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DAVID GRIMAL ∙ LES DISSONANCES 11 Enescu violoniste est un des représentants de ce que vous qualifiez parfois d’« âge d’or » du violon. En tant que violoniste, éprouvez-vous une forme de nostalgie pour cette époque ? Lorsqu’on regarde vers le passé, on y voit souvent les plus beaux reflets en oubliant les plus sombres. Je suis heureux et reconnaissant d’en avoir reçu l’héritage à travers mes maîtres et les œuvres composées à cette époque. « L’heure n’est pas à la nostalgie mais à faire vivre la passion qui nous anime afin de transmettre au public et aux jeunes générations de musiciens la force de poursuivre toujours plus loin la recherche de la beauté. Enescu est à ce titre une figure particulièrement inspirante. »