LDV176.8
9 ANDRÉ ISOIR Le titre même de la seconde des Six Pièces de 1862 l’indique explicitement : c’est bien l’orchestre qui entre désormais dans le domaine de l’orgue, sur l’instrument « symphonique » de Cavaillé-Coll. La Grande Pièce symphonique , première œuvre d’une telle importance dans notre littérature d’orgue, importance dont on ne peut trouver d’équivalent que dans l’œuvre de Jean-Sébastien Bach, est aussi la première symphonie pour orgue avant celles de Widor, de Vierne, de leurs contemporains et successeurs. Dédiée «À son ami CharlesValentinAlkan », c’est une très vaste construction, d’exécution continue en trois ou quatre mouvements, selon les commentateurs. Cette première des symphonies pour orgue seul applique donc à la musique d’orgue le schéma de la forme sonate beethovénienne, mais revu par Franck au travers de son parti-pris d’extrême construction qui le pousse à faire revenir les thèmes du premier allegro, enmineur, qui servira, en majeur, de thème principal au finale.
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