FAURÉ // Ballade, Fantaisie…

Philippe Cassard, Orchestre national de Metz Grand Est,

Philippe Cassard et l’Orchestre national de Lorraine sous la direction de Jacques Mercier balaient les objections de ceux qui continuent de sous-estimer Gabriel Fauré.

15,00 

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Description

Comme toujours, l’immersion dans toutes les strates d’une œuvre permet de recréer un monde, avec son esprit, ses couleurs, ses parfums, ses idiomes, ses idéaux, et d’en mieux saisir les évolutions, les singularités et les sources d’inspiration.

Le pianiste Philippe Cassard est bercé depuis son enfance par la musique de Gabriel Fauré et joue désormais la quasi totalité de son répertoire. Le pianisme caressant de la Ballade évoque ces touches noires que Chopin chérissait. La partie centrale du Nocturne n°2 semble surgir d’une Bunte Blätter de Schumann. Celle du Nocturne n°4 fait penser à l’extase de Tristan et Isolde, de Wagner. La Fantaisie, composée par un homme de presque soixante-quinze ans atteint de surdité, fascine par sa vigueur, son énergie inépuisable, sa luminosité et les arabesques cristallines du piano. Le Prélude de Pénélope est une page impressionnante, grandiose, d’un souffle exceptionnel.

Voici un formidable hommage à Gabriel Fauré ; cet aristocrate du phrasé, ce lyrique éperdu, cet amoureux de poésie aura tracé un sillon affranchi des dogmes, que les interprètes du monde entier empruntent désormais avec ferveur.

 
 

  • Ballade pour piano et orchestre en fa dièse majeur, op.19 13’28
  • Nocturne n°2 en si majeur, op.33 6’09
  • Pelléas et Mélisande Suite, op.80 16’01
  • Nocturne n°4 en mi bémol majeur, op.36 6’27
  • Nocturne n°11 en fa dièse mineur, op.104 4’13
  • Pénélope (ouverture) 7’29
  • Fantaisie pour piano et orchestre en sol majeur, op.111 14’20

 

« UN SPLENDIDE PUVIS DE CHAVANNE » - Diapason

Deux pages concertantes pour piano, approchant chacune le quart d’heure, bornent ce programme : la Ballade op.19 dédiée à son maître Saint-Saëns par un compositeur en sa radieuse trentaine, et la Fantaisie op.111 achevée en 1918 par un septuagénaire inquiet, souffrant de troubles auditifs, mais dont le “contentement” (dixit Fauré) nous stupéfie.
Au diapason d’un orchestre tout en délicatesses, qui entre sur la pointe des pieds dans l’Opus 19, Philippe Cassard trouve un bel équilibre entre volupté et gravité, à la fois tendre, mélancolique et poignant. La palette volontiers assombrie du National de Lorraine aidant, le pianiste creuse davantage les échanges avec l’orchestre.
Trois nocturnes superbement choisis témoignent du même travail en profondeur.
Jacques Mercier et ses musiciens ne sont pas en reste : la Suite de Pelléas et Mélisande (1901) est traitée avec une finesse de détail avec un soin particulier dans l’équilibre bois / cordes et dans les nuances.

Transparence, lignes souples, couleurs délicates : c’est un splendide Puvis de Chavane qu’ils nous offrent là.

« ÉLÉGANCE FAURÉENNE » - Classiquenews.com

Ce programme est une entrée magistralement réussie, parfaitement emblématique, pour mieux pénétrer le génie de Gabriel Fauré. C’est aussi une réalisation éditoriale tout à fait dans la ligne artistique du label français qui a choisi l’élégance et le raffinement comme qualités affichées de sa marque. En ce sens, rien n’égale la classe de Fauré. Fond et forme s’accordent donc.

« LA SÉRÉNITÉ LUMINEUSE DE FAURÉ » - Altamusica.com

Voici une anthologie Fauré du pianiste Philippe Cassard et du chef d’orchestre Jacques Mercier, unis dans la Ballade op. 19 et la Fantaisie op. 111, et chacun de leur côté pour trois nocturnes, la suite de Pelléas et l’ouverture de Pénélope. Un bouquet remarquable trouvant le juste ton de la sérénité, d’une douceur de vivre rehaussée par une prise de son chaleureuse, enveloppante, avec ce parfum inimitable des premières années de la Belle Époque dans la Ballade où piano, violoncelles et flûte s’enlacent dans une rêverie lumineuse si naturellement française. À l’autre extrémité de la carrière du compositeur, dans les dernières heures de la Première Guerre mondiale, la Fantaisie offre un caractère plus cyclothymique et concertant qui n’empêche pas soliste et orchestre de rivaliser de raffinement.

