LDV176.8

Dédiée « À son ami M. Camille Saint-Saëns », Prélude, Fugue et Variation est la plus justement connue des Six Pièces de 1862, un triptyque, à nouveau, pour le jeu de symétries que permettent deux volets encadrant un épisode médian. Ainsi encore, à l’orgue, de la Fantaisie op.16 de la Grande Pièce symphonique op.17, de la Pastorale op.19, du troisième Choral .Ainsi, aupiano, de Prélude, Choral et Fugue , de Prélude, Aria et Finale . Ainsi toujours, du Quintette , de la Symphonie ... La Pièce héroïque est le finale, la troisième des Pièces de 1878. Une page brillante,faisantvaloirlebriodel’exécutantetducompositeurenmêmetemps que les grandioses possibilités qui lui sont offertes par le nouvel instrument de Cavaillé-Coll. Le principe de bithématisme y est magnifiquement glorifié : l’affrontement entre le thème masculin et le thème féminin, le rythmique et lemélodique, y prend lamesure d’une lutte de deux éléments, voire de l’esprit avec la matière, de Jacob avec l’Ange. En fait de choral, le Choral n°1 en mi majeur est une vaste rhapsodie admirablement menée, qui tend à glorifier finalement le thème de « choral » préparé de longue date, sous-jacent dès le début de l’œuvre. En ce sens, le musicien avait pu dire : « Vous verrez, le vrai choral, ce n’est pas le choral ; il se fait au courant du morceau. » 10 CÉSAR FRANCK_Intégrale de l'œuvre d'orgue

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