LDV74

FLORIAN NOACK 7 Il y a dans ce projet de FlorianNoack une double volonté. Celle de s’essayer une première fois, au disque, à la musique de Sergeï Prokofiev. Et celle de se détacher de programmes de dissimulation : œuvres rares, violemment personnelles, transcriptions derrière lesquelles l’interprète se cache en espérant qu’on ne le remarque pas trop. « Peut-être le temps était-il venu d’enregistrer un disque qui ne se caractérise pas essentiellement par sa singularité ? » On peut effectivement concevoir que face à la forêt discographique, l’interprète soit saisi par l’abondance discursive ; comme si tout avait été dit de certaines œuvres. Que plus rien de pertinent ou d’un tant soit peu personnel ne pouvait être ajouté à l’abondante exégèse.

RkJQdWJsaXNoZXIy NjI2ODEz