Philippe Cassard nage avec aisance dans les atmosphères douces-amères qui traversent l’œuvre pianistique fauréen, avec un art du clair-obscur, de la nonchalance (Nocturne n° 4) qui sont le cœur même de l’esthétique fauréenne, transcendée par la densité polyphonique insufflée au plus tourmenté Nocturne n° 11, dédié à la mémoire de la bru d’Édouard Lalo. Les pièces purement orchestrales ne sont pas en reste grâce aux teintes transparentes de l’Orchestre national de Lorraine, que le coloriste Jacques Mercier, en quinze ans, a hissé à un excellent niveau et à un degré de subtilité qu’on n’avait rarement entendu dans la Fileuse ou la Sicilienne – cette harpe impalpable – de la suite de Pelléas et Mélisande, dans la ligne de tension de cordes fines et affûtées, de cuivres sur le fil, dans les entrelacs harmoniques du prélude de Pénélope, unique opéra du compositeur.

« QUELQUES INCONTOURNABLES DE FAURÉ PAR PHILIPPE CASSARD » - On-Mag

Amoureux de la musique pour piano de Fauré, Philippe Cassard a composé le programme de ce disque autour de ses deux œuvres concertantes, la Ballade op. 19 et la Fantaisie op. 111. S’y ajoutent trois Nocturnes et deux pièces orchestrales qui partagent le même esprit. Justement. Car n’a-t-on pas dit que « toutes les œuvres de Gabriel Fauré sont à quelque degré des variétés du nocturne » (Vladimir Jankélévitch : « Fauré et l’inexprimable », Plon).

La Ballade pour piano et orchestre, dédiée à Saint-Saëns, délivre une immédiate séduction par sa forme souple enchainant des épisodes de plus en plus structurés, et son atmosphère de rêverie, voisine de « l’heure exquise ». Ce que l’orchestration ne dénature pas par rapport à l’original pour piano seul, en particulier dans sa péroraison. L’interprétation de Philippe Cassard en magnifie le climat à la fois évanescent et construit. La Fantaisie op. 111, dédiée à Cortot, orchestrée à partir de la pièce pour deux pianos, est chère au cœur de Cassard qui se dit fasciné « par sa vigueur, son énergie inépuisable, sa luminosité, les arabesques cristallines du piano ». D’un seul tenant, le morceau fait se succéder un épisode moderato se signalant par la fluidité de la partie de piano, qui bientôt s’anime dans une section vivace nourrie du typique balancement fauréen, avant de revenir à la manière du début. L’élégance du jeu de Cassard, son sens de l’ineffable arabesque tutoient l’équanimité qui chez Fauré transcende toute musique. Il en va de même des trois nocturnes choisis par le pianiste, en miroir, parmi les 13 qui parcourent toute la production du musicien. Le Nocturne N° 2 op. 33 est une sorte de romance sans parole qui bascule dans une toccata agitée, pour une conclusion apaisée. Le Nocturne N° 4 op. 36 croise lui aussi diverses phases chantantes s’approchant de l’extase. Le Onzième Nocturne op. 104 est pur exemple de la subtilité du dernier Fauré et de ses audaces harmoniques proches de la dissonance. Le CD propose encore Pelléas et Mélisande, suite orchestrale, abordée ici dans une optique recueillie, car jouée très lent (« Prélude »), ou mesuré (une « Sicilienne » au bord du rêve). Tandis que la « Mort de Mélisande » sonne un glas funèbre se réchauffant dans une section solennelle, avant une péroraison extatique, rappelant le Requiem. Le Prélude de l’opéra Pénélope, page impressionnante, affirme encore l’aristocratie du phrasé, l’art du développement et le lyrisme éperdu que souligne Cassard chez le musicien. L’interprétation sensible de Jacques Mercier et de son Orchestre de Lorraine le démontre.

