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10 WALTON • GRISI • PROKOFIEV La pièce de Gwenaël Mario Grisi a également beaucoup évolué puisqu’une cadence s’est ajoutée entre sa création publique en avril et son enregistrement en juillet. Elle durait moins d’uneminute, je trouvais cela dommage. Gwenaël m’a alors invité à l’écrire… Inenvisageable, sans être déconnecté du style ou risquer un contresens. Nous avons alors longuement dialogué. Je transmettais mes idées qu’il mettait en musique. Nous tentions, innovions jusqu’à l’achèvement de l’œuvre lors de son enregistrement ! Avez-vous tenu compte des différentes prises en consacrant du temps à les écouter ou au contraire, avez-vous enregistré dans une énergie et une méthode similaires au Live ? L’enregistrement était réglé comme du papier à musique. J’allais écouter en régie lors des balances par souci d’équilibre. Écouter ainsi recentre, reconnecte et remet en perspective la musique, le beau son, les plans, l’espace. En faisant confiance à l’équipe, je demeurais concentré sur l’essentiel : la musique.