LDV82
CÉDRIC PESCIA,PHILIPPE CASSARD, pianos 13 Quelle est la stratégie d’enregistrement pour une œuvre de cette dimension ? Philippe Cassard : Nous avons commencé par enregistrer une à deux prises entières de chaque mouvement pour ensuite nous concentrer sur les passages à améliorer. Il y a un facteur à ne pas négliger, lorsqu’on enregistre uneœuvre de cette ampleur : la fatigue physique, musculaire, nerveuse. Le scherzo, par exemple, est terriblement éprouvant, avec toutes les reprises et le da capo. Le finale l’est encore davantage à partir de la marche suivie du fugato , et toute la fin si périlleuse. Donc il fallait faire un peu plus de pauses, privilégier de petites sections à améliorer au lieu de s’échiner à vouloir jouer de plus longs passages encore et encore. Mais le dernier jour,nous avons rejoué toute la symphonie, et nous avons constaté avec beaucoup de plaisir que l’énorme travail produit pendant ces quatre jours avait été payant !
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