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DEBUSSY // Les 24 Préludes

Philippe Bianconi,

La musique française constitue depuis toujours l’une des terres d’élection de Philippe Bianconi.

15,00 

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Description

« Debussy m’a toujours accompagné », confie le pianiste à propos d’un compositeur parmi les plus chers à son cœur. Son enregistrement de la somme musicale que constituent les Préludes était impatiemment attendu des discophiles, mais Philippe Bianconi a pris tout le temps nécessaire avant de confier aux micros ce qu’il définit comme « la quintessence de l’art debussyste ».
Sous ses doigts, l’art de Claude de France se révèle dans toute sa richesse et sa saisissante modernité, au fil d’une interprétation qui conjugue une profonde attention au texte à une imagination poétique irrésistible.

Magie sonore et densité du propos font du nouveau CD de Philippe Bianconi une version majeure des Préludes, servie par une prise de son particulièrement fidèle aux choix du pianiste.

 
 

  • Danseuses de Delphes 2’46
  • Voiles 3’32
  • Le vent dans la plaine 2’05
  • Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir 3’31
  • Les collines d’Anacapri 3’05
  • Des pas sur la neige 3’45
  • Ce qu’a vu le vent d’ouest 3’23
  • La fille aux cheveux de lin 2’18
  • La sérénade interrompue 2’37
  • La cathédrale engloutie 6’00
  • La danse de Puck 2’53
  • Minstrels 2’23
  • Brouillards 2’42
  • Feuilles mortes 2’52
  • La Puerta del Vino 3’15
  • Les fées sont d’exquises danseuses 2’56
  • Bruyères 2’34
  • Général Lavine – eccentric 2’35
  • La terrasse des audiences du clair de lune 4’17
  • Ondine 3’01
  • Hommage à S. Pickwick Esq PPMPC 2’25
  • Canope 2’31
  • Les tierces alternées 2’36
  • Feux d’artifice 4’23

 

« La magie blanche de Bianconi » - Diapason

Une douce lueur dans une année Debussy jusqu’ici bien terne. On ne l’attendait plus cette version moderne des Préludes qui mettrait tout le monde d’accord soixnte ans après Marcelle Meyer, plus de trente ans après Micheangeli. Et voici que, dès les premiers accords de Danseuses de Delphes, on rend les armes face à une sonorité onctueuse, un jeu où tout semble aller de soi, un sens du rebond qui relance en permanence le discours.

Musicien trop discret, Philippe Bianconi, la cinquantaine tranquille, réussit la performance, sinon d’être vingt-quatre fois génial, du moins de viser juste en trouvant le climat adapté à chacun des Préludes. Le pianiste français a complétement largué les amarres au moment d’aborder sur l’Île joyeuse des Préludes avec ce surplus de liberté, de sérénité, de malice que l’on retrouve chez ceux qui ont encore gardé quelques secrets à révéler. D’une extrême précision, le trait (comme la couleur indissociables ici) ne contraint pas un instant le jaillissement musical. En cela Bianconi évoque davantage Meyer que Michelangeli.Il est comme son Vent d’Ouest, il en a vu des choses… et ne nous dit pas tout. Ces préludes n’en sont d’ailleurs pas vraiment, ni même des images; plutôt des microfictions, des pages arrachées sans début ni fin, univers mouvants où tout le monde danse, les fées, les elfes, les nains, les Espagnols, le vent, les feuilles… les tierces !

Dans les Préludes, il y avait la magie noire de François; il faudra désormais compter avec la magie blanche de Bianconi.

« Le piano de Debussy dompté » - Classica

Bien des enregistrements de ce cycle prennent l’allure de leçons de piano, de démonstrations glacées, figées par l’obsession de faire jaillir l’inouï. Considérée comme l’une des sources de la modernité, l’oeuvre de Claude Debussy a été enfermée au panthéon des avant-gardes. Pourtant, sous les doigts de Philippe Bianconi, cette écriture qui fait si peur, parce que tellement exigeante, prend une forme sensible d’une rare séduction.

L’interprète  traduit la beauté d’instantanés liés entre eux comme par une succession de reflets. L’instrument choisi – un Yamaha superbement préparé – possède déjà son caractère propre, indolent “harmonieux et souple” pour reprendre une  nuance debussyste. Le soliste y joint sa distinction mûre et goûte la rondeur des timbres, qu’elle atteigne les frontières du silence ou bien qu’elle soit volubile et dansante. Sa fantaisie demeure douce et modelée, refusant toute pseudo-objectivité.

