SCHUMANN // Les 3 Quatuors op. 41

Quatuor Hermès,

Premier Prix au prestigieux Concours International de Genève en 2011, le Quatuor Hermès remporte les « Young Concert Artists Auditions » de New York en 2012.
Depuis lors l’avenir leur appartient.

12,00 

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Description

« Oser notre jeunesse dans la maturité et la folie des quatuors opus 41 de Schumann. »

Tels sont les mots du Quatuor Hermès à propos de l’intégrale des quatuors de Robert Schumann. Le compositeur n’a t’il pas lui-même abordé l’écriture de ces quatuors comme une étreinte amoureuse aussi folle que brève ? Le Quatuor Hermès nous livre une intégrale où se côtoient maturité musicale et fougue audacieuse qui donnent à cet opus une profondeur et un romantisme aussi puissants que sensuels.

Du premier quatuor, influencé par les maîtres classiques, au deuxième empreint d’une fraîcheur et d’une sérénité d’écriture affranchie, jusqu’au troisième où le compositeur laisse libre cours à une sensibilité effrontée, les 4 musiciens font preuve d’une intelligence musicale dénuée de toute recherche d’effets ou intrusion alambiquée dans le texte: les couleurs, les atmosphères, l’unité absolue, tout semble évident, presque instinctif, jamais « trop ou pas assez ».
Le tout sonne comme une lumineuse première rencontre entre Schumann et les Hermès. Une telle sincérité n’est-elle pas l’essence même de l’interprétation de Schumann dans ce qu’il a de plus émouvant ?

 
 

Quatuor à cordes en La mineur, op.41/1

  • Introduzione 8’46
  • Scherzo 3’40
  • Adagio 6’10
  • Presto 5’58

 

 

Quatuor à cordes en Fa majeur, op.41/2

 

  • Allegro vivace 6’00
  • Andante quasi variazioni 8’22
  • Scherzo 2’56
  • Finale 4’19

 

 

Quatuor à cordes en La majeur, op.41/3

 

  • Andante espressivo 7’01
  • Assai agitato 6’35
  • Adagio molto 7’51
  • Finale 6’49

 

 

« UN ENREGISTREMENT SOMPTUEUX » - Télérama

Dans cet enregistrement somptueux, les cordes du quatuor Hermès déploient avec éloquence toute la gamme des états d’âme voulus par Schumann.

Composés en un temps record – deux mois, en juin et juillet 1842 -, les trois quatuors à cordes de Schumann sont nés d’un miracle – des triplés enfantés sans douleur. Le musicien n’a pourtant guère d’expérience dans le domaine de la musique de chambre, sa production se concentrant jusqu’ici sur le piano et la voix. À 31 ans, il n’a pas attendu la pleine maturité pour se mesurer à un genre réputé le nec plus ultra du répertoire, concentrant ce qu’il y a de plus savant et de plus sévère dans l’écriture polyphonique. Mais, outre l’exemple de son cher Mendelssohn, Schumann a pris ses leçons aux meilleures sources : les six quatuors de Mozart dédiés à Haydn (en particulier le cinquième, en la majeur), les trois “Razoumovski” de Beethoven, réunis, comme les siens, sous un même numéro d’opus.
Cette précaution en dit long : les trois spécimens de Schumann ne sont pas des œuvres indépendantes, mais les parties solidaires d’un tout, les trois actes d’un opéra de chambre en douze tableaux et quatre personnages. S’y déploie un kaléidoscope d’états d’âme et de scènes domestiques, de l’effusion à la bouderie, du recueillement à l’euphorie – le violoncelle bougonne, rouscaille, s’attendrit, les violons s’exaltent, s’alanguissent, l’alto, partenaliste, tempère.
Du premier quatuor au troisième, Schumann innove toujours plus, libère la forme, électrise les rythmes, ramifie l’écheveau de lignes, avant d’estimer sa réussite définitive, et de ne plus y revenir. La postérité a injustement dédaigné ce triptyque solitaire.

Les membres du quatuor Hermès n’en ont que plus de mérite de l’avoir choisi, comme d’avoir choisi le beau label La Dolce Volta pour réaliser cet enregistrement, qui confirme l’ardente éloquence de leur jeu, la somptuosité sonore de leurs instruments.

« UN QUARTERON DE JEUNES HEUREUX » - Classica

Enfin pouvons-nous entendre dans ces quatuors le même Schumann que dans ses œuvres pianistiques !

Les commentateurs nous expliquent depuis toujours qu’en se plaçant dans le sillage de Mendelssohn et de Bach, Schumann a figé son écriture et perdu l’élan bicéphale qui la caractérisait auparavant. Le Quatuor Hermès leur donne irrémédiablement tort car nous entendons ici trois partitions fortement originales dans leur écriture, n’ayant rien à envier aux meilleurs quatuors romantiques. En jouant du quatuor comme d’autres jouent du piano, les Hermès retrouvent dans ces pages la Fantaisie et l’Humor schumaniennes que l’on croyait perdues. Ils prouvent ainsi que l’écriture pianistique naturellement polyphonique du compositeur s’adapte parfaitement à l’écriture à quatre voix, et que cette dernière ne bride aucunement ni la verve de Florestan, ni l’introspection d’Eusebius.

