BACH // Les 6 Sonates pour violon et clavier

Nicolas Dautricourt,

L’une des principales originalités des Sonates pour violon et piano BWV 1014-1019 est l’imagination dont a fait preuve Jean-Sébastien Bach tant sur le plan harmonique, mélodique que contrapuntique.
Main droite du piano et violon doivent se répondre sans cesse, la basse continue étant con ée à la main gauche du pianiste. La grande inventivité contenue dans ce dialogue musical – heureuse harmonie entre mélodie et contrepoint – exclut irrémédiablement toute forme intempestive de soliloque.

15,00 

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Description

La musique du Cantor s’adapte à pratiquement n’importe quel instrument. Peu importe l’émetteur sonore car c’est plutôt la pensée et l’intellect qui comptent pour le maître de Leipzig : la forme de l’œuvre, la tonalité et les contours mélodiques ont plus d’importance que l’instrument en soi.

En lui ne voyons-nous pas une icône universelle, une instance suprême par laquelle, d’une certaine manière, toute la musique aurait été faite ?

Devant cette immensité il convenait donc d’observer une certaine simplicité : ce disque est tout sauf un enregistrement « historique ». Il ne prétend être dépositaire d’aucun savoir et ne porte le sceau d’aucun héritage.

Les interprètes jouent pour les auditeurs de leur époque. Il y a, d’un côté, le Stradivarius de 1713 de Nicolas Dautricourt et, de l’autre, le Steinway & Sons D moderne de Juho Pohjonen.

L’écoute de ce double album nous plonge dans un univers d’abondance et nous permet de comprendre comment une musique aussi contrôlée parvient à provoquer autant d’émotions grâce au talent de ces deux magni ques interprètes.

 
 

CD 1
  • Aria Bete aber auch dabei (Cantate Mache dich, mein Geist, bereit, BWV 115) 6’21

 

Sonata BWV 1014 en Si mineur

 

  • Adagio 4’29
  • Allegro 2’51
  • Andante 3’39
  • Allegro 3’04

 

Sonata BWV 1015 en La majeur

 

  • Andante 2’44
  • Allegro 3’07
  • Andante un poco 2’17
  • Presto 4’04

 

Sonata BWV 1016 en Mi majeur

 

  • Adagio 5’08
  • Allegro 2’49
  • Adagio ma non tanto 5’53
  • Allegro 3’34
CD 2

 

Sonata BWV 1017 en Ut mineur

 

  • Largo 4’23
  • Allegro 4’23
  • Adagio 3’26
  • Allegro 4’21

 

Sonata BWV 1018 en Fa mineur

 

  • Largo 7’32
  • Allegro 4’20
  • Adagio 4’04
  • Vivace 2’11

 

Sonata BWV 1019 en Sol majeur

 

  • Allegro 3’37
  • Largo 2’00
  • Allegro 4’29
  • Adagio 3’40
  • Allegro 3’01

 

  • Aria (Suite orchestrale n°3, BWV 1068) 9’16

 

 

« UN COURAGEUX DUO » - Diapason

Nicolas Dautricourt et Juho Pohjonen optent pour une franchise de ton et une droiture rythmique qui ne sont pas sans rappeler le style de Gould.
Le pianiste s’évite tout rubato et, sans tomber dans une mécanique huilée et automatisée, ses doigtés et sa dynamique assez égale nous donnent une impression de marche forcée qui convient bien par son enjouement aux mouvements rapides.
Sonorité puissante, affects parfois un peu agressifs, Nicolas Dautricourt s’évertue à plus d’allégresse et d’ardeur inventive.

