LDV176.8

7 ANDRÉ ISOIR Franck ne renia aucune influence contemporaine. Mais les trois plus grandes de ses admirations restèrent Bach pour la vie contrapuntique, la combinaison des lignes superposées, la présence- clé de la fugue ; Beethoven pour l’intelligence active de la forme, où chaque élément doit trouver sa place, et pour une constructionmélodique où le motif est roi, la mélodie étant thème avant même que d’être chant ; Wagner enfin, présent derrière l’atmosphère chromatique de l’harmonie comme derrière bien des gestes musicaux (le début du Cantabile , écho du prélude de Tristan ) qui donnent à la structure un sens véritablement dramatique, et l’arrachent ainsi au danger de l’inertie pour en faire une architecture intensément vivante.

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