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UNE SOIRÉE VIENNOISE

Menahem Pressler,

Un jalon pour l’éternité
Menahem Pressler incarne tout le concentré du génie de la Mitteleuropa, comme en témoignent l’élégance et la subtilité de ce disque dédié au trio viennois : Mozart, Beethoven et Schubert.
Trois portraits, trois histoires que le pianiste, fondateur du Beaux Arts Trio, traite avec une intime noblesse, sous le sceau de la sincérité et de la simplicité. Un disque magnétique !

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Description

Menahem Pressler, légende vivante du piano, a réuni trois partitions viennoises dans cet album « anniversaire ».
Il n’y a rien de plus beau à ses yeux que ce Rondo de Mozart. Cette musique comporte à la fois de la tristesse et de la joie. Or ce sont des sentiments qui doivent avoir été éprouvés par l’interprète. Cette pièce qui fait partie des pages les plus personnelles que Mozart aient composées est ici enregistrée pour la première fois par le Maître. En le couplant avec les Bagatelles de Beethoven, il offre un lien spirituel avec Mozart.
Dans la Sonate en sol majeur de Schubert, Menahem Pressler s’interroge longuement sur la manière de traduire cette danse libre, qui fait aussi référence au chant, à l’art du Lied.
« La Musique témoigne de l’existence de notre civilisation et sans elle, le monde serait beaucoup plus pauvre ».

 
 

Franz SCHUBERT – Sonate pour piano n° 18 en sol majeur, D. 894

 

  • Molto moderato e cantabile 18’36
  • Andante 9’30
  • Menuetto 5’37
  • Allegretto 10’45

 

Wolgang Amadeus MOZART – Rondo en la mineur, K. 511 10’24

 

 

Ludwig van BEETHOVEN –  Bagatelles Op. 126

 

  • Andante con moto 3’20
  • Allegro 3’26
  • Andante 2’23
  • Presto 4’29
  • Quasi allegretto 2’23
  • Presto 3’59

 

Titre du spoiler

Aldo Ciccolini, Philippe Bianconi, Pascal Amoyel… Menahem Pressler.

Le label engrange les succès et il est réconfortant qu’il associe des artistes de diverses générations, mais dont le point commun demeure leur attachement à transmettre un message puissant.

Dans le cas de Menahem Pressler, le témoignage prend vie de manière d’autant plus émouvante que l’artiste a réalisé une grande partie de sa carrière en tant que musicien chambriste. Le Beaux Arts Trio revit dans ce programme viennois, qui est à la source de l’esprit européen et d’une certaine modernité. La manière dont Menahem Pressler interprète la Sonate en sol majeur avec ses silences immenses, les phrases qui refusent de mourir suggère le dialogue, appelle les absents. Menahem Pressler joue par nécessité de raconter ce qui fut et qui, certainement, ne sera plus, avec une nostalgique doucement amère. Le gigantesque premier mouvement passe ainsi à pas feutré, délicatement, du sourire aux larmes. Impossible d’interrompre cette œuvre qui porte le sous-titre de “fantaisie”. Le Rondo sorte de synthèse fulgurante de la quintessence mozartienne est vécu jusque dans le moindre souffle. Plus le jeu de Menahem Pressler s’enfonce dans la résonance et la solitude, plus il atteint la simplicité et la vérité de cette musique douloureusement anodine. Les Bagatelles, de Beethoven, enfin, mettent un point final à l’ère du classicisme. Achevées en 1824, elles attirent l’auditeur – tout comme dans les trois dernières sonates – vers une perception inédite de l’abstraction sonore. C’est une musique “objective” dont l’interprète connaît les moindres circonvolutions. Il n’en est que le traducteur, oubliant Schubert et Mozart pour se tourner vers la musique de l’avenir. Plus qu’un récital, ce disque est le témoignage d’une vie d’artisan, l’un des derniers “grands” du piano.

« À NE PAS MANQUER » - Le Figaro

À ne pas manquer…

En dépit de ses 90 ans, la carrière de soliste de Menahem Pressler n’a vraiment commencé qu’à… 72 ans !