« BACH POUR TOUS » - Musikzen

Des Sonates pour violon et piano légères mais sans superficialité
Toujours sur le métier remettez votre ouvrage : c’est ce qu’a fait Jean-Sébastien Bach avec ces Sonates pour violon et piano. Commencées, tout au moins pour les trois premières, à Köthen (1717-1723) puis remaniées à Leipzig (1723-1750), elles prennent des allures d’œuvres de toute une vie. Elles peuvent être prises comme la version orchestrale de pièces pour violon seul, ce que font Nicolas Dautricourt et Juho Pohjonen dans un jeu d’équilibre subtil. Les complexités d’écriture de ces sonates – ces savants contrepoints, ces harmonies hardies, entre autres – et la virtuosité qui trouve ici un terrain de prédilection, pourraient faire le miel des interprètes : c’est justement ce qu’ils ne font pas. Nicolas Dautricourt (avec un Stradivarius incomparablement sensuel) et Juho Pohjonen (dont le jeu pianistique se souvient, juste ce qu’il faut, de la technique du clavecin) ont ce talent de faire paraître la musique de Bach simple, enjouée, chantante, une compagnie de jours heureux ou d’autres, sombres. Au lieu d’effets et de formules pesantes, ils excellent dans une légèreté d’âme sans pour autant être superficiels. Avec l’aria finale, tirée de la Suite orchestraleBWV 1068, cette belle fusion continue avec Bertrand Raynaud au violoncelle. Et ce n’est pas sans surprise que l’auditeur nonchalant découvrira un bonus clandestin, transcription de Jésus que ma joie demeure, avec ce même violoncelliste, qui débute sagement et finit dans un genre manouche. Avec ou sans bonus, voilà un Bach que tout le monde devrait pouvoir aimer, même les plus exigeants.

Nicolas Dautricourt

 

« Prix Georges Enesco de la SACEM », et « Révélation Classique au Midem de Cannes », Nicolas Dautricourt est sans conteste l’un des violonistes français les plus brillants et les plus attachants de sa génération ».

 

Invité en février 2016 à se produire en soliste dans le cadre des 23ème Victoires de la Musique Classique, membre de la prestigieuse Chamber Music Society of Lincoln Center de New York, il se produit sur les plus grandes scènes internationales (Washington Kennedy Center, New York Alice Tully Hall, London Wigmore Hall, Moscow Tchaikovsky Hall, Téatro National de Belèm, Copenhagen Concert Hall, Boston Gardner Museum, Ongakudo Hall Kanazawa, Sendai City Hall…), françaises (Salle Pleyel, Théâtre des Champs-Élysées, Cité de la Musique, Musée d’Orsay, Arsenal de Metz, Opéra du Rhin, Grand Théâtre de Provence…), et est l’invité de nombreux orchestres, le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France, le Detroit Symphony, Sinfonia Varsovia, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre Symphonique du Québec, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, Mexico Philharmonic, Belgrade Philharmonic, Kiev Philharmonic, NHK Chamber Orchestra, Kanazawa Ensemble, Scala di Milano Chamber Orchestra, Philharmonie de Lorraine, Orchestre des Pays de la Loire, Orchestre Philharmonique de Nice, Orchestre Poitou-Charentes, Orchestre d’Auvergne, sous la direction de Leonard Slatkin, Paavo Järvi, Fabien Gabel, Tugan Sokhiev, François-Xavier Roth, Eivind Gullberg Jensen, Michael Francis, Kazuki Yamada, Yuri Bashmet, Arie van Beek, Dennis Russell Davies, Jean-Jacques Kantorow…

 

Egalement l’invité de prestigieux festivals, classiques et jazz, tels que le Festival Enesco de Bucarest, Lockenhaus Kammermusikfest, Music@Menlo, Ravinia, Pärnu, Davos, Sintra, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Rencontres Musicales d’Evian, Folles Journées de Nantes et de Tokyo, Jazz à Vienne, Jazz in Marciac, Sud-Tyroler Jazz Festival, Jazz San Javier, Copenhagen Jazz Festival, and the European Jazz Festival à Athènes, lauréat des concours internationaux Wieniawski, Lipizer et Belgrade, il joue un magnifique instrument d’Antonio Stradivarius datant de 1713, le « Château Fombrauge », généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez.

Juho Pohjonen

 

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