L’autorité instrumentale et musicale du Quatuor Hermès, celle là même qui appartient aux plus grands, fait le reste : une splendide sonorité d’ensemble, des palettes de nuances et de couleurs pléthoriques, une maîtrise polyphonique sans faille, une formidable capacité à recréer les différents climats, le tout offrant le sentiment d’une plénitude interprétative totalement libérée de sa partition.

Les Hermès s’emparent sans équivoque de la tête de la discographie : nous assistons tout à la fois à l’éclosion d’un grand quatuor, et à la renaissance discographique de ces œuvres.

« UNE FOUGUE COMMUNICATIVE » - Diapason

Ce triptyque schumannien montre le long chemin parcouru dans la tenue, la sonorité, l’équilibre, la maturation du propos.

On apprécie des tempos bien choisi, parfois téméraires (finale op. 41 n°1) et une dynamique d’archet étincelante. Les élans de folie, les retenues à peine voilées sont épousées avec subtilité. Des timbres soyeux ou plus rageurs colorent le propos selon l’humeur du mouvement, tandis que la fluidité règne en maître. Le discours respire (Allegro op. 41 n°2) sans jamais s’alanguir.

Surmontant les périls de l’écriture avec une aisance spectaculaire, les quatre musiciens nous entraînent par la fougue communicative de leur jeunesse. Leur fine sensibilité (Assai agitato op. 41 n°3) explore les climats poétiques toujours instables de l’univers schumannien, l’exubérance, la passion, la tendresse, et cette teinte mélancolique qui lui appartient en propre.

Après les versions désormais historiques des Italiano et des Julliard, le Quatuor Hermès fait son entrée dans la cour des grands.

« SCHUMANN SECRET » - Artamag'

Le disque a été moins prolixe pour les trois Quatuors de Schumann que pour tout autre du répertoire romantique. Depuis l’album des Cherubini et malgré la gravure ardente des Ysaÿe, on espérait en vain que ces trois Quatuors regroupés sous le même numéro d’opus trouvent leur messie parmi les jeunes formations.

Qui allaient les redécouvrir, les Modigliani, les Ebène, les Artemis ? Finalement ce sont les quatre lyonnais du Quatuor Hermès qui les élisent pour inaugurer leur collaboration avec La Dolce Volta. Inutile d’y aller par quatre chemins, ils les révèlent tout simplement…

« A FLEUR DE PEAU » - Muzikzen

Le jeune Quatuor Hermès apprivoise les Quatuors de Schumann

Un triple quatuor en douze mouvements, composé en 1842, « année de la musique de chambre » par le jeune Schumann (32 ans) : rien à voir avec la lente maturation du genre opérée auparavant par Haydn, Mozart et Beethoven. Revers de la médaille, ce bloc de musique apparaît compact, sombre et tourmenté, pour tout dire indigeste. Le Quatuor Hermès – deux filles et deux garçons issus du Conservatoire de Lyon – vainqueur du Concours de Genève et déjà considéré comme une valeur sûre, voit les choses différemment : après le 1er Quatuor « philosophique », influencé par les maîtres classiques, le 2ème (le plus mal aimé) « représente un tableau, avec de très doux paysages », alors que le 3ème est « plus mature, à fleur de peau, audacieux ». Ainsi considéré, l’ensemble s’aère, prend un sens. Un bon choix pour mettre en valeur l’équilibre des pupitres, la respiration à la fois juvénile et maîtrisé de l’ensemble. Comme le Quatuor Italiano – la référence discographique – les Hermès osent la sensualité tout en assumant la tempête sous un crâne. Ecoutez par eux le magnifique Adagio du 1er Quatuor : déjà un accomplissement.

« QUATUOR HERMÈS, LE MESSAGER DES DIEUX DE LA MUSIQUE » - Les échos

Dans un enregistrement intense, sans jamais forcer le trait, le Quatuor Hermès magnifie les trois quatuors à cordes du compositeur romantique.

Qui dit Schumann entend piano : le « Carnaval », la « Fantaisie », l’« Arabesque », les « Chants de l’aube »…Mais il ne faut pas oublier sa musique de chambre, moins fréquentée mais tout aussi inspirée, du « Quintette pour piano et cordes » aux trios en passant par les trois présents quatuors à cordes. Composés en un seul geste, durant l’été 1842, ils présentent pourtant chacun une personnalité bien distincte.

