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11 JEAN-MARC LUISADA Je retrouve l’expression de la solitude, mais si différemment dans La Dolce Vita . Songez au rôle que Fellini attribue à Alain Cuny : il joue de l’orgue, tue ses enfants et se suicide. Quel film terrifiant dans sa dénonciation d’une société oisive et de la débauche des sentiments superficiels ! Pianistiquement, c’est admirablement écrit pour la main. Ne jamais oublier que Rota fut un disciple d’Alfredo Casella et qu’il étudia la direction d’orchestre auprès de Fritz Reiner. Je retrouve, ici, les contrastes tranchants et des éléments harmoniques fantasques qui demandent à l’interprète une grande liberté sonore. La douleur et le sarcasme doivent couler de source !

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