« 2012 : Année Bianconi » - Le Monde

2012. Année Debussy (1862-1918) ?

Année Bianconi plutôt, tant le pianiste français réussit l’étonnant pari des Préludes.

La sonorité est pleine et ondoyante, musculeuse et déliée. Le toucher, précis à la manière sensuelle d’une calligraphie, est puissamment coloré à la flamme du pigment. Philippe Bianconi révèle enfin de manière éclatante la vraie nature du poète (plus baudelairien que mallarméen) qui sommeille depuis toujours dans son piano élégant et sans esbrouffe. Chacune de ces pages maintes fois parcourues (on pense à Marcelle Meyer, à Arturo Benedetti Michelangeli) trouve ici une résonance inédite, puissante et raffinée à la fois.

Il faut désormais compter sans réserve avec Bianconi et son piano fait de l’étoffe des songes.

« Debussy, héros des profondeurs » - Le nouvel obs'

Dans la profusion des enregistrements consacrés à Debussy (2012 marque son cent cinquantième anniversaire), les Préludes pour piano ont figuré en bonne place.

Ceux de Philippe Bianconi sont une vraie réussite. Son piano est à la fois puissant et délicat, énergique et tendre, extrêmement coloré, divers, avec mille arrière-plans qui s’étagent sous des éclairages brumeux ou violents.

Comparable à celui de Marcel Proust, héros des profondeurs, le courage créatif de Debussy, qui jamais ne cale devant l’indicible, trouve avec Bianconi un allié précis et inspiré, tenace, honnête et libre. Jamais il ne s’incruste, mais il est toujours présent, comme un rêve qu’on accueille sans angoisse.

« Un indispensable ! » - Libération

Le 150e anniversaire de la naissance de Claude Debussy a été l’occasion de nombreuses publications, compilations et coffrets, mais aussi d’une nouvelle gravure des Préludes, signées Philippe Bianconi. Le pianiste français réussit à faire entendre la modernité du langage debussyste autant que sa simplicité poétique. Sa lecture probe, sensible, refusant les effets, fait d’autant mouche.

« Un disque précieux » - Pianiste

Le raffinement de l’écriture paraît ici dépassé et c’est le naturel du phrasé et des couleurs qui jaillit. Mélange de distinction, de sensualité, de rondeur des timbres, de refus de toute objectivité…

Le piano de Debussy se laisse dompter par le plaisir et la souplesse d’un regard qui va à l’essentiel. C’est-à-dire que les aspérités du langage deviennent ludiques. Cette écriture qui fait si peur parce que tellement exigeante, devient évidente sous un toucher d’une rare séduction. Philippe Bianconi n’essaie pas de démontrer quoi que ce soit, ou de rivaliser avec un quelconque modèle. Il traduit la beauté de l’instantané, sur le fil du rasoir, à la manière d’une conversation. Assurément une optique insoluble dans une salle de concert, mais dont on tirera tellement profit si l’on hasarde ses doigts au gré de ces pages miraculeuses de vie.

« Une interprétation somptueuse » - Cadences

Pianiste réfléchi peu sensible aux sirènes médiatiques, Philippe Bianconi a pris son temps pour enregistrer les 24 Préludes de Debussy qui l’ont toujours accompagné.

L’interprétation est somptueuse, mettant en mouvement tout un monde où son imagination débusque derrière les notes des horizons harmoniques infinis. A mille lieues d’un impressionnisme de façade, il rend justice à Claude de France par un jeu à la sonorité pleine, jamais percussive, favorisant fluidité, grandeur et absence d’artifices.

« La sensualité des timbres » - Classic mais pas has been

Quelle modernité dans les Préludes de Claude Debussy, notamment ceux du Livre II composé en 1912 ! Dissonances, minimalisme, atonalité : l’essence du piano moderne est là, dans « Canope », « Feux d’artifice » ou encore « Ondine ».

