275 ans après sa composition, L’Art de la fugue s’impose toujours en modèle d’une écriture à la rare maîtrise.
L’œuvre émeut encore, et, comme chaque grand classique, fascine à toute époque : à l’origine en raison de la complexité de « ces orgies de contrepoint », cent ans plus tard à cause de la déférence imposée par le modèle, aujourd’hui parce que la perfection totale pressentie reste inaccessible et que l’œuvre éparse demeure ouverte.
Non content de proposer une nouvelle organisation des fugues selon leur structure (le nombre de voix, leur forme, etc.), André Isoir joue en toute spontanéité, comme s’il s’agissait pour lui d’exprimer un plaisir ludique, un pur jeu de l’esprit. Son jeu virtuose, linéaire mais aussi intense, coloré et mystérieux transcende l’opposition entre austérité et séduction.
Contrapunctus BWV 1080-1
Contrapunctus BWV 1080-3
Contrapunctus BWV 1080-2
Contrapunctus BWV 1080-4
Contrapunctus BWV 1080-7
Contrapunctus BWV 1080-5
Contrapunctus BWV 1080-6
Contrapunctus BWV 1080-10
Contrapunctus BWV 1080-9
Contrapunctus BWV 1080-8
Contrapunctus BWV 1080-11
Contrapunctus BWV 1080-12a (avec Pierre Farago)
Contrapunctus BWV 1080-12b (avec Pierre Farago)
Contrapunctus BWV 1080-13a
Contrapunctus BWV 1080-13b
Contrapunctus BWV 1080-19
Contrapunctus BWV 1080-16
Contrapunctus BWV 1080-14
Contrapunctus BWV 1080-15
Contrapunctus BWV 1080-17