BACH – ISOIR // Transcriptions pour orgue

François Espinasse, Michel Bouvard,

Découvrez André Isoir transcripteur de Bach, de l’univers des cantates à celui des concertos, au service de pures œuvres d’orgue.

15,00 

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Description

Un programme original de transcriptions pour orgue, par André Isoir, d’œuvres instrumentales ou vocales parmi les plus populaires de Johann Sebastian Bach : Sinfonia de cantate, Concertos pour deux et quatre clavecins, Aria de la troisième Ouverture, Sonatina de l’Actus Tragicus, arias de cantates, etc.
Ces transformations, évolutions et enrichissements successifs sont le lot de la plupart des œuvres retenues ici parmi certaines des plus célèbres de l’œuvre de Bach, parfois déjà soumises par le compositeur lui-même à différentes métamorphoses avant qu’André Isoir ne s’en empare pour les réaliser en pure œuvre d’orgue. Cette forme d’assimilation s’abreuve indifféremment comme chez Bach à des sources instrumentales ou vocales, religieuses et profanes, du choral à la sonate et de la cantate au concerto, pour donner lieu à de véritables récréations.

Voici un hommage de Michel Bouvard et François Espinasse, respectivement professeurs d’orgue des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Paris et de Lyon, à leur ancien maître André Isoir.

 
 

  • Sinfonia en ré majeur de la cantate BWV 29 4’03
  • Ouverture n°3 BWV 1068 – Aria 4’51
  • Aria d’alto de la cantate BWV 169 5’14
  • Aria de ténor de la cantate BWV 4 2’24
  • Prélude en sol mineur de la Sonata I en sol mineur pour violon BWV 1001 3’28
  • Fugue en ré mineur du Prélude et fugue en ré mineur BWV 539 5’44
  • Aria de soprano de la cantate BWV 68 4’01
  • Aria de soprano de la cantate BWV 208 4’47
  • Sonatina de la cantate BWV 106 2’55
  • Finale du Concerto en ut mineur BWV 1060 pour deux clavecins et orchestre 4’12
  • Missa en Fa majeur BWV 233 – Quoniam 5’04
  • Choral Wachet auf, ruft uns die Stimme BWV 645 4’36
  • Aria de soprano de la cantate BWV 202 3’19
  • Concerto pour 4 clavecins en la mineur BWV 1065 d’après Vivaldi – Allegro 4’24
  • Concerto pour 4 clavecins en la mineur BWV 1065 d’après Vivaldi – Largo 2’17
  • Concerto pour 4 clavecins en la mineur BWV 1065 d’après Vivaldi – Allegro 3’52

 

« UN EXERCICE COMMUN D'AFFECTION » - Diapason

Michel Bouvard, François Espinasse. Voilà deux des plus grands organistes de leur génération, deux professeurs qui attirent le monde entier dans nos conservatoires supérieurs. Pourtant, pendant que d’autres, oubliés sitôt qu’entendus, enregistrent à tout de bras, leurs disques, à eux, sont des raretés, peu nombreux et souvent introuvables.
Il est donc précieux de cadeau d’anniversaire à leur maître commun André Isoir, à peine tardif pour ses quatre-vingts ans. Un hommage qui sera pour beaucoup une découverte : immense interprète (dont La Dolce Volta nous a rendu l’intégrale Bach et une partie du “Livre d’or de l’orgue français”), Isoir est aussi un orfèvre de la transcription.
En quoi ces transcriptions-ci se distinguent-elles de la masse de Quatre Saisons ou de Symphonie fantastique dont tant d’organistes nous accablent mois après mois ? Cette masse-là semble vouloir pousser l’instrument en terre étrangère, à grand renfort d’acrobaties, de gadgets et de gigantisme ; tandis qu’André Isoir, prenant modèle sur Bach lui-même, amène cantates et concertos sur le terrain propre de l’orgue. Territoire modeste d’un bel orgue de deux claviers, qui rutile de tous ses feux, et où la virtuosité est à nu, sans maquillage possible : étincelante Sinfonia de la Cantate BWV 29 ; arie sublimes ; concerto à quatre clavecins, d’après Vivaldi, où crépitent les notes répétées ; finale du Concerto BWV 1060 transformé en septième sonate en trio, plus redoutable que les six autres réunies.
Amateurs de numéros de cirque, passez votre chemin ! Comme l’art du transcripteur, la prouesse des interprètes ne concède rien au spectaculaire ni au toc. Leurs quelques coups de chapeau complices aux maniérismes d’interprétation du maître ne font renoncer aucun des deux à être pleinement soi-même face à Bach.
Oui, décidément, deux des plus grands organistes de leur génération ; et deux amis, dans un exercice commun d’affection.

