Écouter de la musique de genres différents ne convient peut-être à tous, mais certains le font avec plaisir. Nous savons qu’Antonín Dvořák appartenait à ce dernier groupe. Dans une lettre envoyée de Budapest en décembre 1899, il évoque avec enthousiasme des musiciens tziganes locaux : « Et les Tziganes, comment ils jouent ! Chaque jour, à l'hôtel Hungaria, je les écoutais et j’étais fasciné, et lorsqu’ils jouaient la Marche de Rákóczi, nous étions tous électrisés. Impossible d’en parler, il faut l'entendre ! »
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