyant être modernes.

Ici Dvořák parle, dans son plus intime certes, mais il nous conduit aussi vers les paysages rêvés qui ont nourri sa veine lyrique si singulière.

Bonheur supplémentaire, les Talich sont enfin captés dans la réalité de leur sonorité, souple, élégante, un rien viennoise par cet hédonisme des archets. Le son doré, à l’image de Prague, rien moins.

« UN TEINT CARACTÉRISTIQUE AVEC UN FOND D'AMERTUME » - Diapason

Ni tout a fait le même, ni tout à fait un autre. En un demi-siècle d’existence, le Quatuor Talich a plusieurs fois changé de membres, mais pas d’âme. Ainsi demeure ce timbre caractéristique, plutôt court avec un fond d’amertume, et ce style qui place les « quinquagénaires » dans la tradition Mitteleuropa.

Sous leurs archets vigoureux, chaque mouvement des Quatuors nos 10 et 11 de Dvorak semble jaillir d’une coulée continue : en un seul tenant et toujours chaud à cœur. Cela réussit plutôt à l’Opus 51, le plus résolument slave des deux. Simple et sans chichis, il s’accommode bien de l’élégante rusticité du geste.

« AVANT ET APRÈS LE QUATUOR AMÉRICAIN » - Concertonet

Des quatorze Quatuors de Dvorák, on ne connaît guère que le Douzième «Américain».
Les Talich démontrent, s’il en était besoin, que les autres méritent de sortir de l’ombre, notamment les quatre qui l’entourent. Chaleur et la délicatesse des Talich caractérisent de Dvorák symphonique.

« TIRAILLEMENTS » - Musikzen

Le Quatuor Talich entre Dvorak côté est et Dvorak côté ouest

Un demi-siècle et quelques mercatos (de musiciens, de personnel technique) plus tard, le Quatuor Talich dernière manière revient encore une fois à ses fondamentaux : lesQuatuors à cordes de Dvorak. Le changement de lieux et d’équipe n’est peut-être pas étranger à l’impression contrastée que l’on ressent à l’écoute de ces deux Quatuors (n° 10 et 11) précédant de l’illustre « Américain » (n° 12) et un peu trop restés dans l’ombre celui-ci. Furieusement tchèque, commandé au compositeur par une formation (le Quatuor Florentin) désireuse de prolonger le succès de la Dumka (genre musical pensif) du Sextuor en la majeur, le 10ème Quatuor trouve les Talich à leur meilleur : sonorités douces-amères, sentimentalité pas plus retenue qu’il ne faut, formidable unité de style. Dans le 11ème au contraire, où le naturel tchèque ne transparait que dans le final après trois mouvements schuberto-beethovéniens, ils peinent (ou ne cherchent pas) à élargir le propos, à l’universaliser. Une attitude  tempérée, tout de même, dans l’ « héroïque » Allegro initial, par les grandes manières dont les Talich ne se départissent jamais.

Le Quatuor Talich, une âme de Bohême…

 

« Le Conservatoire de l’Europe » … C’est ainsi que l’on nomma, autrefois, la Bohême. Au cœur de l’Europe centrale, un peuple se dédia tout entier à l’art du chant. Au XIXe siècle, lorsque les musiciens tchèques se révélèrent aussi grands compositeurs qu’interprètes, ils donnèrent naissance à un répertoire chargé de traditions, de ces flammes transmises de génération en génération.

 

Václav Talich, fantastique chef d’orchestre, fut au siècle suivant, l’un des plus éminents artistes des pays danubiens. Jan, le neveu de Talich créa, en 1964, le quatuor à cordes qui porte son nom. En 1975, l’ensemble devint le Quatuor de la Philharmonie Tchèque. Auréolé de cette distinction, il acquit rapidement une reconnaissance internationale. La France devint sa seconde patrie et grâce au label Calliope, il grava quelques-unes des grandes références de la discographie, de Mozart à Janáček. La Dolce Volta a repris le flambeau et poursuit l’aventure qui ne peut s’interrompre.

 

Depuis un demi-siècle, et bien que les archets aient changé de main, la personnalité de l’ensemble révèle une permanence de styles : expressivité spontanée, délicieuse imprévisibilité des intonations, accentuations justes des rythmes populaires, absolue précision et, tout autant, sensation d’une fragilité miraculeuse. Durant toutes ces années, les Talich sont demeurés les ambassadeurs d’une prodigieuse histoire musicale, nourrie de la mémoire des torrents et châteaux de Bohême, de contes et légendes, des passions du peuple tchèque avant même qu’il ne se constitue en nation, au lendemain de la Première Guerre mondiale. Multi-récompensés, les enregistrements du Quatuor sont à l’image de leur Second Quatuor “Lettres Intimes” de Janáček : la plus envoûtante des conversations en musique.

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