« PHILIPPE CASSARD SUR LA VOIE FAURÉ » - Radio Classique

« J’ai eu beaucoup de chance : mon premier professeur de piano (…), adorait la musique de Gabriel Fauré. Durant toute mon enfance, je l’ai entendu jouer des Thèmes et Variations, des Nocturnes, des Barcarolles et des Impromptus. » On pourrait commencer plus mal son apprentissage musical !
En publiant récemment (avec l’Orchestre National de Lorraine) un disque entièrement consacré à Fauré, le pianiste Philippe Cassard entend « [balayer] les objections de ceux qui continuent de sous-estimer Gabriel Fauré. Cet aristocrate du phrasé, ce lyrique éperdu, cet amoureux de poésie aura tracé un sillon affranchi des dogmes, que les interprètes du monde entier empruntent désormais avec ferveur. »

« BONHEUR JUBILATOIRE » CADENCES

Avec la complicité de l’un des meilleurs connaisseurs de la musique française, Philippe Cassard se love avec un bonheur jubilatoire et une intelligence pianistique toujours en éveil dans des partitions touchées par la profondeur de la grâce.

« POÉSIE ET RAFFINEMENT » - Crescendo Magazine

Riche idée que ce programme qui propose quelques-unes des pages les plus lyriques et poétiques du grand Gabriel Fauré, un compositeur que l’on réduit trop souvent à son Requiemet que l’on juge parfois un peu inaccessible dans sa production de chambre, une grande partie de son oeuvre pianistique et certaines de ses partitions pour la scène, sublimes mais exigeantes. La plupart des pièces proposées ici comptent au nombre des plus abordables, à commencer par la Ballade pour piano et orchestre opus 19 à la mélodie si séduisante avec son style « art nouveau » et dont on s’étonne qu’elle n’ait pas encore servi de bande-son pour un film. Jacques Mercier, grand spécialiste de la musique française que Sony vient de remettre à l’honneur en rééditant dix disques gravés pour le label japonais et rassemblés en un petit coffret économique, dirige la partie orchestrale avec tendresse et délicatesse. Philippe Cassard, quant à lui, trouve d’emblée le ton adéquat, le climat tout en nuances mais sans affect que nécessite cet art si personnel et précieux. Cette affinité se confirme dans les trois merveilleux nocturnes qu’il nous propose ensuite. Le charme des 2ème et 4ème contraste avec les dissonances inquiétantes, la tonalité sombre et hésitante du 11ème, l’une des pièces les plus abouties de Fauré. S’il ne fait pas oublier Germaine Thyssens-Valentin, Jean Hubeau ou Paul Crossley, entre autres, dans leurs intégrales, ou Samson François dans le 2ème, ou encore Madeleine de Valmalète, Albert Ferber et Marguerite Long, voire Walter Gieseking, par exemple, dans le 4ème, Cassard séduit pourtant sans effort par son jeu à la fois subtil et juste, en particulier dans le fameux opus 104 dont il assimile les mille finesses dans toute leur profondeur. La suite Pelléas et Mélisande, présentée ici dans sa version orchestrale en quatre mouvements, est une guirlande de pages d’un raffinement, d’une élégance inouïs, dont la légèreté de l’orchestration confine à la magie et dont l’invention mélodique continue de surprendre, plus de 115 ans après sa composition; une splendeur déjà magnifiée au disque par les baguettes brillantes des Münch (par trois fois au moins), Paray, Inghelbrecht, Ansermet, Sébastian, Fournet, Plasson, Baudo, Jordan, Barbirolli, Marriner, Zinman, Koussevitzky, pour ne rester que dans le « haut du panier ». Pénélope est un opéra qui reste mal-aimé malgré ceux qui se sont faits les ambassadeurs inlassables de cette musique à la fois étrange, inquiète, sombre, nihiliste, pessimiste. Et quels ambassadeurs! Le chef Désiré-Emile Inghelbrecht, qu’on a capté heureusement par deux fois dans cet ouvrage, en a été incontestablement le plus fervent défenseur, soutenu par l’immense talent de Régine Crespin et, avant elle, de Berthe Monmart dans le rôle-titre, ainsi que par la grande classe des Raoul Jobin et George Jouatte. On trouve aussi le très racé Jean Fournet, une fois encore avec Crespin, laquelle donne cette fois la réplique à Guy Chauvet. Plus près de nous, et mieux enregistré, Charles Dutoit pouvait s’offrir, via Erato, Jessye Norman et Alain Vanzo, vaillants et proches de la perfection. Le prélude, aristocratique mais intense, qui expose les thèmes principaux de l’ouvrage, nous est offert fort à propos: tout un drame en quelques minutes, ciselé avec une quasi dévotion par Jacques Mercier. Le disque se ferme sur l’une des pages majeures de la grande maturité du maître: la Fantaisie opus 111, dédiée à Alfred Cortot, écrite à l’origine dans sa version pour deux pianos. Fauré la destinait au piano accompagné de l’orchestre mais sa surdité croissante l’obligera à en confier l’instrumentation à Marcel Samuel-Rousseau. Oeuvre emblématique du charme mais aussi de la rigueur, de l’élégance et de la spiritualité propres aux compositeurs hexagonaux au tournant du 20ème siècle, elle résume à elle seule la fascination intacte que suscite de nos jours l’art de l’une des plus nobles figures de la musique française.