Né en 1923, il fut l’âme et l’aiguillon permanent du Beaux Arts Trio, qu’il a animé de 1955 à 2008. Depuis, il met les bouchées doubles avec des doigts et un humour à toute épreuve. Interprète, pédagogue, l’ultime représentant de la prestigieuse école de Ferrucio Busoni – lui-même élève de Liszt, incarne tout le concentré du génie de la Mitteleuropa, comme en témoignent l’élégance et la subtilité de son enregistrement dédié au trio viennois Mozart, Beethoven et Schubert.

Passionné par la profondeur du texte, plus que la virtuosité, Menahem Pressler reste un magicien irremplaçable.

« UNE NOBLESSE TRÈS INTIME » - Musikzen

90 ans…Elève de Busoni, Menahem Pressler est parmi les derniers vivants qui aient côtoyé les plus grands pianistes du XXème siècle.

Plus de 50 ans avec le Beaux-Arts Trio, et depuis 2008, de retour à une carrière de soliste. Menahem Pressler choisit rien moins que Mozart, Beethoven et Schubert, dans des pages qui ont peu en commun, sinon que les trois viennois, qui, par couples, se sont croisés sans jamais parvenir à se rencontrer, s’y livrent dans une sombre intimité. Dans cette sonate en sol majeur, Schubert aurait « oublié » le piano et Menahem Pressler aussi. Il en privilégie les chants et les danses, rythmées comme à grand coup d’archet, anoblie par des basses harmoniques abyssales. Le Rondo en la mineur de Mozart est une danse, elle aussi, une confidence angoissée, que le pianiste teinte de ce désespoir serein dont parlait… Schubert. Les Bagatelles de Beethoven, révèlent, tour à tour, cette âme viennoise, tourmentée autant par le bonheur que par la douleur.

Trois portraits, trois histoires, que Menahem Pressler traite avec une noblesse très intime, sous le sceau de la sincérité et de la simplicité.

« UNE CAPTIVANTE ODYSSÉE PERSONNELLE » - Resmusica

Une captivante odyssée personnelle et une quête des plus hautes cîmes de l’art, telle nous semble bien qualifier la longue et riche existence de Menahem Pressler.

Nous fixerons notre attention sur ce nouvel enregistrement de mai 2013, réalisé à Bloomington, dans lequel un qualificatif nous semble récurrent et juste : la sérénité. Effectivement, l’expérience de ces chefs-d’œuvre associée à une dégustation gourmande et philosophique de la musique, et en conséquence de la vie, le hisse à un niveau interprétatif impressionnant. Certes, on pourra, ici ou là, constater que la vélocité dactyle n’est plus la même, que la perfection rythmique et les enchaînements des phrasés ont parfois subi de discrets dommages. Mais heureusement, l’ensemble reste un témoignage heureux d’une existence si fertile musicalement. Son Schubert, un joyau, tient davantage la route que certains numéros très exigeants des Bagatelles op. 126 de Beethoven qui pâtissent de baisses de tonus, témoignages bien compréhensible des conséquences du grand âge merveilleux. Il reste cette musique chantante, ces couleurs alléchantes, cet invertissement admirable.

« UN JOYAU ! » - Classicastodayfrance.com

Il est important que des éditeurs de grande conscience professionnelle aient eu l’idée de capter le printemps musical extraordinaire du nonagénaire Menahem Pressler. Des deux récitals concomitants (Bis et La Dolce Volta) j’ai un faible pour celui-ci, ne serait-ce que parce qu’il donne l’impression d’avoir été enregistré “dans les meubles” de Pressler, sur un piano (Steinway Hambourg) absolument idéal, merveilleusement réglé et capté.

