LDV49.1
Pensez-vous qu’il y ait une tradition d’interprétation que l’on se doive de respecter ? Comment enseigner Messiaen à des étudiants ? Comment transmettre une musique ? C’est là toute la question… Mon avis est qu’à partir du moment où un compositeur a confié son travail au public, il a pris un risque… et l’interprète peut en faire ce qu’il veut. Je n’ai pas une doctrine très stricte à ce niveau-là ! J’ai envie de dire : privilégions l’écrit, la partition, mais avec une liberté d’esprit suffisante. L’imitation d’un modèle ne me satisfait pas. Pour n’importe quelle musique d’ailleurs, pas seulement pour Messiaen. Je ne suis pas sensible au « purisme » dans l’interprétation, lorsque ce terme est pris dans un sens limitatif, réducteur et autoritaire. Et de moins en moins…
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