« FAURÉ FOUGUEUX » - Musikzen

Philippe Cassard donne du tonus à Fauré.
Fauré pour piano seul (Nocturnes), symphoniste (Suite de Pélléas, ouverture de Pénélope), ou concertant (Ballade op. 19 et Fantaisie op. 111), Fauré connu ou moins connu (la Ballade), Fauré jeune (la Ballade, encore) ou vieux (la Fantaisie, encore), Fauré sous tous ses aspects, donc. L’interprétation du fauréen de renom qu’est Philippe Cassard donne de ces œuvres une interprétation homogène : le temps, ses épreuves, ses joies, ou, plus simplement, la modernité qui suit son cours, semblent être passés sans trop marquer le compositeur – un homme qui n’est pas celui de la caricature de mièvrerie qui lui colle à la peau et ne correspond d’ailleurs pas à l’homme qu’il était (personnalité contrastée, timide peut-être, et pourtant au caractère « trempé »,  apprécié dans le salon de Pauline Viardot). C’est un Fauré étonnamment fougueux que jouent Philippe Cassard et l’orchestre national de Lorraine (dirigé par Jacques Mercier) dont l’élégance toute parisienne cède souvent à une brutalité qui serait teutonne. Le résultat, sans convaincre totalement par des effets forcés – dans les deux sens du terme – a au moins celui de l’originalité.

Considéré par ses pairs, la critique et le public comme un des musiciens les plus attachants et complets de sa génération, Philippe Cassard a été formé par Dominique Merlet et Geneviève Joy-Dutilleux au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il y a obtenu en 1982 les premiers Prix de Piano et de Musique de Chambre. Il approfondit ses connaissances pendant deux ans à la Hochschule für Musik de Vienne et reçoit ensuite les conseils du légendaire Nikita Magaloff. Finaliste du Concours Clara Haskil en 1985, il remporte en 1988 le Premier Prix du Concours International de Piano de Dublin.

Invité dès lors par les principaux orchestres européens (London Philharmonic, City of Birmingham Symphony Orchestra, BBC Philharmonic, Orchestres National de France et Philharmonique de Radio France, Capitole de Toulouse, Philharmonie de Budapest, Orchestre de la Radio Danoise etc), il joue sous la direction de Sir Neville Marriner, Marek Janowski, Charles Dutoit, Yan-Pascal Tortelier, Armin Jordan, Vladimir Fedosseijev…

Son goût de la musique de chambre et sa passion pour le chant lui permettent de jouer avec des artistes tels Christa Ludwig, Natalie Dessay, Angelika Kirchschlager, Stéphanie d’Oustrac, Wolfgang Holzmair, Donna Brown, Michel Portal, David Grimal, les quatuors Ebène, Modigliani, les comédiens Philippe Torreton, Roland Bertin, Judith Magre, Micheline Dax.

Philippe Cassard a publié un essai sur Schubert (Actes Sud), un livre d’entretiens sur le cinéma et la musique « Deux temps trois mouvements » (Capricci), il a fondé les Estivales de Gerberoy (1997-2003) et a été directeur artistique des Nuits Romantiques du Lac du Bourget (1999-2008). Depuis 2013, il assure la programmation classique du festival de Fontdouce (Charente Maritime). Il a présenté depuis 2005 près de 430 émissions de « Notes du Traducteur » sur France Musique, Prix SCAM de la « meilleure œuvre sonore 2007 ».

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