« LA FÊTE À BACH » - Classica

Des pages célèbres de Bach transcrites pour orgue par André Isoir et interprétées par deux de ses élèves. Un soleil de musique.
André Isoir a sans doute laissé la plus grande intégrale Bach par sa clarté et sa poésie. Plus discrètement, il est l’auteur des admirables transcriptions qui nous sont proposées ici. Ces adaptations à l’orgue portent la marque de fabrique de ses interprétations : vitalité, surprises, maîtrise formelle, particulièrement dans les mouvements en trios adaptés de cantates.
Michel Bouvard et François Espinasse se fondent dans ces pages comme dans l’enseignement si fécond  d’André Isoir. Quelle fougue dans l’arrangement du Concerto pour quatre claviers ! Quel lyrisme dans les arias ! Quel humour quand il s’agit de remettre sur le métier une transcription entreprise par Bach lui-même ! Ce bonheur de jouer, de faire chanter l’orgue dans les pages les moins attendues, telles les Sonates pour violon seul, se transmet comme une traînée de poudre.
Aux commandes de l’orgue contemporain de Fère-en-Tardenois (Aisne), les deux interprètes ne laissent à aucun instant retomber leur verve. Bien sûr, l’auditeur pourra toujours discuter tel choix d’écriture ou de registration. Mais le dialogue qui s’instaure alors avec le transcripteur et les interprètes fait partie du jeu.
Ce disque s’inscrit dans cet esprit baroque consistant à revisiter les œuvres comme un matériel inachevé. Il témoigne enfin de l’excellence de toute une école française dans l’interprétation et l’assimilation de la musique du Cantor.
Cette stimulante rencontre de deux générations d’artistes réunis dans l’interprétation de la musique de Bach bénéficie en outre d’une prise de son admirable de naturel. L’auditeur semble in situ face à l’instrument et l’entend respirer et chanter.

« HOMMAGE À ANDRÉ ISOIR, TRANSCRIPTEUR » - Resmusica

En enregistrant ce disque de transcriptions de pièces de Jean-Sébastien Bach réalisées par André Isoir, Michel Bouvard et François Espinasse n’imaginaient sans doute pas que le célèbre organiste dont ils furent l’élève disparaîtrait quelques semaines après la parution, ironie du sort le jour même de ses 81 ans.

Cet hommage prend donc une couleur toute particulière et illustre de belle manière le talent protéiforme de l’interprète qui comme un certain nombre d’organistes, était un transcripteur hors-pair. Dans ce programme mêlant essentiellement des concertos et des extraits de cantates, les deux interprètes se partagent les pièces, données sur un instrument moderne (inauguré d’ailleurs par Isoir lui-même en avril 1991), l’orgue Georg-Westenfelder de Fère-en-Tardenois (dans le département de l’Aisne), magnifiquement capté ici par François Eckert. Les transcriptions retenues, toutes parues aux Editions musicales Delatour, trouvent leur origine dans des pages restées très célèbres, un véritable festival allant de la sinfonia de la Cantate BWV 29 à l’aria de l’Ouverture BWV 1068 en passant par le preludio de la Sonate pour violon seul BWV 1001 ou le Choral Schübler BWV 645 dit « du veilleur », qui apparaît également dans la Cantate BWV 140. L’art d’André Isoir dans ces transcriptions réside dans cette faculté à ne pas charger les œuvres d’artifices, à rester fidèle à l’original, ce qui se ressent dans l’interprétation des deux organistes, dans le choix des registrations. Un véritable enchantement aussi bien dans les pièces virtuoses ou festives, que dans celles chantantes telles les arias de cantates ou dans celles plus méditatives. Une parution très réussie en soi et un bel hommage à la figure d’André Isoir, dont le label La Dolce Volta a déjà réédité une part du legs discographique paru initialement sous étiquette Calliope.