Pour s’en rendre compte, je préfère la version signée par le pianiste Philippe Bianconi à celle de Pierre-Laurent Aimard (Deutsche Grammophon). Les deux interprètes sont brillants, là n’est évidemment pas le débat. Ils ont deux approches très personnelles de ces partitions : l’interprétation de Pierre-Laurent Aimard me semble plus cérébrale, plus brute, soulignant d’avantage leurs ressemblances avec la musique contemporaine. Pianiste discret et poète musical, Philippe Bianconi donne à ces partitions assurément révolutionnaires sa fabuleuse richesse sonore et sa maturité émotionnelle. Pour Bianconi, Debussy incarne une «sensualité des timbres», comme il l’écrit dans le livret du disque. Peut-être aussi, j’aime le choix de Bianconi de délaisser le traditionnel piano Steinway (option de Aimard) pour le récent modèle de Yamaha, le CFX. Le son me parait plus rond et plus tendre (bravo à l’ingénieur François Ekert), j’y retrouve un petit goût d’un Blüthner d’époque.

« Deux fois douze OVNIS dans tout leur mystère » - Musikzen

Subjectifs ou descriptifs ? Mais parlant de qui, décrivant quoi ? Impressionnistes ou symboliques ? Mais comment prendre parti en les jouant ?
On peut aussi définir les Préludes de Debussy par ce qu’ils ne sont pas : rien à voir avec les états d’âme, les bribes de subconscient des Préludes de Chopin. Pas facile non plus de s’appuyer sur leurs titres, pourtant hautement évocateurs – Les Sons et les parfums tournent dans l’air du soir, La Cathédrale engloutie, La Terrasse des audiences au clair de lune – d’ailleurs indiqués par le compositeurs en fin de morceau, comme pour rappeler à l’auditeur qu’il ne s’agit que de préludes à… Mais à quoi ? On choisira donc, ou pas, entre les options de Walter Gieseking (jeux de lumière, angoisse diffuse) ou d’Arturo Benedetti Michelangeli (fascination maniaque d’un monde inhabité), voire celle de Krystian Zimerman (subjectivité assumée, parfois trop). Philippe Bianconi, pianiste niçois plus justement reconnu à l’étranger que dans son propre pays, s’appuie sur les deux piliers – pour ne pas dire les garde-fous – de l’interprète debussyste : la sonorité et l’exactitude musicale. Il nous donne non pas des Préludes « du juste milieu », ce qui serait réducteur, mais de sublimes pièces à la fois très simples et très mystérieuses, ce qui paraîtra frustrant aux Giesekino-Michelangeliens, mais caractérise bien ces deux fois douze ovnis musicaux sur lesquels on ne finira jamais de s’interroger.

« Un paysage sonore bouleversant de précision » - Le spectacle du monde

Quelques enregistrements majeurs jalonnent l’histoire du disque : Ravel joué par Vlado Perlemuter, Liszt par Wilhelm Kempf, Bach par Glen Gould.. Les 24 Préludes de Debussy lus par Philippe Bianconi laisseront à leurs auditeurs des souvenirs tout aussi impérissables.

L’interprète détaille comme jamais ce que le compositeur a noté dans ces pages essentielles de la musique pour piano du XXe siècle : un débordement sonore qui arrange pour la sensibilité un tiroir du monde, le compte rendu de sa perpétuelle diversité. Bianconi traduit le foisonnement pictural de la pensée debussyste en polyphonies de timbres et de couleurs, en résonances étagées, en rythmes hiérarchisés, en contrastes de teintes et de formes.

Le paysage sonore propre à chaque Prélude, restitué avec une fraîcheur native et une force de conviction peu commune, devient ici bouleversant de précision et de libertés conjuguées. La prise de son de François Eckert sert à merveille cette gravure, qui déborde en qualité les témoignages laissés autrefois par Marcelle Meyer, Walter Gieseking ou Arturo Benedetti Michelangeli.

Rarement un pianiste aura réussi, pour ses auditeurs, une telle mise en présence de la pensée musicale d’un créateur.

A ne manquer sous aucun prétexte.

« Un disque hédoniste » - Balthazar

Enfin reconnu à sa juste valeur en France, le formidable pianiste Philippe Bianconi vient d’enregistrer les Préludes qui représentent pour lui “la quintessence de l’art debussyste”. Un disque hédoniste qui met en valeur la magie sonore du compositeur dans cette impressionnante somme musicale.

« Préludes majeurs » - La Marseillaise

Tout le monde s’accorde à dire que Philippe Bianconi, pianiste niçois familier de Debussy, vient d’enregistrer une version magnifique des deux Livres de Préludes que le français composa entre 1909 et 1912. Ce que Bianconi définit comme la “quintessence de l’art debussyste” est, sous ses doigts, un éther planant entre ombre et lumière, gaz aux chaleurs chromatiques, lieu vague où le temps suspend ses harmonies aux tons pastel…

On y sent à la fois une volupté sensuelle de jouer avec les couleurs, les timbres imaginaires, la subtilité des nuances, les fragilités sous-tendues d’une luminosité trompeuse, mais aussi une science raisonnée des tempi, des articulations, bâtie sur une réelle foi dans le texte original.

