SHOSTAKOVITCH // Quintette pour piano, Quatuor à cordes n°8

Quatuor Talich,

Dimitri Shostakovitch peindra surtout l’angoisse, la désolation ou la révolte.

12,00 

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Description

Le Quintette en Sol mineur, op.57 est écrit en cinq mouvements, mais cache une forme tripartite très équilibrée : les deux premiers mouvements enchaînés font office de prélude et de fugue. Suit un scherzo, puis deux mouvements à nouveau enchaînés, en guise d’intermezzo et de finale. Cette rigueur formelle n’est sans doute pas étrangère au sentiment de plénitude qui émane du Quintette, qui va évoluer entre néo-classicisme assumé, dramatisme savamment construit et lyrisme intense.
Tout autre est le climat de l’étouffant Quatuor à cordes n° 8 en Ut mineur, op. 110. Nous sommes désormais en 1960… La vie du compositeur s’est encore assombrie, et il vient de traverser une grave crise d’inspiration. Dans Dresde en ruine, il tente de terminer la musique du film Cinq jours, cinq nuits.C’est en trois jours seulement, du 12 au 14 juillet, qu’il écrit un nouveau quatuor, le commentant ainsi :

« J’ai composé mon quatuor n° 8 en me disant que si je mourais un jour, personne ne songerait à écrire une œuvre en ma mémoire. Aussi ai-je décidé de l’écrire moi-même. On pourrait mettre sur la couverture « Dédié à l’auteur de ce quatuor ».

 
 

Quintette pour piano et cordes en Sol mineur, op.57 (1940)

 

  • Prelude (Lento) 4’42
  • Fugue (Adagio) 11’04
  • Scherzo (Allegretto) 3’34
  • Intermezzo (Lento) 6’59
  • Finale (Allegretto) 7’28

 

Quatuor à cordes n° 8 en Ut mineur, op.110 (1960)

 

  • Largo 5’05
  • Allegro molto 2’48
  • Allegretto 4’09
  • Largo 5’06
  • Largo 3’48

 

Le Quatuor Talich, une âme de Bohême…

 

« Le Conservatoire de l’Europe » … C’est ainsi que l’on nomma, autrefois, la Bohême. Au cœur de l’Europe centrale, un peuple se dédia tout entier à l’art du chant. Au XIXe siècle, lorsque les musiciens tchèques se révélèrent aussi grands compositeurs qu’interprètes, ils donnèrent naissance à un répertoire chargé de traditions, de ces flammes transmises de génération en génération.

 

Václav Talich, fantastique chef d’orchestre, fut au siècle suivant, l’un des plus éminents artistes des pays danubiens. Jan, le neveu de Talich créa, en 1964, le quatuor à cordes qui porte son nom. En 1975, l’ensemble devint le Quatuor de la Philharmonie Tchèque. Auréolé de cette distinction, il acquit rapidement une reconnaissance internationale. La France devint sa seconde patrie et grâce au label Calliope, il grava quelques-unes des grandes références de la discographie, de Mozart à Janáček. La Dolce Volta a repris le flambeau et poursuit l’aventure qui ne peut s’interrompre.

 

Depuis un demi-siècle, et bien que les archets aient changé de main, la personnalité de l’ensemble révèle une permanence de styles : expressivité spontanée, délicieuse imprévisibilité des intonations, accentuations justes des rythmes populaires, absolue précision et, tout autant, sensation d’une fragilité miraculeuse. Durant toutes ces années, les Talich sont demeurés les ambassadeurs d’une prodigieuse histoire musicale, nourrie de la mémoire des torrents et châteaux de Bohême, de contes et légendes, des passions du peuple tchèque avant même qu’il ne se constitue en nation, au lendemain de la Première Guerre mondiale. Multi-récompensés, les enregistrements du Quatuor sont à l’image de leur Second Quatuor “Lettres Intimes” de Janáček : la plus envoûtante des conversations en musique.

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