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14 BEETHOVEN/LISZT, SYMPHONIE N°9 Comment avez-vous procédé pour le choix des instruments ayant servi à l’enregistrement ? Cédric Pescia : Un élément décisif dans l’identité sonore de notre enregistrement a en effet été le choix des instruments. Il était très important pour nous de pouvoir obtenir une véritable rondeur et une belle longueur dans le son, afin de pouvoir faire chanter tous les passages lyriques. La perspective d’enregistrer au studio Teldex, avec son acoustique extraordinaire, sans être trop vaste, a également conditionné notre choix. Nous nous sommes naturellement portés vers des instruments qui allaient davantage dans le sens de la chaleur que de la brillance. J’ai ainsi pu choisir deux pianos qui, s’ils se mariaient extrêmement bien, restaient tout de même très identifiables par leur timbre. Tous deux possédaient en outre les qualités typiques de Bechstein : une transparence, un fruité dans le son, une richesse des harmoniques. Enfin, sur le plan mécanique, nous avions bien évidemment besoin d’une grande précision, notamment au niveau du double-échappement.