Le premier se place sous le parrainage des aînés, notamment Beethoven, dont il a retenu l’impatience mais aussi l’éclatement de la polyphonie. Le deuxième, plus amène et solaire, évoque les pages à venir du jeune Brahms et n’hésite pas à faire assaut de virtuosité ni à dissimuler derrière les traits des cordes, l’écho du piano (le finale). Plus inquiet et secret, le troisième correspond sans doute le plus spontanément à l’image du Schumann tourmenté, fantasque, imprévisible et instable : on ne sait jamais quelle direction vont emprunter ses notes.

Instruit par les quatuors Ravel, Ysaÿe et Artemis, le Quatuor Hermès, fondé par des étudiants du conservatoire supérieur de Paris, a additionné les distinctions internationales. Au-delà d’une perfection de la mise en place et de la clarté des lignes, leur interprétation se distingue par une intensité et une force de conviction qui ne brusque pourtant jamais le texte. Le Quatuor Hermès a su en effet tracer le profil de chacun des trois quatuors sans forcer le trait. L’archet ailé comme le casque de leur dieu tutélaire et la corde sûre comme le fil d’Ariane, il mène l’auditeur au plus près de la partition.

« LA JOIE DE VIVRE » - L'éducation musicale

Le Quatuor Hermès, formé en 2008, s’affirme dans la cour des grands. Leur premier disque chez La dolce Volta rapproche les trois quatuors de l’opus 41 de Schumann. Une somme, et un challenge ! Car cette trilogie, composée en six semaines à l’été 1842, Schumann la conçoit comme un parangon de dépouillement dans sa portée philosophique, où plane l’ombre de Beethoven. Y règnent une grande plénitude et en même temps une émotion souvent cachée dans ses mouvements lents, comme une belle audace compositionnelle, usant de la double tonalité et ne minimisant pas les sforzandos jusqu’à la dissonance. C’est dire que s’y confronter requiert plus que de la compétence, une sûreté de ton. Les Hermès se distinguent par un jeu d’une absolue fraîcheur et d’une maturité enviable. La plénitude sonore impressionne comme la cohérence des choix d’accents.

L’op. 41 N° 1, en la mineur, s’ouvre par un andante espressivo qui manie cet esprit de confidentialité qu’on retrouvera dans l’entier cycle. Le scherzo presto, presque arraché par les Hermès, s’orne d’un trio un brin mélancolique. L’adagio est d’une expressivité teintée de clarté et nullement embourbé dans un romantisme souligné, ce à quoi se refuse Schumann. Le presto est décidé, techniquement tracé avec assurance. On remarque la finesse du premier violon, Omer Bouchez, ce à quoi se mesure pour beaucoup la classe d’un quatuor à cordes.

L’op. 41 N° 2 signale une écriture vocale, nettement en évidence à l’andante vivace puis à l’andante quasi variazioni qui suit, un dédale des plus ardus – la musique pure – avec de brusques ruptures. Les Hermès trouvent leur chemin. Tout comme dans la fluidité et l’esprit du scherzo, et de ce qui est cousin de la manière nocturne de Mendelssohn. Le trio est pacifié pourtant. La vive scansion du finale, typique de Schumann, parachève une exécution passionnante. On mesure le profit que les Hermès ont pu tirer des conseils des Artemis et des Ysaÿe.

Toutes ces qualités se vérifient dans l’exécution du dernier quatuor de l’op. 41, le plus riche d’invention des trois. Après quelques phrases d’introduction, le molto moderato combine un thème confortable et des accents énergiques. La spontanéité de la vision des quatre interprètes et son équilibre les placent haut parmi leurs grands confrères. L’ombre de Mendelssohn plane aussi dans les variations de l’assai agitato, tempétueuses ou élégiaques. L’adagio évolue tel un Lied aux sombres accents, en particulier de l’alto de Yung-Hsin Lou Chang. Le finale est peu résistible jusque dans sa robuste coda : la joie de vivre, et une jeune fougue maîtrisée.

« A DÉCOUVRIR ! » - Citizn K International

Quand d’autres de leur âge s’égarent, déboussolés, dans un monde en déroute, ces quatre jeunes-là s’enchantent de leur passion pour la musique en proclamant vouloir « oser (leur) jeunesse dans la maturité, la folie, le romanesque et la sensualité des quatuors à cordes de Schumann ».
Quelle maestria chez ces virtuoses en herbe ! Une sensibilité à fleur de peau dans les passages mélodiques empreints de plénitude, une fougue tranchante dans les sforzandi.
L’immense Alfred Brendel les a pris sous son aile et de prestigieux mécènes se battent pour les parrainer. A découvrir.

Le quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement du quintette de Brahms avec le pianiste Geoffroy Couteau a par ailleurs remporté le Choc de l’année 2019 du magazine Classica.

Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical et rencontre l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles. Ils ont sorti en 2019 leur premier enregistrement pour Mirare.

Elise Liu joue un violon David Tecchler 1726 prêté par le Fonds Instrumental Français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat Musical Société Générale.

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