« LE BEAU GESTE » - Télérama

À l’interprète, on doit notamment une intégrale de la musique pour orgue de Jean-Sébastien Bach. Mais André Isoir ne s’est pas contenté d’interpréter brillamment les partitions explicitement consacrées à son instrument. Usant de sa connaissance des possibilités offertes par l’orgue, il a transposé, respectant l’esprit plutôt que la lettre, des œuvres que Bach, organiste d’exception et adaptateur-transcripteur impénitent, avait écrites pour le clavecin, les cordes, les voix humaines, etc.
Relues par André Isoir, cantates, sonate pour violon, concertos pour deux ou quatre clavecins sont ici recomposés autour de plans sonores privilégiant tantôt les lignes mélodiques, tantôt le contrepoint.
Anciens élèves d’André Isoir, Michel Bouvard et François Espinasse font (re) vivre avec éloquence, sur orgue moderne, ces transcriptions imaginatives et polychromes, de part et d’autre d’une fugue – la seule pièce du disque qui n’appartienne qu’à Bach. Aucun sentiment de manque ou de trahison à l’écoute de ces pièces réinventées (et non « réduites »), aux climats variés, à la virtuosité parfois fascinante.

« 21 CD À OFFRIR EN 2016 » - Cadences

Le 20 juillet 2016, André Isoir nous quittait, laissant le souvenir de l’un des plus grands organistes de notre temps. Deux éminents musiciens français, Michel Bouvard et François Espinasse, rendent un hommage ému à leur maître, jouant des transcriptions qu’Isoir fit de diverses partitions de Bach, un compositeur dont il fut un serviteur admirable et scrupuleux.

 

 

François Espinasse

 

 

Né en 1961, François Espinasse effectue ses études musicales au Conservatoire National de Région de Toulouse. Premier prix d’orgue dans la classe de Xavier Darasse en 1980, il se perfectionne l’année suivante avec André Isoir. Il est lauréat des concours internationaux de Toulouse (musique contemporaine en 1986) et de Tokyo-Musashino au Japon en 1988.

Organiste co-titulaire de l’église Saint-Séverin à Paris, il est également professeur d’orgue au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon ainsi que membre rapporteur de la Commission Supérieure des Monuments Historiques (section orgues). En 2010, il a été nommé organiste titulaire « par quartiers » de l’orgue de la Chapelle Royale du Château de Versailles avec ses collègues Michel Bouvard Frédéric Desenclos et Jean-Baptiste Robin.

Sa carrière de concertiste et de professeur invité pour des masterclasses l’a amené à se produire dans plus d’une vingtaine de pays jusqu’à présent. Il est également invité régulièrement à participer aux jurys des concours d’orgue internationaux. Il est membre du comité artistique du Concours de Chartres.

Ses enregistrements discographiques ont été salués par la critique.

Passionné par la création contemporaine, il collabore régulièrement avec des compositeurs notamment Gilbert Amy, Pierre Farago, Betsy Jolas, Philippe Hurel dont il a créé des œuvres.

Il est membre du comité fondateur de la revue française Orgues Nouvelles et membre du conseil d’administration de l’association Orgue en France.

 

 

Michel Bouvard

 

Michel BOUVARD mène depuis trente ans une double carrière de concertiste et de professeur. Reconnu sur la scène internationale comme un des interprètes français les plus attachants, invité à jouer régulièrement sur les plus beaux orgues historiques d’Europe, comme dans les salles de concerts d’Asie et du continent américain, il a donné plus d’un millier de récitals dans plus de 25 pays.

Michel Bouvard doit sa vocation à son grand-père Jean Bouvard, élève de Louis Vierne.

Il a reçu sa formation au CNSM de Paris (classes d’écriture), puis dans la classe d’orgue et d’improvisation d’André Isoir, ainsi qu’auprès des organistes de Saint-Séverin (Jean Boyer, Francis Chapelet , Michel Chapuis). Un premier prix au Concours International de Toulouse (1983) marque le début de sa carrière. Appelé par Xavier Darasse pour lui succéder à la classe d’orgue du Conservatoire de Toulouse en 1985, il poursuit son action en faveur du patrimoine de la ville et de la région, organisant avec son collègue Willem Jansen, concerts, visites, académies, concours internationaux…. Tout ce travail de fond aboutira en 1996 à la création du Festival « Toulouse-les-orgues ».

Michel Bouvard a été également professeur d’orgue au CNSM de Paris de 1995 à 2021.

Il y a développé avec son ami Olivier Latry une collaboration pédagogique originale qui a attiré des étudiants de tous horizons.  En 2013, il a séjourné un semestre a l’Université de Rochester aux USA comme professeur invité, il a également été professeur en résidence à l’Université de Yale en 2015, et à l’Université des Arts de Tokyo en 2016.

Michel Bouvard est titulaire de l’orgue historique Cavaille-Coll de la Basilique Saint-Sernin de Toulouse depuis 1996. En 2010, il a été désigné comme un des organistes « par quartier » de la Chapelle Royale du Château de Versailles.

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