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Entretien avec Joseph, Justine et Victor Metral Qu’apporte le fait d’être frères et sœur à votre travail ? Justine — Les trios constitués passent leur vie à apprendre à se connaître. Pour notre part, nous nous connaissions avant même de faire de la musique ensemble. En ayant grandi auprès de parents non-musiciens, nous n’avons jamais baigné dans un univers où la musique était la seule option. Nous nous sommes lancés dans l’aventure sans trop savoir ce qui nous attendait, nos parents non plus. À la base de nos rapports, il y a avant tout de l’entraide, du soutien, des interrogations : comment allions-nous parvenir à vivre à Paris de notre musique ? Et quoi qu’il arrive, je ne me sens jamais mieux que lorsque je joue avec mes frères. Sans doute aussi parce que nous avons un fonctionnement ultra démocratique : les idées musicales sont partagées, débattues, jamais imposées, sans compter la totale liberté que nous nous accordons parfois dans les passages solo. 4 CHOSTAKOVITCH • WEINBERG

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