« Fascinant ! » - L'éducation musicale

Comme les Images, mais plus encore, les Préludes constituent un échantillonnage de la pensée debussyste. Une pierre définitive aussi à l’édifice de réforme de l’art pianistique. La concision, la variété de ces 24 pièces ne cessent de fasciner, d’émouvoir.

Philippe Bianconi le dit : le retour vers Debussy est indispensable « pour retrouver ce naturel, cette sensualité extraordinaire des timbres ». Debussy qui admirait Chopin, puise à l’infini dans la liberté formelle qu’autorise ce genre musical. « Le mystère de l’instant », dira Jankelevith, ou « ce qui fuse, jaillit sans cesse, apparaît-disparaît, c’est à dire apparaît pour disparaître et disparaît pour reparaître ». L’approche de Bianconi est hédoniste : la poésie profonde, non point vaporeuse, mais justement structurée, sans pour autant sombrer dans un modernisme que d’autres éprouvent nécessaire de mettre en avant. Un subtil équilibre en tout cas, obtenu grâce au respect scrupuleux des indications, elles-mêmes minutieuses, du musicien, en termes de caractère ou d’ordre métronomique. Un art de maîtriser l’atmosphère aussi : la mélancolie de « Des pas sur la neige », l’angoisse sous-jacente de « Ce qu’a vu le vent d’ouest », vraie scène dramatique, le halo de mystère entourant « La cathédrale engloutie », qui évoque un paysage abyssal, celui de la légende d’Ys. Le pianiste souligne combien est prégnant le côté sombre des Préludes, même dans les pièces qui paraissent lumineuses. Le 2ème Livre est plus abstrait, car le travail sur le timbre y est plus sagace, comme il en est du 2ème Livre des Images d’ailleurs. La fragilité, la fugacité des climats y est plus étonnante encore. Ainsi « La Puerta del Vino » ne joue-t-elle pas des contrastes extrêmes d’ombre et de lumière ? Pour Bianconi, « Canope » est « une méditation sur la mort peut-être, sur la vanité très certainement ». Cette abstraction de musique pure, se poursuit dans « Les tierces alternées ». La correspondance entre les deux Livres ne laisse pas de surprendre. La grâce de « La fille aux cheveux de lin » rencontre la poétique diaphane de « La terrasse des audiences au clair de lune ». L’humour caché de « La sérénade interrompue » trouve son équivalent dans « Général Lavine-eccentric », d’un humour dévastateur. Même au seuil de la modernité, Debussy se plaît à livrer des tournures archaïsantes, comme dans « Bruyères ».

Une interprétation perspicace, qui bénéficie d’une prise de son livrant l’immédiateté d’un large spectre sonore.

« Un Must » - Concertonet.com

Dans une conversation avec Alain Cochard (publiée dans le livret), Philippe Bianconi (né en 1960) décrit l’évolution de sa relation avec le compositeur («j’ai peu à peu pris conscience du côté sombre de Debussy […] j’ai compris que la vision émerveillée qu’a Debussy de la nature, de la lumière, du vent, du mouvement des nuages porte en elle l’angoisse car elle est conscience de la fugacité, de l’impermanence des choses. Tout est fragile, tout passe; et chacun d’entre nous n’est qu’un témoin éphémère de la beauté du monde»). Point n’est besoin de se le faire préciser, à dire vrai, tant cet admirable enregistrement des Préludes respire l’évidence du sublime.
La variété des climats semble infinie sous les doigts du pianiste niçois. Depuis les réalités colorées et musclées des «Danseuses de Delphes» – beaucoup plus anguleuses qu’à l’accoutumée – ou de «Bruyères» – baignée d’une douce chaleur – jusqu’aux architectures en trompe-l’œil de «Canope» («pour moi l’une des plus belles choses de toute la musique; une méditation sur la mort peut-être, sur la vanité très certainement»). Des petites touches ondulées dans «Ondine» et dans «Voiles» – balayées par le vent, se balançant tout aussi délicatement sur «Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir» – aux explosions subtilement dosées de «La Danse de Puck» ou de «Feux d’artifice». La concentration et l’inexorabilité du propos impressionnent plus spécialement dans «La Terrasse des audiences du clair de lune» et dans «Ondine» – aux résonnances magiques et généreuses.
Faisant oublier le défi technique, la personnalité du pianiste s’exprime tant dans les dynamiques – un déroutant «Ce qu’a vu le vent d’ouest» (comme secoué d’une hystérie violente mais toute intérieure), d’attachants mirlitons plutôt que d’«exquises princesses» («Les Fées») – que dans les climats. Ainsi «La Sérénade interrompue» s’écoule-t-elle avec pudeur mais virtuosité. D’une angoisse sourde, «Des pas sur la neige» étouffent au contraire les résonnances et avancent comme mus par une ombre inquiétante – suicidaire presque. Peut-être le sommet de ce disque. Quant à «La Cathédrale engloutie», elle nous parle d’un monde vraiment lointain malgré l’explosion des couleurs. Une tonitruance plus assumée encore dans un viril «Hommage à S. Pickwick Esq. P.P.M.P.C.» ou dans une grisante «Puerta del Vino» – où les forte boivent le calice jusqu’à la lie –, de même que dans «Général Lavine» – ivre de danse et d’excentricité –, ou dans des «Feux d’artifice» – en transe.

