Au XVIII^e siècle, les ensembles à vent se développent en termes d’effectif et de fonction, de la musique de table à l’harmonie. Mozart leur réserva une place de choix dans sa musique orchestrale et de chambre. Ses premiers divertimenti pour six instruments à vent furent écrits pour animer des banquets en plein air.
La composition des deux sérénades pour octuor à vent KV 375 et 388/384a coïncide avec la fondation de l’Harmonie royale et impériale par Joseph II qui devait jouer au palais des arrangements de célèbres airs d’opéra. Ainsi voit le jour la Sérénade 361/370a, dite « Gran Partita », son oeuvre pour vent la plus vaste en durée et en effectif. Elle nous offre le plus sublime exemple de musique d’harmonie.
L’Ensemble Zefiro réunit les plus grands spécialistes mondiaux de la pratique d’exécution historique sur instruments à vent et a acquis, en trente ans d’activité, la réputation de rendre la musique de Mozart vivante, éloquente et expressive.