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CHOPIN // Les 4 Ballades

Philippe Bianconi,

Philippe Bianconi offre une narration pudique et chevaleresque de Chopin par un jeu d’une grande tendresse.

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Description

L’émotion affleure dans une sorte de lutte où le pianiste montre à quel point ces partitions « inventent » le piano moderne. Il les joue en conséquence, marquant la violence, les revirements, les sonorités contrastées, les sauts dans l’inconnu.
Une vision neuve, d’une noblesse et d’une exigence rares.

 
 

  • Ballade n°1 en Sol mineur, op.23 9’53
  • Ballade n°2 en Fa majeur, op.38 7’45
  • Prélude en Ut dièse mineur, op.45 5’30
  • Ballade n°3 en La bémol majeur, op.47 7’42
  • Ballade n°4 en Fa mineur, op.52 12’00
  • Scherzo n°4 en Mi majeur, op.54 12’00
  • Barcarolle en Fa dièse majeur, op.60 9’02

 

« LE PIANO POÈTE » - RTL

Le nouvel album du pianiste français Philippe Bianconi “Le piano poète” est entièrement dédié à l’œuvre de Chopin.

Certains artistes n’aiment pas trop le tapage médiatique. Le pianiste français Philippe Bianconi est de ceux là. Pourtant, c’est un musicien qui compte aujourd’hui et c’est flagrant sur son nouvel album consacré à Chopin.

Philippe Bianconi est un homme dans la retenue, qui mène une jolie carrière depuis les années 80 mais n’a jamais cherché à faire parler de lui.

C’est un homme d’une grande douceur et son toucher de clavier s’en ressent.

Il a un jeu d’une grande tendresse, en même temps très coloré qui sait installer des sentiments intenses.

« MAESTRO » - Pianiste

Après un remarquable album des Préludes de Debussy, Philippe Bianconi retourne en quelque sorte aux origines de l’impressionnisme avec ce disque consacré à Chopin.

On retrouve cette approche personnelle, la qualité d’un toucher diaphane et un sens aigu de la construction. Cette lecture associe un luxe sonore à une maîtrise analytique de la partition.

Le caractère parfois improvisé de l’écriture de Chopin s’estompe au profit d’une certaine objectivité. Elle frôle parfois la démonstration didactique.

Tout comme dans les Préludes de Debussy, on n’entre pas aisément dans ce piano altier et sans concession d’aucune sorte. Rubato et effet minimal, rien ne reste dans l’ombre. À aucun moment, le pianiste ne se raconte. Il a trop à dire avec une musique aussi chargée, exploratoire, comme la Quatrième Ballade et la Barcarolle. Celle-ci, justement, est l’une des plus belles que l’on ait entendues et certainement le sommet de cet enregistrement. Tendue par un tempo qui respire, elle se déploie avec juste ce qu’il faut de nonchalance, d’engagement et de rigueur. L’émotion affleure dans une sorte de lutte et Philippe Bianconi montre à quel point cette partition “invente” le piano moderne.

À l’opposé d’un Cortot qui captait le moindre frémissement dans l’instant et d’un Magaloff inspiré par la grandeur du souffle de chaque phrase, Bianconi offre, lui, une narration pudique et chevaleresque à la fois.

« SONORITÉS CONTRASTÉES » - Musikzen

Pianiste français, pianiste discret : deux qualifications à risques de ce côté-ci de la Manche, qui ont peut-être fait que Philippe Bianconi est beaucoup plus connu et reconnu en Angleterre et dans le reste de l’Europe que dans son pays natal. Au moins ses Debussy (chez Lyrinx et La Dolce Volta) et ses Ravel comptent-il dans la discographie, au risque d’occulter ses superbes Schumann. Interviewé dans le livret (soigné, belles photos d’Axel Arno) de ce récital Chopin – sauf erreur son premier – il répond habilement à la question piège : « En quoi Debussy a-t-il pu marquer ou faire changer votre approche de Chopin ? », parlant de couleur, de liberté harmonique, d’exploration des possibilités de l’instrument. Son programme va dans ce sens : avec les quatre Ballades, le 4ème Scherzo, l’ultime Barcarolle et le plus insaisissable des Préludes (ut dièse mineur, op. 45), il parie davantage sur Chopin inventeur que sur Chopin séducteur (et même que sur Chopin poète annoncé en couverture), et le joue en conséquence, en marquant la violence, les revirements, les sonorités contrastées, les sauts dans l’inconnu.

Le pianiste discret va jusqu’au bout d’un Chopin secret.

Philippe Bianconi : les braises sous l’ivoire

De l’Italie, il tient son nom et la passion enfouie en lui, celle qui le fait vibrer lorsqu’il est sur scène. Celle qui bouleverse son public. L’Italie chante en lui des couleurs de sa langue familière, de son exubérance méditerranéenne où baigna son enfance. Mais c’est à Nice que naît et grandit Philippe Bianconi, c’est la France qui le façonne. Se fond dès lors chez l’artiste comme chez l’homme cet alliage de pondération et dardente passion, de discrétion et de flamme intérieure, paré de cette élégance et de cette luminosité qui se lisent dans sa présence, dans son regard et qui se savourent lorsqu’il est au piano.

Jeune homme, il brûle les étapes, propulsé dans les concours internationaux par Pierre Cochereau dès sa sortie du Conservatoire de Nice. La trajectoire est tracée depuis ce jour où il entre dans la classe de Simone Delbert-Février, élève de Marguerite Long et de Robert Casadesus. « Chante ! », « Écoute ! », ces injonctions de cette femme raffinée, vibrante, animée d’un feu intérieur, il les entend toujours aujourd’hui, et il les prononce à son tour à l’attention des étudiants qu’il forme à l’École Normale de Musique de Paris. Sur son chemin de traverse, il rencontre Gaby Casadesus : il peaufine avec elle la pureté du style, la clarté du propos musical, cultivées depuis les prémices de son apprentissage. Auprès du pianiste russe Vitalij Margulis, il trouve cette densité du son qui lui est unique et puise dans les plis du texte, au creux des harmonies, cette expressivité toujours au service du sens. Coup double ! Premier Prix au Concours Robert Casadesus de Cleveland, puis Deuxième Prix au Concours Van Cliburn, il triomphe au Carnegie Hall, sa carrière américaine est lancée…Puis c’est l’Europe, la France, le monde, en récital ou avec les plus éminents musiciens d’aujourd’hui. Et toujours dans le sillage du couple Casadesus, mais aussi de Nadia Boulanger, le plus naturellement, il succèdera pour cinq années à Philippe Entremont à la direction artistique du Conservatoire américain de Fontainebleau.

Au concert, cette vibration de l’air, lorsque le silence emplit la salle, lui est précieuse, libératrice, inspirante. Il lui arrive d’y relever les défis les plus fous, comme jouer en une soirée les deux concertos de Brahms. Lorsqu’il retourne dans son coin de paradis quelque part au sud entre mer et montagne, il se souvient de ses jeunes années, de ses parents qui l’emmenaient à l’opéra, de cet amour pour la voix très tôt éprouvé et qui ne le quittera jamais. Il se souvient d’Hermann Prey, rencontré à vingt-deux ans, et de Schubert qui les a réunis au disque et huit années durant sur les scènes du monde, le Wigmore Hall, la Scala, Munich, New York… Alors son piano chante, respire, devient chair et âme. Et Chopin, Schumann, Brahms, mais aussi ses chers Français, Debussy et Ravel, dans un sublime abandon, livrent à ce musicien-poète les trésors de leurs confidences.

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