9 RAPHAËL JOUAN ∙ ORCHESTRE NATIONAL DE METZ GRAND EST ∙ DAVID REILAND Qu’est-ce qui caractérise les deux brèves pièces complétant ce programme ? Ce sont des œuvres que j’affectionne particulièrement. Waldesruhe op.68, qui évoque donc le calme de la forêt, est assez contemplative et met en valeur la vocalité de l’instrument. Le Rondo op.94 est, quant à lui, très virtuose et même redoutable à interpréter. C’est une partition contrastée qui pourrait s’apparenter à un mini concerto, avec une instrumentation plus légère. Là encore Dvořák fait preuve d’un remarquable sens de l’orchestration, témoignant d’une grande finesse dans son écriture, en particulier pour la partie des timbales que je trouve sublime.
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