Philippe Bianconi transcende ce monde étrange où les «Brouillards» sont figés dans un mystère hiératique, où les «Feuilles mortes» se meuvent inexorablement… Il met dans son interprétation une certaine tempérance aussi, qui change la perspective – la rendant moins immédiate et plus troublante: «Le Vent dans la plaine» est peut-être moins aérien que dans d’autres versions, «Les Collines d’Anacapri» immatérielles et lointaines, «La Fille aux cheveux de lin» et «Minstrels» d’une sérénité froide, d’une raideur volontairement peu séduisante… C’est parce que les Préludes de Bianconi parviennent tout bonnement à conjuguer le yin et le yang.

Depuis son succès au Concours Van Cliburn dans les années quatre-vingt, Philippe Bianconi mène une carrière internationale et poursuit son itinéraire musical, creusant patiemment son sillon loin de tout tapage médiatique.

Il a été salué pour son jeu « allant toujours au cœur de la musique et emplissant l’espace de vie et de poésie » (Washington Post) ; « son lyrisme et sa hauteur de vue….un jeu puissant, qui fait chanter le piano jusque dans la force et la virtuosité…une sonorité haute en couleur » (Le Figaro); « une musicalité et une maîtrise technique extraordinaires qui confèrent à la musique une fraîcheur, une immédiateté et une force de conviction rarement rencontrées » – (The Times – London)

Formé au Conservatoire de Nice, sa ville natale, par Simone Delbert-Février, Philippe Bianconi est le seul pianiste français d’envergure à s’être lancé dans les concours internationaux sans être passé par le Conservatoire de Paris. Ses prix au Concours International des Jeunesses Musicales à Belgrade, au Concours International Robert Casadesus à Cleveland et surtout au Concours Van Cliburn lui ouvrent les portes d’une brillante carrière américaine. Il se produit au Carnegie Hall de New York en 1987, puis joue avec de grands orchestres d’Amérique du Nord : Cleveland, Chicago, Los Angeles, Pittsburgh, Montréal. Sa carrière prend alors un essor international, et de Berlin à Sydney, de Pékin à Londres, de Paris à San Francisco on loue la poésie de son jeu et la beauté de sa sonorité.

Passionné de musique de chambre, il joue avec des partenaires prestigieux. Amoureux de la voix, il a gravé les trois grands cycles de Lieder de Schubert, La Belle Meunière, Le Voyage d’Hiver, Le Chant du Cygne avec le baryton Hermann Prey.

La publication de son disque des Préludes de Debussy chez La Dolce Volta a constitué l’un des événements discographiques de l’année 2012 avec une pluie de récompenses internationales et une nomination aux Victoires de la Musique dans la catégorie « Enregistrement de l’année ».

Philippe Bianconi assure depuis 2014 la direction musicale du Conservatoire Américain de Fontainebleau (institution française ayant pour mission de mieux faire connaître la culture française à des étudiants étrangers dans les domaines réunis de la musique et de l’architecture) et succède à Philippe Entremont et Nadia Boulanger qui forma l’élite des compositeurs américains tels Aaron Copland, Elliot Carter, Virgil Thomson, Astor Piazzolla, Philip Glass ou Quincy Jones.

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