Dès l’abord de la Sonate D. 894, Pressler embarque l’auditeur dans un voyage (une “Wanderung”) à travers une nature automnale. Le choix de cette sonate-ci à ce moment de la carrière de Pressler est vraiment parfait. Il ne surprendra pas ceux qui suivent le pianiste ces dernières années que le Menuet aussi a des teintes tempérées. Il y a bien sûr d’autres versions de cette sonate (Brendel, Uchida, Lewis) et des visions plus vives et pétillantes du Menuet et de l’Allegretto, mais ce que nous trouvons ici, c’est une voix et un son, une sorte de ballade à travers la vie, qui se prolonge tellement idéalement par un Rondo en la mineur de Mozart, qui vaut à lui seul l’achat du CD…

Alors que le récital BIS attaque d’emblée avec l’Opus 110 de Beethoven, je trouve le parcours Schubert-Mozart-Beethoven du disque La Dolce Volta tout à fait optimal. Ce n’est même plus un disque; c’est un joyau.

« UN CADEAU DE LA VIE » - Crescendo

En 2008, peu après la dissolution du Beaux-Arts Trio qu’il avait fondé 53 ans plus tôt, j’avais eu le plaisir de rencontrer Menahem Pressler vers qui venait tout naturellement la question : quels sont vos projets aujourd’hui ? Il ne répondit pas à la façon de Henry Bauchau : « vous posez la question à un homme de 97 ans ! ». Non, Pressler répondit dans un large sourire : « je continue… Pressler & Friends ». Depuis, il ne cesse de parcourir le monde, allant de récitals en master-classes. Le doyen des pianistes en activité, 90 ans, -avec Aldo Ciccolini, 88 ans- ne redoute pas le studio d’enregistrement et nous livre un moment de pur bonheur musical, « une soirée viennoise » en compagnie de Mozart qui découvrit, à Vienne, les fugues de Bach, Mozart qui a marqué Beethoven qui lui-même a marqué Schubert. « On t’a oublié là-haut » lui dit sa fille ! Mais c’est en contact direct avec ce « là-haut » qu’est Menahem Pressler pour nous faire entrevoir des morceaux d’éternité. Quelle humilité devant la musique qu’il sert tout entier ! Quelle pureté de son ! Quelle qualité de silences ! Quel toucher ! Quelle gourmandise de la vie dont on atteint ici les cimes ! Quel remerciement lui donne-t-il en retour ? La musique investit l’être tout entier, celui qui la donne et celui qui la reçoit. Sait-il qu’il nous fait ici un merveilleux cadeau ?

Né à Magdebourg le 16 décembre 1923, Menahem Pressler fuit l’Allemagne nazie en 1938 et reçoit l’essentiel de sa formation en Israël – où il grandit – auprès du pianiste Eliahu Rudiakov et de Leo Kestenberg, élève de Ferrucio Busoni puis d’Eduard Steuermann, lui aussi disciple de Busoni, aux Etats-Unis.

Sa science musicale et sa profonde connaissance du piano et de la musique de chambre lui ont valu une reconnaissance incontestée.

La renommée internationale de Menahem Pressler commence après l’obtention du premier prix de piano au Concours Debussy à San Francisco en 1946, immédiatement suivie par ses débuts américains avec l’orchestre de Philadelphie sous la direction d’Eugène Ormandy. En 1955, le festival de musique de Berkshire voit les débuts du Beaux Arts Trio devenu, au fil des années, une formation légendaire qui sera applaudie dans le monde entier pendant 53 ans.

Il donne des cours d’interprétation en Allemagne, en France, au Canada, en Argentine, au Brésil, il est juré des concours de Santander, Van Cliburn et Reine Elizabeth.

Nommé « Distinguished Professor » par l’Université d’Indiana, à Bloomington, Menahem Pressler en est aujourd’hui professeur honoraire. En 1998, il reçoit un « Lifetime Achievement Award » du magazine Gramophone et la récompense « Ehrenurkunde » de la critique musicale allemande en reconnaissance de 40 années passées au service de la musique. En mai 2000, Menahem Pressler est élu à l’Académie Américaine des Arts et Sciences. Récemment, le gouvernement français l’a décoré du titre de Commandeur dans l’Ordre des Arts et Lettres et il a reçu du gouvernement allemand la « Deutsche Bundesverdienstkreuz » pour l’ensemble de sa carrière qui lui a redonné au mois de septembre 2012, la citoyenneté allemande.

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